Au Maroc, il n’y a pas que les grandes enseignes politiques qui sont sujettes à de querelles entre leurs membres pour le leadership. Preuve en est avec ce qui se passe, actuellement, au parti de l’environnement et du développement durable.
Laâyoune renoue avec la tension, forces de l’ordre contre partisans de l’indépendance du Sahara. Le bilan, établi par Amnesty international, fait état d’une trentaine de blessés dans les rangs des manifestants. Celui des autorités locales déclarent la blessure de douze policiers.
La capitale américaine a accueilli la première prise de contact entre le Maroc et l’administration Obama. Une délégation, conduite par Taïeb Fassi Fihri, conseiller du roi, a pris langue avec Tom Donilon, chef du Conseil National de Sécurité. Un homme très proche du lobby juif aux Etats-Unis.
Dimanche 21 avril à Rabat, le ministre de l’Intérieur algérien, Dahou ould Kablia, soutenait qu’ «il n'y a pas de conditions préalables» à la réouverture des frontières entres les deux pays, «mais il faut un environnement propice». Quelques jours après ces déclarations, Alger pose trois conditions à la réalisation d’une telle perspective.
Désormais, c’est sur le terrain des droits de l’Homme que la bataille du Sahara se joue. La résolution 2099 du Conseil de sécurité est un nouveau cahier des charges pour le Maroc. Le Polisario est conscient de l’enjeu, et hier ses sympathisants ont testé la réaction des forces de l’ordre en manifestant à Laâyoune et Boujdour.
L’année 2010 a connu le lancement d’un programme américain d’assistance anti-terrorisme, au profit de militaires algériens. Depuis ses sessions se tiennent régulièrement, la dernière en date remonte à fin février dernier. Cette coopération militaire vient de franchir un nouveau pas avec la signature de contrats d’armements. Washington veut sa part du gâteau algérien.
Après la suspension des manœuvres militaires avec les Etats-Unis, le Maroc aurait reporté à des dates ultérieures les déplacements de deux ministres en Algérie. Dommages colatéraux du projet de rėsolution américain.
L’interview accordée par Fathallah Arsalane à l’AFP lui a servi de tribune pour faire la promotion de la Jamaâ au niveau international, soutenant que AWI accepte la liberté de conscience. Une manière pour le n°2 d la Jamaâ de ne pas laisser au roi prendre une longueur d’avance. Al Adl Wal Ihssane ne reconnait d'ailleurs pas le statut de commandeur des croyants au roi.
Nouvelle sortie médiatique du n°2 d’Al Adl Wal Ihssane (AWI). Cette fois, Fathallah Arsalane a choisi l’AFP pour se confier et, par la même occasion, tirer à boulets rouges sur le PJD qui a choisi de diriger un gouvernement «sans prérogatives». Il accuse même ses membres d’être de simples «employés de façade».
Cette année, la commémoration du 33ème anniversaire du printemps berbère en Kabylie a été marquée par l’arrestation d’un Marocain. De Rabat, le ministre algérien de l’Intérieur a expliqué que l’interpellation est «légale», estimant que le militant amazigh a participé à une manifestation organisée par un mouvement «séparatiste» !