Deux jours après la décision du Conseil national de l’Istiqlal de se retirer du gouvernement Benkirane, l’heure est à l’expectative. Le PJD, sur un ordre de Benkirane, opte pour le silence. Hamid Chabat, quant à lui, attend un rendez-vous avec le roi Mohammed VI pour soulever la carte qui serait, bien entendu, conforme à l’arbitrage royal. Analyse.
Le CNI, service de renseignements espagnol, a décidé d’expulser Noureddine Ziani car soupçonné de «collaborer» avec la DGED de Yassine Mansouri depuis «l’an 2000». Mais, il semblerait que c'est surtout l'activisme de ce Marocain pour l’indépendance de la Catalogne qui a plaidé en sa défaveur. Décryptage.
Hamid Chabat a maintes fois menacé de quitter le gouvernement si Abdelilah Benkirane n’opère pas un remaniement ministériel. Et il vient juste de la mettre à exécution. Le leader de l’Istiqlal laisse toutefois une porte de secours à son rival du PJD. Les prochains jours verront l’ouverture de négociations entre les deux partis rivaux.
«Aujourd’hui, à Laâyoune, l’heure est au calme. Les boutiques de l’avenue Boukraâ, la principale artère commerciale de la ville sont ouvertes», résume une source locale. Un calme qui précède la tempête. Les pro-Polisario ont prévu de manifester le dimanche pour célébrer le 40ième anniversaire de la création du Front et dénoncer les arrestations opérées
C’est le dégel. L’axe Rabat-Washington fonctionne de nouveau. Obama ne s’est pas contenté de téléphoner au roi Mohammed VI mais il l’a également invité à se rendre, courant cette année, aux Etats-Unis.
La guerre entre l’Istiqlal et le PJD se poursuit sans la moindre trêve. Tous les coups sont permis. C’est dans ce contexte-là, qu’il faut placer une information, démentie d’ailleurs par le ministère de la Communication, publiée par le quotidien Al Alam, organe de presse istiqlalien, prétendant que le département de Mustapha El Khalfi aurait soumis le rapport de la cour des comptes de 2010 sur la SNRT et 2M à la
Au lendemain du passage du chef de gouvernement à la Chambre des conseillers, consacré au MRE, Yabiladi a donné la parole à Salem Fkire, président de l’association Cap Sud MRE et Abdelkrim Belguendouz, universitaire et spécialiste de l’immigration, pour commenter et évaluer la prestation de Benkirane. Interview.
Le 7ième passage du chef du gouvernement à la Chambre des conseillers a été, aujourd’hui, consacré aux MRE. Une séance qui a subi un léger ajournement, puisqu’elle était programmée pour le 24 avril dernier. L’épineux dossier du Sahara, en plein débat au conseil de sécurité, en était la cause.
Après une période de calme précaire sur le front PJD-El Himma, les hostilités reprennent de nouveau. C’est le président du groupe parlementaire des islamistes qui mène le combat. Benkirane, tenu par ses obligations gouvernementales, lui a cédé cette mission.
Il y a quelques années, Nadia Yassine déclarait sa flamme pour le régime républicain. Son père, préférait un pouvoir basé sur achoura et s’opposait à la monarchie héréditaire. Son fidèle successeur, Mohamed Abbadi, est du même avis.