Depuis sa sortie de prison en février 2012, Omar Haddouchi n'a toujours pas trouvé une place à sa hauteur. Mohamed El Fizazi s’est casé dans une mosquée à Tanger et Abou Hafs en politique. En attendant son heure de gloire, le salafiste occupe son temps en confectionnant des messages vidéos polémiques. Le dernier en date, a ainsi été réservé aux fêtes de fin d’année.
L’université d’Agadir, réputée pour accueillir le plus grand nombre d’étudiants au Maroc, a connu de nouveaux accrochages entre amazighs et sahraouis. La tension ne risque d’ailleurs pas de s’apaiser pour le moment. Et pour cause, la semaine prochaine débutera le procès de huit jeunes originaire du Sahara.
Dimanche, la ville de Kenitra accueillera une conférence organisée par l’association pour la défense des Marocains expulsés d’Algérie. Trente-huit ans plus tard, le dossier ne parvient pas à s’extirper des tentacules du statut quo. Retour sur un événement tragique.
C’est la dernière ligne droite dans l’affaire de Mohamed El Baladi que la justice marocaine accuse de conversion au christianisme et d’avoir tenté d’ébranler la foi d’un mineur musulman. La cour d’appel de Fès prononcera son verdict le 6 février prochain. La société civile n’a qu'un mois et quelques jours pour se mobiliser.
L’administration générale des prisons en Espagne vient de publier son rapport de 2012 sur l’état des centres pénitenciers et les étrangers qui y sont incarcérés. Il ressort que les Marocains représentent presque le quart de cette population, devant les Colombiens et les Roumains. Un pourcentage en hausse alors que la tendance chez les Espagnols est à la baisse.
Les autorités marocaines seraient-elles en train de réviser leur position vis-à-vis des projets de combattants en Syrie ? Les arrestations, opérées hier dans plusieurs villes du royaume, d’une vingtaine de personnes attestent de cette nouvelle tendance.
Il y a presque deux mois, Christopher Ross annonçait le remplacement des réunions informelles par des négociations, toujours, indirectes, mais discrètes entre le Maroc et le Polisario. Janvier 2014, pourrait connaître le coup d’envoi de cette nouvelle stratégie.
Après s’être attaquées à la polygamie et l’héritage, les femmes de l’USFP ont abordé un autre sujet sensible. Elles se sont prononcées en faveur d’une légalisation de l’avortement au Maroc. La recommandation figure sur la déclaration finale de leur 7ième congrès.
Après le Mali, cap sur la Centrafrique. Le Maroc se voit ainsi offrir une autre occasion pour consolider sa présence sur le continent, bien qu’il ne soit pas membre de l’Union africaine. Sauf que les troubles confessionnels à Bangui et ses alentours n’ont aucun lien avec la guerre contre les groupes extrémistes qui occupaient le nord du Mali. En Centrafrique, les militaires marocains sont sur un terrain miné.
Après une longue absence, le Comité Al Qods, présidé par le roi Mohammed VI, pourrait se réunir, de nouveau, en janvier prochain, au Maroc. Une occasion pour le royaume d’asseoir une certaine influence politique sur le dossier israélo-palestinien.