Le Maroc est rattrapé par son passé au Sahara. Le dossier des disparitions forcées n’est pas encore clos. La découverte de la fosse commune datant de 1976 est du pain bénit pour le Polisario. Hier, au Conseil des droits de l’Homme à Genève, la délégation du Front en a fait la promotion. Rabat paie, ainsi, ses tergiversations à opérationnaliser les recommandations du rapport final de l’IER.
Depuis quelques mois, les Marocains appréhendent une éventuelle hausse des prix du pain. Elle n’aura pas lieu à condition que le gouvernement réponde favorablement aux revendications des professionnels. Ces derniers ne demandent pas de nouvelles subventions mais juste l’application du contrat programme signé en 2011 avec l’équipe de Abbas El Fassi.
Mercredi, les députés ont eu droit à un cours sur l’indexation, donné par Najib Boulif. Durant lequel, le ministre PJDiste a annoncé une possible augmentation des prix des carburants si le baril du pétrole atteindrait les 120 dollars. La veille son collègue, Driss Azami avait pourtant placé la barre à 105 dollars.
L’affaire de M.B. qui s’est converti au christianisme est sur le point d’entamer une nouvelle phase, devant la cour d’appel de Fès. Cette fois, le jeune de Taounate est sûr d’avoir à ses côtés des avocats. Mieux encore, l'ONG Amnesty International n'écarte pas la possibilité de lancer une campagne internationale en faveur du marchand ambulant.
Trois semaines après le discours royal du 20 août sur l’enseignement, les jeunes d’Al Adl Wal Ihssane apportent leur contribution au débat. Pour eux, la responsabilité du Makhzen dans l’échec du système éducatif ne souffre la moindre équivoque.
A la réunion du Conseil des droits de l’Homme, la question des Marocains expulsés d’Algérie sera débattue le 17 septembre. De la Suisse, le dossier atterrira en Espagne pour mettre au point les derniers préparatifs à la plainte que compte l’association ADEMA déposée devant l’Audience Nationale de Madrid contre Abdelaziz Bouteflika. Le périple de ses revendications se terminera à Bruxelles
Visiblement, le Maroc veut redorer son blason après la lutte, tout à azimut, contre l’immigration illégale. Après le rapport du CNDH, le roi s'implique et veut marquer le coup. Est-ce l’amorce d’une nouvelle approche de la migration ?
Depuis 2004, en plein lune de miel avec l’Espagne de Zapatero, le Maroc s’est engagé, parfois même trop, dans la lutte contre l’immigration illégale à destination de l’Europe. Presque dix ans plus tard, le pays subi les revers de cette politique. Les ONG et l’ONU critiquent la multiplication des rafles et des déportations des Subsahariens.
A moins d’un revirement de dernière minute, Benkirane II a de fortes chances de voir le jour ce mardi, notamment après que le chef du gouvernement, ait rencontré, hier, le roi Mohammed VI.
Dimanche dans la capitale française, des ministres arabes ont rencontré John Kerry. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Saâdeddine El Othmani, était de la partie. Le sujet principal de la réunion était la Syrie, sauf apparemment pour le PJDiste. Dans des déclarations à la MAP, le ministre a relégué au second plan les préparatifs de la frappe aérienne occidentale contre Bachar el-Assad pour