Quand les médias spéculent, appellent à la haine et à la discrimination, que les autorités de tutelle sont sous pression, que la société civile est prise en otage,…Et que le Maroc tangue !
Lotfi Chelbat, natif du Maroc, a élu domicile en Belgique, plus précisément à Bruxelles, depuis environ deux décennies où il dirige un cabinet d’expertise comptable. Il s’exprime sur la création d une instance dédiée aux MRE, sur l’exercice d une citoyenneté plurielle,… et sur son acte de candidature.
Que penser du gouvernement aux affaires ? Peu de choses. Si ce n’est qu’il a réussi à perdre de sa pseudo crédibilité en un temps record. En effet, l'opinion publique, qui avait déjà envoyé un message clair à l’Etat le 7 septembre dernier (en boudant les urnes), se montre totalement indifférente aux discours de l’exécutif en place. L'équipe gouvernementale ne s'en souci pas, comme si tout le monde vivait, cohabitait, dans la plus grande…indifférence.
Au lendemain du discours du roi Mohammed VI, le 6 novembre dernier, dans le cadre du 32ème anniversaire de la marche verte (et en pleine effervescence autour de la visite du roi Juan Carlos à Sebta et Melillia), une frange de la population marocaine s’est fortement mobilisée dans la perspective de la création du Conseil Supérieur des Marocains du monde, prévu pour la fin de l’année 2006, selon l’exigence royale.
Dans son discours dédié au 32ème anniversaire de la marche verte, le Roi Mohammed VI a consacré une large majorité de son allocution à la diaspora marocaine installée dans de nombreux pays de résidence des cinq continents. Comme prévu et annoncé lors de ses précédents discours pour le 30ème et 31ème anniversaire de la marche verte, cette communauté pourra désormais prendre part à la vie politique nationale, exercer pleinement sa citoyenneté et apporter sa contribution «à
Que faut-il lire, interpréter, du «conflit» diplomatique entre Rabat et Madrid ? Que le Roi Juan Carlos ne doit pas «transgresser» l’accord tacite (entre les deux pays) sur la neutralité des enclaves de Melillia et de Sebta et que, de facto, sa visite (qui répond à un agenda royal établi de longue date), première du genre, n’a pas lieu d’être.
Si Nicolas Sarkozy comptait sur sa visite d’Etat comme instrument de mesure de sa popularité au Maroc, le président français a dû se trouver rassuré voir littéralement comblé. En effet, c’est en grande pompe que le Roi Mohammed VI l’a accueilli, plus de 48 heures durant, à Marrakech, Rabat ou encore Tanger.
C’est demain, vendredi 26 octobre 2007 à Rabat, dans le cadre de la 28ème assemblée générale du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (CCDH), que la question des Marocains du monde et la création du Conseil supérieur dédié à la diaspora, sera débattu, ou plutôt présentée aux sociétaires de l’ONG.
37% de taux de participation – dont 19% de bulletins nuls – 400 000 voix pour le premier parti du pays (Istiqlal), 33 partis en lice, des tractations houleuses et interminables, des nominations tirés par le cheveu, un coup de théâtre avec le retrait du Mouvement Populaire à 48 heures de la présentation du nouveau gouvernement, un invité surprise (et de marque) en la personne de Fouad Ali El Himma pour jouer le rôle d’arbitre durant cette mandature (avec la constitution d’un
Décidément, l’exercice politique n’est pas un long fleuve paisible, loin s’en faut. Impacté par les aléas de l’environnement (obéissant aux spécificités propres à chaque société), la construction d’un exécutif en mesure de satisfaire les intérêts des uns puis de répondre aux exigences des autres, est loin d’être de tout repos. Et ce n’est pas Abbas El Fassi, Premier ministre marocain qui démentira.