Encore une fois, la corruption plombe le classement du Maroc dans l’indice de Transparency international. Non seulement le pays est très mal classé mais il continue sa chute, perdant ainsi trois places par rapport à 2012.
Pour le secrétaire général du CNDH, il n’y a aucun détenu politique au Maroc. Il y a 17 mois, le ministre de la Justice avait tenu les mêmes propos. Les ONG des droits de l’Homme s’inscrivent en faux contre ces affirmations.
Les hispanophones au Maroc sonnent le tocsin. L’avenir de la langue de Cervantès dans l’enseignement public est, selon eux, en danger. Elle est en perte perpétuelle, de terrain face au français, au point qu’une majorité des enseignants touchent leurs salaires mais ne travaillent pas à cause du manque d’élèves souhaitant apprendre le castellan.
Apparemment, les Etats-Unis auraient réussi à convaincre le Maroc et l’Algérie d’épargner la coordination sécuritaire sur certains dossiers hautement sensibles, des aléas de la politique. Les deux pays, malgré les tensions, coopèrent activement sur le dossier du terrorisme.
Les attentats terroristes du 11 mars 2004 de Madrid ont balisé le terrain pour l’amorce d’une coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne. Actuellement, les deux pays passent à la vitesse supérieure et annoncent la création d’un Comité stratégique réunissant leurs deux polices.
Entre certains ministres du PJD et les fonctionnaires de la Justice, la relation est très tendue. Hier, alors que les avocats manifestaient devant le parlement contre Mustapha Ramid, un juge a porté plainte contre Abdelilah Benkirane devant la cour de cassation.
Les Israéliens appréhendent les propositions de loi incriminant toute initiative de normalisation avec eux. Cette fois, c’est le directeur du Simon Wiesenthal Centre, pourtant une ONG américaine mais proche de la droite israélienne, qui monte au créneau et adresse une lettre au roi Mohammed VI, pour solliciter son intervention.
Les démocrates américains n’ont pas de chances avec les députés PJDistes. Les islamistes viennent de décliner une subvention financière du National Democratic Institute parce qu’elle est contraire à la loi organique sur les partis politiques. Détails.
Le projet de loi sur le travail domestique n’a pas encore vu le bout de tunnel. Après des années d’attente sous le cabinet Abbas El Fassi, le voilà finalement adopté, en mars dernier, par le gouvernement Benkirane. Une fois soumis en première lecture à la Chambre des conseillers, elle l’a renvoyé au CNDH pour que celui-ci donne son avis. Hier, l’organisme public a rendu ses propositions. Détails.
Nouvelle audience du procès du drapeau du consulat algérien arraché par un Marocain, durant laquelle le mis en cause n’a pas nié les faits qui lui sont reprochés. Le verdict est prévu le 5 décembre.