L’élection du Maroc, pour deux ans, au conseil des droits de l’homme de l’ONU, ne signifie pas pour autant un blanc-seing accordé par la communauté internationale. Le royaume a encore du chemin à parcourir et des examens à passer. Encore une fois, c’est Juan Mendez qui doit juger, lors de sa prochaine visite, les engagements pris par le royaume visant de mettre un terme à la pratique de la torture.
Le MUR (Mouvement Unicité et Réforme), gardien du temple, vient d’alerter ses «frères» du PJD au gouvernement de la recrudescence des publicités pour les boissons alcoolisées, notamment dans la presse écrite francophone. Le Mouvement veut que cesse cette visibilité donnée à l'alcool.
L’examen à la Chambre des représentants du projet de loi de finances 2014 a donné lieu à une véritable bataille entre députés et gouvernement sur les taxes. Dans l’ensemble, le cabinet Benkirane a pu tirer son épingle du jeu. Certes, il a cédé du terrain face au lever de bouclier de l’opposition comme de la majorité sur les augmentations de la TVA sur certains produits de consommations mais il a
Après le forcing des boulangers, le gouvernement est contraint de renouer le dialogue avec eux. Vers 17 heures aujourd’hui, les professionnels tiendront une réunion avec le ministre Mohamed El Ouafa. La semaine prochaine, c’est au tour de Benkirane de les rencontrer. Deux rounds de négociations avant l’annonce officielle des hausses des prix du pain.
Vendredi prochain, le roi Mohammed VI est attendu à Washington. Un déplacement qui sera sans doute suivi de près par les partisans du Polisario au Capitole qui n'ont pas manqué l'occasion d’interpeller le président américain sur l’épineux sujet des droits de l’homme au Sahara.
Le roi Mohammed VI a un nouveau chambellan. C’est Charif Sidi Mohammed El Alaoui qui succède à Brahim Frej. Ce dernier occupait ce poste depuis le règne de Hassan II. Frej, était parmi les rares cadres qui ont résisté à la vague du rajeunissement, lancée avec l’intronisation de Mohammed VI. Parmi la vieille garde connue du grand public, il ne reste que Abdelhak Lamrini, qui assume à la fois les fonctions de porte-parole
Après le Mali, le Maroc est à la recherche d’un rôle à jouer dans la très instable Libye. Le royaume offre son expertise au niveau sécuritaire au gouvernement de Tripoli. Ce dernier en a réellement besoin pour asseoir son autorité sur l’ensemble de territoire libyen.
Le Maroc souhaite opérer un tour de vis dans la surveillance et le contrôle des finances des associations travaillant au Sahara, connues pour leurs proximités avec le Polisario et les services secrets algériens. La DGED de Yassine Mansouri pourrait assumer cette mission à la place des Renseignements généraux.
Le monde associatif amazigh au Maroc est agité par l’arrivée d’un nouveau venu. Une entité qui se veut fédératrice de toutes les ONG défendant la cause amazighe. Un pari qui semble difficile. Ses revendications demeurent pour le moment dans le giron culturel et n’aborde pas le volet politique.
La question de la fuite des capitaux est un sujet assez récurrent au parlement marocain. Le ministre du Budget, Idriss Azami, a évoqué une somme de quatre milliards de dollars qui serait sortie illégalement du Maroc.