Les morts ne sont pas traités sur le même pied d’égalité. A Rabat, il y a le cimetière des riches et ceux des pauvres. Le premier connaît des problèmes d’espace alors que la demande est de plus en plus grande. Le remède consiste, selon un élu local, à construire une nécropole exclusivement réservée aux VIP.
Après des semaines de calme, de nouveaux heurts se sont produits à Laâyoune. Ils coïncident avec la visite dans la région, d’une délégation de diplomates étrangers accrédités.
Après plusieurs reports et de long mois d’attente, le gouvernement examine enfin, le projet de loi des banques islamiques. Un premier pas qui nécessite, encore, le feu vert du parlement avant d’être publié au Bulletin officiel.
Les livres, les conférences et les sorties médiatiques d’Abdellah Taïa suscitent souvent la polémique au Maroc. Son premier film «l’armée du salut» ne devrait pas déroger à cette règle. L’œuvre a, d’ailleurs, été sélectionnée au festival national du film de Tanger.
L’USFP demande une intervention du ministère des Affaire islamiques pour éviter que les mosquées ne soient «le siège d’un parti politique ou d’un mouvement prosélytiste». Sans nommément les citer, le parti de la Rose fait une allusion plus que transparente au PJD et au MUR. L’Istiqlal de Hamid Chabat a bien entendu applaudi l’initiative.
Al Adl wal Ihassane et son nouveau tandem dirigeant, Abbadi-Arsalane, tendent la main aux factions de gauche, non-encore adoubée par le Makhzen. Ils leur proposent de joindre leurs efforts en vue de mettre un terme à «l’emprise de l’institution monarchique sur la vie politique».
La relation entre le PJD et une partie de l’entourage royale traverse-t-elle une mauvaise passe ? Si Benkirane a opté pour le silence, ses proches fidèles se chargent de dire tout haut ce que le Chef du gouvernement pense tout bas. En l’espace de cinq jours, ils ont multiplié les sorties médiatiques, laissant entendre que tout n’est pas rose.
Comme en 2010 et 2013, des jeunes de Melilla, issus de la communauté marocaine, ont été à l’origine d’affrontements avec les forces de l’ordre. Encore une fois, c’est la sélection des bénéficiaires de postes d’emploi saisonniers dans le secteur public qui a déclenché ce mouvement de colère.
En l’absence de réactions de la part des représentants de l’islam officiel au Maroc, Conseil supérieur des oulémas, ministère des Affaires islamiques ou la Ligue Mohammadia des oulémas, condamnant les fatwas excommunicatrices prononcées par des religieux abonnés à Youtube, le groupe des députés du PAM a déposé une proposition de loi incriminant ces dérapages verbaux.
Après des mois de tension, des représentants de partis algériens peu connus sur la scène politique locale ont visité le Maroc. Un déplacement complètement éclipsé par les propos très menaçant du président de la Chambre basse du parlement algérien à l'égard du royaume.