L’ouverture de l’exercice parlementaire 2007/2008 par le Roi Mohammed VI, demain, au Parlement, ne doit pas être étrangère à l’installation du nouveau gouvernement alors que nul ne s’y attendait. En effet, la formation gouvernementale qui sera chargée d’appliquer «le programme royal» selon les dires (lors de sa première sortie médiatique) du Premier ministre Abbas El Fassi, a été dévoilée (officieusement) peu avant 15 heures 00 (heures locales). La liste a été mise
En marge de la constitution du gouvernement (prévu en début de semaine prochaine) et à la veille de l’ouverture de l’exercice parlementaire 2007/2008 par le Roi Mohammed VI au Parlement, à Rabat, un autre sujet a une place centrale dans les discussions de salons. Qui va être nommé à la fonction hautement stratégique de Secrétaire Général du Gouvernement par le Chef de l’Etat?
Les polycliniques marocaines (au nombre de 13) passent dans le giron du privé. Voilà la santé et la gestion des établissements publics de la Caisse nationale de la sécurité Sociale (CNSS) qui tombent sous l’escarcelle du privé. Certes, c’est peut-être un mal pour un bien (tant l’état des polycliniques laissaient à désirer ainsi que le déficit en équipements), néanmoins, la prudence doit être de mise car on ne peut pas traité à la légère l’environnement médical de
L’identité du futur Secrétaire d’Etat chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger (MRE) est en passe d’être dévoilée. Il s’agirait de Mohamed Gahs, actuel Secrétaire d’Etat à la jeunesse et aux sports. Celui-ci prendrai le relais de Nezha Chekrouni, qui a été aux commandes de ce «sous ministère» durant la législature 2002/2007. Petite nouveauté, le Premier ministre Abbas El Fassi a décidé de rattacher le Secrétariat d’Etat à la Primature et non
«Ah Maroc, il y a des blonds et des blondes !». Grâce à l’ignorance d’acteurs de médias internationaux, la planète a découvert que le Royaume comptait des personnes aux yeux clairs et aux cheveux blonds. Parfois, la médiocrité peut avoir du bon…
A l’heure où Abbas El Fassi, nouveau Premier ministre du Royaume, s’attache à construire un gouvernement avec les forces politiques en présence (USFP, PPS, RNI, MP), en dehors du PJD qui a été «écarté», car «il est redevenu un parti non fréquentable». Ainsi, le parti de Saad Eddine El Othmani, premier parti en nombre de voix (lors des élections 2007) et deuxième puissance politique du pays (après l’Istiqlal), s’apprête à rejoindre l’opposition jusqu’en 2012.
Alors qu’une catégorie de la population (Maroc utile) attend avec impatiente la nomination du futur Premier ministre, le «Maroc inutile» s’inquiète, lui, de la cherté de la vie.
Les partis renforcés par les résultats du scrutin ont le vent en poupe, sauf le PJD, qui, malgré sa place de dauphin (et c’est le parti qui a remporté le plus de voix), n’ambitionne pas de participer au prochain gouvernement. Alors, quel Premier ministre pour quel gouvernement ?
Pas de raz de marée du PJD, taux d'abstention historique (63%), des ministres candidats sur le carreau, un parti (USFP) qui implose,… Ce scrutin national marque la fin d’une époque sans forcément en ouvrir une autre…
C’est à 20 heures (heures locales) que le ministre de l’Intérieur Chakib Benmoussa a annoncé le taux de participation du scrutin national devant un parterre de médias internationaux et nationaux. Celui-ci serait de 41%. De 34% à 18 heures, il a difficilement atteint les 41%. Un triste record pour l’Etat et un sérieux coup d’arrêt pour celles et ceux qui annoncés en grande pompe une participation…record.