Est-ce qu’il y a encore des détenus politiques au Maroc ? Pour l’Asdhom, la réponse est oui. Elle recense exactement 261 cas. L’ONG estime que la tendance est, même, à la hausse, précisant que 22 nouveaux prisonniers se sont ajoutés à sa liste établie juste un mois auparavant.
Pour avoir agressé un agent de la sécurité du stade d’Agadir qui ne faisait que son travail, Abdelilah Akrame, le président du Wydad Athletic Club (WAC), s’est vu infligé, par la FIFA, une amende de 50 mille dollars. Un autre exemple attestant du mal qui ronge le football au Maroc. Détails.
Le PJD apprend à son corps défendant la différence entre l’opposition et le gouvernement. Sa base, de plus en plus mécontente de la gestion des affaires publiques, commence à briser le silence et crie son opposition. A Al Hoceima, dix PJDistes ont décidé de quitter le parti. Dans la même région, il y a quelques mois, c’était le sniper de Targuist qui ouvrait la voie de la fronde.
Il fallait s’y attendre. Les religieux marocains sont unanimes pour condamner la volonté de Lachgar d’interdire la polygamie au Maroc. Parmi eux, le cheikh Mohamed El Fizazi est monté au créneau. Il considère que ce genre d’appel est une atteinte directe à Mohammed VI en tant que commandeur des croyants.
Cam4.ma, un site pornographique marocain, n’aura pas fait long feu. L'ANRT, le gendarme de l’internet au Maroc, s’est, vite, rendu compte de la nature du contenu de ce site web et a décidé de sévir en le censurant.
En dépit d’un agenda trop chargé, le chef de gouvernement tient à ne rater aucune réunion des organisations parallèles de son parti. Celle des ingénieurs qui s’est tenue ce samedi était pleine d’annonces, de promesses, de confession et surtout un fort indicateur du changement du style communicationnel de Benkirane. Détails.
L’USFP courtise les femmes. Son chef, Driss Lachgar, vient d’appeler à une interdiction de la polygamie au Maroc et à une révision des règles de l’héritage. Une position qui devrait lui valoir une volée de bois vert de la part des milieux conservateurs.
Après plus de quatre mois d’attente, la Haute délégation des prisons à un nouveau patron : Mohamed Salah Tamek. Ce Sahraoui, qui a soutenu le Polisario par le passé, a lui-même connu les prisons marocaines en tant que prisonnier politique. Il succède à Hafid Benhachem qui avait été écarté suite au Danielgate.
Les semaines à venir verront le début d’un procès qui devrait être très médiatisé. Le groupe Chaâbi vient de porter plainte contre des supports de la presse écrite (arabophone et francophone) pour avoir publié, à maintes reprises, des articles annonçant la faillite du milliardaire.
Apparemment, l’euphorie des premiers jours ayant suivi la présentation des deux propositions de loi sanctionnant toute tentative de normalisation avec Israël a cédé la place au doute. Les initiatives ne font plus l’unanimité chez les députés. La commission de la Justice qui devait se saisir du dossier vient d’ailleurs d’esquiver le débat en le déléguant à la commission des Affaires