«Dit violent», paru en juin dernier, soulève toujours autant de questions. Son auteur, Mohamed Razane, répond cette fois-ci à celles des Editions Gallimard. L’entretien se fait à travers les mots, le langage mais aussi l’expression du visage. C’est en images que Mohamed Razane s’exprime encore une fois sur la violence de son roman, et partant sur celle d’une réalité souvent ignorée …
Nichane n’y est pas allé par quatre chemins, le premier ministre non plus. On l’aura compris, rapporter des blagues qui ne font pas rire grand monde peut coûter beaucoup. «Comment les Marocains rient de la religion, du sexe et de la politique», Nichane l’a bien compris après la parution de son dossier, à ses dépens. Plus on est de fous, plus on rit.
Depuis l’an dernier, Sarkozy et le gouvernement français ont commencé à s’acharner sur les enfants d’immigrés qui entraient à l’école sans papier, l’éducation étant libre. Le ministre de l’intérieur français a fait une proposition consistant à ce que les gens qui sont dans ces cas déposent leurs dossiers pour des procédures de légalisation : 6000 candidatures devraient être retenues sur les quelque 33000 dossiers déposés. Ce qui fait que 27 000 personnes –de
La décision de SM le Roi de confier au CCDH la mission de « mener les consultations nécessaires pour la mise en place du CSCME » est perçue par beaucoup de MRE comme une solution de sagesse. Ils y voient une manière judicieuse de faire sortir le dossier CSCME des labyrinthes de départements ministériels embourbés dans des stratégies indéchiffrables et de l’éloigner d’officines partisanes hantées par des préoccupations électoralistes à courte vue.
Le débat transnational sur l'immigration marocaine "Al Monadara" qui s'est tenu à Rabat le 8, 9 et 10 décembre a été l'aboutissement d'un cycle de rencontres animées par un collectif d'association marocaine issues de l'immigration européenne pour l'essentiel. Le dernier épisode a donné lieu à un dialogue inédit entre d'anciens opposants et l'Etat Marocain "Le Makhzen". En effet, ces associations très critiques sur la politique migratoire du Maroc - alignée par défaut d'imagination
Le Maroc toujours aussi bien placé quand il s’agit de corruption. Il se hisse piteusement encore une fois tout en haut de l’échelle de mesure adoptée par Transparency International, pour occuper la position de vice champion du monde en la matière. Le résultat n’est une surprise pour personne. Le gouvernement fait mine de s’en soucier depuis quelques années déjà. Après s’être fait taper sur les doigts en 2005, il est décidé aujourd’hui à prendre le taureau par les cornes.
Dans le cadre de la première visite officielle de la CGEM en France du 14 au 16 Novembre, le patronat marocain a rencontré de nombreux interlocuteurs (MEDEF, Chambre de Commerce International, élus, députés, …) et discuté du potentiel des entreprises marocaines et des opportunités d’investissement au Maroc. Un premier résultat de ses entretiens est la signature de la convention de coopération visant la promotion et l'approfondissement des relations et des échanges économiques et
Un petit conte populaire arabe de l’époque (abbasside) des Mille et une Nuits, qui a traversé les siècles sans perdre ce côté fascinant et merveilleux qui le caractérise, nous raconte l’histoire d’une vieille lampe magique qui pouvait réaliser tous les rêves de celui qui la possédait. Il suffisait que les doigts de l’enfant Aladin la frottent pour qu’un génie apparaisse et lui propose d’exaucer tous ses désirs: « Maître, vous m'avez appelé, que désirez-vous ».
Il y a quelques semaines, on a assisté à ce que l’on pourrait qualifier de ‘’coup de gueule’’ des amazighs. Ces derniers estimant que la place consacrée à leur langue, à leur culture en général dans les deux chaînes publiques (RTM et 2M) est une portion congrue. Solution ? La création pure et simple d’une TV en amazigh. Une proposition qui est loin de faire l’unanimité au sein de la société. Déjà, dans les discussions informelles entre amis, chacun y va de son
Qui n’a pas entendu un chauffeur de taxi pester contre ces malfrats débarqués de nulle part à bord de grosses berlines ? Qui n’a pas entendu parler de la responsabilité des émigrés dans l’hécatombe routière ? Les antagonismes entre les marocains de l’intérieur et ceux du « monde » s’amplifient. Les générations silencieuses d’émigrés, qui ont travaillé et vécu dans l’ombre ont laissé place aux nouvelles générations visibles. Ces générations turbulentes