Le Parti de la Justice et du développement (PJD) pourrait être la première victime des manifestations de ce 20 février au Maroc. Trois cadres de ce parti dit «islamiste» ont démissionné de son Secrétariat général. Il s’agit de Mustapha Ramid, Lahbib Choubani, et de Hamieddine. Des oppositions de vues sur la marche organisée ce dimanche seraient la cause de leur retrait.
L’appel à manifester ce dimanche 20 février a trouvé un écho favorable dans plusieurs villes du Royaume, malgré la tentative de manipulation de la part des médias officiels hier qui parlait d'une annulation pure et simple. Plusieurs vidéos permettent de constater que le mouvement a été réellement suivi par les populations…
Le film des manifestations de ce 20 février au Maroc en temps réel sur Yabiladi.com. Nos reporters vous rapportent l’évolution des événements dans trois villes : Rabat, Casablanca et Taza.
La culture frauduleuse du cannabis au Maroc est en baisse depuis quelques années. C’est ce qu’affirme L’Organisme International de Contrôle de Stupéfiants (OICS) dans son dernier rapport. Les différentes actions menées par le Royaume dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue se seraient intensifiées ces dernières années.
L’information a été confirmée ce samedi, Miloud Chaâbi, l’un des plus importants hommes d’affaire au Maroc, vient d’annoncer sa participation à la manifestation de demain à Rabat, avec son fils Faouzi Chaâbi. Le député à la chambre des représentants et président du Conseil de l'arrondissement de Souissi à Rabat a accepté de répondre, avec beaucoup de franchise comme
Alors qu'elle n'avait jamais relayé les manifestations, la MAP a publié un communiqué selon lequel trois des organisateurs auraient annulé l'appel à manifester le 20 février. Une information partiellement fausse puisqu'un des organisateurs mentionnés a démenti. D'autre part, les acteurs associatifs et d'autres organisateurs ont maintenu leur appel. Certains affirment que leurs comptes Facebook ont été piraté. Le risque
Tous les manifestants du 20 février au Maroc ont appris avec beaucoup de peine la non participation du roi Abdallah d’Arabie Saoudite à la marche prévue dans plusieurs ville du Royaume.
A la veille des manifestations prévues dans diverses villes du Maroc ce dimanche 20 février 2011, les chaines marocaines semblent étrangement indifférentes aux évènements. Aucune allusion n’apparait dans les journaux télévisés, même aux heures de grande écoute. Les journalistes marocains semblent pourtant se mobiliser pour la libre circulation de l’information.
Ahmed Réda Benchemsi, ancien directeur du magazine TelQuel, vient de briser une longue période de silence pour déclarer –avec beaucoup d’émotions- son soutien et sa fierté avec le mouvement du 20 février. Une position qui tranche avec l’édito de Karim Boukhari, nouveau directeur de TelQuel. L’ex magazine de Benchemsi s’est illustré dans le conformisme ces dernières semaines, alors que même Maroc
La question de savoir si les révoltes et révolutions qui touchent le monde arabe actuellement s’arrêteront aux portes du Maroc ou non anime la presse marocaine et internationale. Pour le politologue marocain Mohamed Tozy, spécialiste des mouvements religieux et du système politique au Maroc, il est trop tôt pour trancher. Sur beaucoup de critères, le Maroc a de meilleures dispositions que ses voisins pour gérer des crises sociales.