En une année de gouvernement, Benkirane, en chef d’orchestre, a été contraint, à plusieurs reprises, d’intervenir pour remettre de l’ordre dans une équipe qui multiplie, publiquement, les fausses notes. Sa dernière intervention est toute récente, elle remonte au samedi 8 novembre lorsqu’il a tancé Lahcen Daoudi qui a empiété sur les prérogatives de son collègue à la Santé.
Les prises de bec entre le PAM et le gouvernement dirigé par le PJD ne se comptent plus. Le vendredi 8 novembre, une vive altercation a eu lieu entre Abdelilah Benkirane et le groupe du Tracteur à la 2ème Chambre et hier c’est l'empoignade entre le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, et les députés du PAM à la 1ère Chambre, sur le débat sur l’abolition de la peine de mort au Maroc.
Au Maroc, la commémoration du 64ème anniversaire de la journée mondiale des droits de l’Homme intervient alors que des informations, parvenus du village d’Anafgou, font état du décès de quatre enfants à cause du froid. Yabiladi.com donne la parole à trois associations.
Le débat parlementaire autour de la nouvelle loi de finances marocaine dévoile le pot au roses. Une liste non-exhaustive des sociétés qui ne paient pas la totalité de leurs impôts à l'Etat a été livrée, hier, par le président du groupe PAM à la Chambre haute du parlement. La CDG, l'ONDA, Bank al Maghrib, mais auss Redal et Maroc Telecom, notamment, doivent plusieurs dizaines de millions de dirhams au fisc.
Deux frères auraient dû obtenir une indemnisation de 5 millions de dirhams pour avoir été expropriés de leur terrain, jouxtant la gare d'Aïn Sebaa, à Casablanca, par l'Office National des Chemins de Fer. La justice marocaine s'est prononcée en leur faveur mais ils attendent toujours, 4 ans après, l'execution du jugement. Ils vont demander la saisie conservatoire de la Mamounia, l'un des plus beaux palaces du Maroc, pour pousser l'ONCF
L’Union européenne, en ces temps de crise, se tourne vers ses partenaires du sud de la Méditerranée. Elle lorgne la conclusion de nouveaux accords de libre-échange avec le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l’Egypte. L’Espagne ne voit pas d’un bon œil cette stratégie de Bruxelles.
Il ne se passe pas un mois sans qu’il y ait de clash entre les ministres du gouvernement. On se souvient des épisodes El Khalifi-Ouzzine au sujet de la publicité sur 2M des jeux de hasard, d'El Ourdai-El Hakkaoui sur l’avortement et maintenant c’est Choubani qui accuse, dans une lettre à Benkirane, le titulaire de la Santé de prévarication.
Est-ce la fin de la lune de miel entre les salafistes et l’Etat ? Ce qui s’est passé, hier, à Tanger laisse présager une période de tensions entre les deux parties.
Le débarquement d’activistes marocains dans des îles occupées par l’Espagne, inquiètent de plus en plus les autorités de Madrid. Pour freiner cette vague, le gouvernement espagnol a fait appel à Rabat en vue de protéger ces rochers des visites des nationalistes marocains.
En Espagne, l’éclatement de la bulle immobilière, en 2008, a plongé l’économie dans la crise. Des estimations font état de la présence d’un million d’appartements vides qui attendent acquéreur. Pour les Marocains qui seraient séduits par cette offre, il y a cette mise en garde de l’Office des changes.