Elles se réveillent à l’aube et ne se couchent que très tard le soir. Elles ne dorment toujours que d’une oreille, prêtes à anticiper les besoins des membres de la famille dont elles ne font pas partie. Elles ont onze ans en moyenne.
Lundi dernier s’est tenu à Marrakech le Conseil mondial des rédacteurs en chef. C’était la première fois dans un pays arabe, la deuxième dans le monde musulman après la Turquie en 2004. Un événement dans lequel certains professionnels du secteur voient l’expression d’une certaine reconnaissance par la presse internationale à l’endroit de la presse nationale. Surtout que ledit conseil est une entité de la World of Newspapers (WAN) qui regroupe quelque 18000 publications à
Il faut commencer tout d’abord par rendre hommage aux rédacteurs du Rapport de Développement Humain, qui ont analysé 50 ans de développement humain au Maroc (1955-2005), et ont élaboré des perspectives pour 2025. C’est le travail scientifique d’une centaine de personnes indépendantes, pendant deux ans, et qui a donné lieu à 16 rapports thématiques, 75 contributions individuelles, et l’évolution de 100 indicateurs sur 50 ans.
Le Maroc évolue dans un contexte national et international mouvants et interdépendants. Il répond comme, tout Etat, à des exigences politiques, économiques et sociales qui participent à sa mutation.
C’est une chose positive de voir les autorités marocaines affirmer haut et fort leur volonté de rompre avec les pratiques anciennes, et de chercher à insuffler un souffle nouveau aux relations complexes et tumultueuses qu’elles entretiennent avec les marocains et leurs descendants vivant à l’extérieur du pays. Tous, nous savons que si cette relation est reconstruite sur des bases saines et transparentes, chaque partie en retirera le meilleur bénéfice.
Il n’est certes pas concevable de prétendre à une exhaustivité, en restreignant les Marocains, résidant à l’étranger, à une population sociologiquement homogène et uniforme.
Après le Rwanda et l'Afrique du sud, le Maroc décide à son tour d'affronter à découvert et sans complexe les démons de son passé. En vue de les exorciser. Une décision courageuse et qui constitue une expérience inédite dans le monde arabo-musulman.
Seules quelques semaines nous séparent de la sortie nationale de Marock. Pourtant, une question revient incessamment : Marock est-il marocain ? Après le «débat» qu’il a suscité lors du Festival National du film à Tanger, les uns et les autres se sont peu à peu calmés. Mais un communiqué du Syndicat du théâtre marocain paru dans le journal Attajdid remet la polémique au devant de la scène.
Le recours devant la Cour suprême de Rabat en 2002, assignant en justice le Premier Ministre de l’époque, Abderrahmane Youssoufi pour l’exclusion des marocains résidant à l’étranger (MRE) des élections, a ouvert une vaste offensive pour l’obtention du droit de vote. Cette offensive a été menée par le milieu associatif marocain à l’étranger pour l’essentiel. Les partis politiques ont encore une fois démontré leur incapacité à relayer les préoccupations citoyennes. La