L’examen périodique du Maroc, du 22 au 25 mai, devant le CDH, à Genève, a donné lieu à 148 recommandations. Rabat en a accepté 140, refusé 7 et rejeté une. Elles concernent la situation des femmes, le mariage des mineurs, la polygamie et le Sahara.
Après la polémique sur l’interdiction de la diffusion sur 2M de la publicité du loto et autre totofoot, voilà que les députés du PJD entendent bien la relancer en visant cette fois les boissons alcoolisées.
La finance islamique part à la conquête du Maroc. Après des années de refus catégorique d’autoriser les banques vertes, le royaume est sur le point de faire des concessions. Sentant le vent tourner en leur faveur, ces institutions financières commencent par la réalisation d’une étude.
Sur la route qui le mène à Casablanca, nous avons pu joindre par téléphone Khalid Gueddar. Quelques heures auparavant, le caricaturiste venait juste d’être libéré. Son procès s’ouvrira le 13 juin, non pas pour avoir publié une caricature d’un membre de la famille royale mais pour «état d’ébriété sur la voie publique» et «insultes aux policiers».
La France de Hollande tient à ce que rien ne perturbe ses relations avec le Maroc et l’Algérie. En ces temps de grave crise économique, ses deux pays offrent de réelles opportunités pour les investisseurs de l’hexagone et du coup des postes d’emplois. Deux marchés prometteurs que Paris traite avec tous les égards.
Après l’accalmie sur le front de l’affaire du suicide d’Amina Filali, voilà que surgisse une nouvelle polémique entre Bassima Hakkaoui et la société civile. La ministre a accusé les ONG de ternir l’image du Maroc à l’étranger.
Le projet de loi sur les «garanties fondamentales accordées» aux militaires commence à occuper plus d’espace et susciter davantage de débat sur la scène politique marocaine. Certains de ses articles sont en totale contradiction avec les recommandations de l’IER. L’instance avait fait de la lutte contre l’impunité son principal cheval de bataille. Le CNDH est appelé à donner son avis.
Il semble qu’après quatre mois de gouvernement, le PJD commence à donner des signes d’essoufflements. La cohésion entre ses composantes, autrefois véritables force des islamistes, n’est plus la même. Certaines décisions du gouvernement dirigé par Abdelilah Benkirane ne recueillent pas l’unanimité auprès de membres influents de la direction de la formation islamiste, causant de petites frondes, la
Le dossier des détenus salafistes est loin d’être clos. La libération, février, des têtes d’affiche de ce courant n’est que l’arbre qui cache la forêt. Il y a encore environ 1000 prisonniers islamistes dont certains sont en grève de la faim depuis le 9 avril. Des ONG sonnent le tocsin.
Les demandes de mettre un terme aux baisemains et à la prosternation viennent d’être remises en selle par Ahmed Raissouni. Un religieux qui entend se positionner comme le «Qardhaoui» marocain.