Après le silence des premiers jours de l'éclatement du Danielgate, voilà que le gouvernement tente de rattraper son retard. Benkirane veut savoir la partie qui a donné les ordres aux forces auxiliaires de charger les manifestants opposés à la grâce royale dont a bénéficié l’Espagnol. Ne recevant aucun écho de la part de son ministre de l’Intérieur à sa demande, le titulaire de la justice
Sans contestation, la Danielgate trône sur l’actualité au Maroc. Chaque jour qui passe apporte son lot de nouveautés, contraignant les possibles protagonistes dans cette affaire à briser leur silence. Fouad Ali El Himma en fait partie. Des «jeunes de la région de R’Hamna», le font à sa place sur facebook, ils se mobilisent pour la défense du conseiller du roi.
Octobre 2011, la justice condamne l’auteur présumé de l’attentat d’Argana à la peine capitale. Depuis, il n’a cessé de clamer son innocence, estimant qu’il est juste un bouc-émissaire. Après une lettre adressée au roi, il y a quelque mois, Adil El Otmani récidive par un nouveau communiqué dans lequel il avance qu’il aurait refusé de l’argent pour endosser la responsabilité
Comme dans d’autres occasions similaires, la Fête du trône de 2013 n’a pas dérogé à la règle. Une série de décorations ont été attribué par le roi Mohammed VI. Deux en particuliers pourrait attirer l'attention des militants anti-sionistes et défenseurs de la cause palestinienne.
Le Maroc tente de redorer son image auprès des communautés migrantes. De gendarme de l’Europe, il veut se convertir, au moins sur le plan juridique, en un défenseur des droits des travailleurs étrangers vivant sur son territoire. Le gouvernement est sur le point -c’est juste une question de jours- de signer la convention internationale de 1949 accordant protection aux employés étrangers dans le royaume.
Nouvel épisode de tension dans les relations maroco-mauritaniennes. Cette fois le différend ne concerne pas la question du Sahara occidental ou un nouveau refus du président Ould Abdelaziz de recevoir un responsable marocain, comme c’était le cas avec Abdellah Baha, mais le secteur des transports, notamment les airs.
En 2000, le roi Mohammed VI reconduisait jusqu’à fin 2013, l’exonération fiscale pour l’ensemble du secteur agricole. Cette fois, il le fait mais en excluant les propriétaires de grands domaines. Une première au Maroc puisque depuis l’indépendance, la profession a toujours bénéficié de cette grâce royale.
Le cabinet Benkirane a plus d’une année et sept mois d’existence. Une période suffisante pour que les premiers résultats de sa politique, fassent jour. Mais les Marocains attendent toujours. Les ministres du PJD, soutenus par tout l’appareil du parti, continuent d’accuser les précédents gouvernements de leur avoir légué un Maroc dans une situation chaotique. Ne partageant pas cette ligne de conduite, le roi Mohammed
La question du Sahara fut un axe nodal du discours du trône, prononcé aujourd’hui par le roi Mohammed VI. Contrairement aux précédentes occasions, la politique de la main tendue du Maroc au voisin de l’Est de normalisation des relations ou de réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994, a été abandonnée.
Le feuilleton Chabat contre El Ouafa vient de connaître un nouvel épisode. Il n’est, d'ailleurs, pas l'ultime. L’homme fort au sein du parti de la Balance vient d’expulser le ministre de l’Education nationale. Une mauvaise décision, sachant qu’elle bénéficie, surtout, à ses détracteurs au sein de l’Istiqlal, au PJD de son grand rival Benkirane et à la carrière politique d’El Ouafa qui se