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Saïd Chaou sera jugé pour trafic international de stupéfiants et non pour ses activités politiques

Le gouvernement des Pays-Bas précise que Saïd Chaou sera jugé au Maroc pour l’accusation de «trafic international de stupéfiants» et non pour ses activités politiques. Détails.

Publié
Said Chaou / DR
Temps de lecture: 2'

Le ministère néerlandais de la Justice a demandé des «garanties» de la partie marocaine avant de procéder à l’arrestation de Saïd Chaou, indique un média à Al Hoceima qui cite un communiqué dudit ministère.

Le département affirme que le dossier du parrain financier du «Mouvement du 18 septembre pour l’indépendance du Rif» sera soumis devant un tribunal qui prononcera ensuite son verdict sur les accusations portées à l’encontre de l’ancien député du PAM.

Le ministère assure également que Chaou a le droit de recourir en appel la sentence de la justice. Et de préciser que le suspect sera poursuivi pour trafic international de stupéfiants et non pour ses activités politiques.

Selon La Haye, Chaou passera sa peine d’emprisonnement aux Pays-Bas

La porte-parole du département de la Justice, Karen Timmink, a déclaré à l’AFP que «l'arrestation a eu lieu car le Maroc nous a assuré que Saïd Chaou ne sera jugé que pour le chef d'accusation de trafic international de stupéfiants et non pour ses activités politiques, et qu'en cas de peine de prison, il pourrait l'effectuer aux Pays-Bas».  

Par ailleurs dans son communiqué, le ministère de la Justice mentionne que les Pays-Bas n’extradent ses ressortissants qu’à la condition qu’ils purgent leurs condamnations dans les prisons néerlandaises. Saïd Chaou est porteur de la nationalité néerlandaise.

Au Maroc ce point passe inaperçu. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, ne l'a pas évoqué lors de son point de presse d’hier.

Samedi, le ministère marocain des Affaires étrangères a précisé dans un communiqué qu’il «a été clairement signifié aux autorités néerlandaises qu’il est impératif que des mesures concrètes et urgentes soient prises à l’encontre de ce trafiquant et mercenaire de l’agitation».

Saïd Chaou faisait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par la justice marocaine, pour «association de malfaiteurs» depuis 2010, et «trafic international de stupéfiants» depuis 2015.

Chaou avait fui le royaume en 2010 dans le sillage du démantèlement du réseau du baron de drogue Zaïmi.

Blanche colombe
Fecha : le 30 juin 2017 à 18h14
Il faut le juger au Maroc et s'il y a privation de liberté, exiger l'incompressibilité de la peine et son exécution intégrale.Le Maroc n'extrade pas non plus ses ressortissants. Pour rappel : Avant d'être Néerlandais, il était Marocain (respect de la préséance !) Si les néerlandais veulent le récupérer quand même, nous n'allons pas en faire un casus belli .S'ils veulent l'entretenir durant la durée de son incarcération, pas de problème. La déchéance de la nationalité Marocaine devrait être prononcée au cas où il veut exécuter sa peine dans son pays d'adoption. Si les Néerlandais le souhaitent, on peut leur envoyer une cargaison de voyous et autres trafiquants toutes les semaines , ils veulent tous être Néerlandais.
FATEM95
Fecha : le 30 juin 2017 à 09h22
L'essentiel est qu'il passe devant un tribunal. Les européens tournent autour du pot. Tout cela, ils le savaient mais ils trouvent des parades pour sauver la face. Ils font des obstructions pour des questions de "principe" mais ils réfléchissent après. Alors ils essaient de trouver des portes de sortie.
motao-1
Fecha : le 30 juin 2017 à 04h35
Said Chaou est un bandit, ce n'est pas de la politique qu'il faisait comme nous le veulent faire croire les hollandais, c'est l'apologie au terrorisme contre le Maroc qu'il faisait et finançait en même temps avec l'argent de la drogue.
Dernière modification le 30/06/2017 09:22