Les récentes émeutes qu’a connu une partie des banlieues françaises ont provoqué la « condamnation » chez une large partie de l’opinion publique française. Vue comme un caprice de voyous refusant de « s’intégrer » à l’universalisme français, cette révolte que certains chantres du républicanisme chauvin ont qualifié d’ « intifada des banlieues » (1), n’a pas provoqué le débat escompté.
Un film tant attendu, et une énigme que beaucoup de personnes ont essayé d’élucider à travers de nombreux écrits sur le sujet. Mais un film sera-t-il suffisant pour assouvir toutes les soifs ? Apparemment non. D’une part, à la sortie des salles les discussions continuent et d’autres parts, Bachir le fils de Mehdi Barka réclame toujours la vérité sur la disparition de son père.
Le 18 novembre 1955, le Roi Mohammed V remontait sur son trône pour annoncer la fin du protectorat et par la même occasion «l’aube de l’Indépendance». Cinquante ans après, le Maroc retrace les grandes lignes de cet acquis pour lequel nombre de sacrifices ont été présentés. Le pays est en fête, les commémorations sont à la taille de l’événement, mais une seule question taraude les esprits : Quel bilan pourrait-on faire de ces cinquante années d’indépendance ?
Les protestations violentes émises par les banlieues françaises, au regard de l’histoire de l’Hexagone, ne sont pas des manifestations exceptionnelles. En France, elles s’inscrivent dans une longue tradition. Le quotidien britannique, The Independent, l’a pertinemment rappelé, en ces termes : « A partir de l'assaut de la Bastille, l'image de Paris est désormais inséparable de celle de la Révolution française. Sanctifiée dans les paroles de la « Marseillaise », cette
Les événements des banlieues font émerger toutes sortes de commentaires et de réactions, que ce soit au niveau national ou international.
Il y a un mois le Maroc a fait la une des médias européens pendant plusieurs jours. La raison n’est pas la découverte de puits de pétrole quelques part dans l’est d’Errachidia, mais les attaques perpétrées par les immigrants subsahariens contre la forteresse « Europa » et ce à partir du territoire marocain. En l’espace d’une semaine l’opinion publique a vu défiler des images choquantes. Les médias européens et à leur tête les espagnols ont saisi la balle au bond pour
Analyser les événements de Clichy-sous-Bois sans le poids de l’Histoire c’est les dépouiller de leur consistance, les inclure hâtivement dans des conclusions souvent dénuées de sens.
Cela fait quarante ans que l’affaire Ben Barka est dans l’ombre, quarante ans que la famille du disparu espère que l’énigme soit résolue. L’affaire suscite toujours autant d’intérêt ; les questions sans réponses demeurent nombreuses et la réalité prend l’allure d’un polar…