Les opérations chirurgicales se font au compte-gouttes. Un retard dans la validation du budget en est, en partie, la cause. L’autre partie est à mettre au passif d’une grève de médecins qui refusent d’opérer tant que les blocs opératoires ne répondent pas aux normes internationales. Résultat, c’est le malade qui paie les pots cassés.
La loi de Finances 2013 a augmenté le budget du ministère des Affaires islamiques de 6,32%. Une hausse qui profite amplement aux oulémas et aux imams destinés au MRE, qui voient leurs paies valorisées.
Chabat et Benkirane ne sont pas faits pour s’entendre. Le secrétaire général de l’Istiqlal pense rompre son alliance avec l’islamiste et sceller une nouvelle alliance avec les composantes de la Koutla, l’USFP et le PPS. C’est le pari qu’il s’est fixé de relever en 2016.
Le jeudi 28 février, le gouvernement Benkirane transmet au parlement la liste de 40 projets de lois organiques qu’il entend examiner durant le reste de la législature. Deux jours plus tard, le Conseil national des droits de l’Homme présente au roi quatre rapports dont deux concernant la réforme de la justice. Une initiative largement médiatisée par les médias officiels.
Lundi 4 mars est une journée cruciale pour les autorités marocaines. A Genève, le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture doit rendre son rapport intégral sur la mission qu’il a effectué du 15 au 22 septembre dernier au Maroc y compris au Sahara. Yabiladi détient une copie du document, en voici les grandes lignes.
En dépit des oppositions idéologiques entre le PPS et le PJD, les liens entre les islamistes et les anciens communistes ne cessent de se raffermir, au sein du gouvernement marocain. Les élections partielles d’hier en sont la preuve. Si le PPS de Nabil de Benabdellah a pu glaner un siège dans la circonscription d’El Youssoufia, c’est grâce au soutien des militants de la Lampe. Les cinq sièges mis au vote dans autant de
En plein débat sur les mesures d’austérité, les possibles augmentations des prix des produits de première nécessité et la réforme de la Caisse de compensation, le procès de la CNSS donne une toute autre image du Maroc, celle d’un pays riche qui autorise ses responsables à gaspiller des milliards de dirhams dans des projets fantômes.
Entre Rabat et Alger, c’est retour à la case départ. Le réchauffement des relations maroco-algériennes a pris un coup de froid. La presse algérienne pointe du doigt la dernière sortie médiatique du chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, dimanche.
La nouvelle constitution a, certes, accordé de nouveaux pouvoirs au chef de gouvernement mais dans la pratique, la survie de l’exécutif demeure suspendue à la seule confiance du roi. Un soutien que le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, ne cesse de revendiquer.
En mai 2011, le roi d’Espagne avait effectué une visite privée au Maroc, à Marrakech. En mars 2012, il devait se rendre, une nouvelle fois, dans le royaume, dans un cadre officiel, cette fois, puisqu’il était prévu qu’il soit accompagné par le chef de la diplomatie espagnole José Manuel García-Margallo. Un déplacement ajourné pour des raisons de santé.