Abdelilah Benkirane vient de souffler sur les braises des tensions entre l’Algérie et le Maroc. Le secrétaire général du PJD estime que la proximité du Maroc avec l’Afrique dérange certaines parties, une allusion plus que transparente à l’Algérie. Sur ce registre, le chef du gouvernement n’est, d’ailleurs, pas à son premier coup d’essai.
C’est la première fois depuis la chute du régime de Kadhafi, voilà presque 18 mois, qu’une représentation diplomatique du royaume est la cible d’une attaque armée menée par des inconnus. C’est dire le climat d’insécurité qui prévaut dans ce pays.
Les demandes des Sahraouis observant un sit-in ouvert devant la délégation du HCR dans les camps de Tindouf, ont enfin trouvé une écoute attentive au sein du HCR. Toutefois, l'organisme onusien aura-t-il assez de pouvoir pour répondre aux doléances de ces jeunes, sans froisser le Polisario et Alger ?
La diplomatie française multiplie les interventions médiatiques autour de la crise avec le Maroc. En revanche, celle du Maroc se mure dans un silence absolu. Pour contraindre les deux ministres chargés de ce dossier à donner des explications, les députés comptent les convoquer devant une commission au parlement.
La tension entre Rabat et Paris vient de franchir un seuil très critique et inattendu. Dans la soirée du mercredi 26 février, le département de Mustapha Ramid a annoncé, et sans le moindre préavis, la suspension de tous les accords et conventions de coopération judiciaire avec la France. Une première.
Une délégation israélienne a participé, à Tanger, à une réunion des élus de la région euro-méditerranéenne, en présence de deux ministres du gouvernement Benkirane. Un événement qui n’a pas attiré sur lui la foudre des antis-normalisation.
La crise qui couvait pendant plusieurs mois au sein de l’USFP a fini par éclater. Les opposants à Driss Lachgar ont finalement opté pour l’officialisation de la naissance de leurs courants : «Ouverture et démocratie». Et c’est Ahmed Zaidi qui en sera le porte-parole. Sauf coup de théâtre, l’annonce devrait se faire vendredi prochain à Rabat.
Début février, un juge de l’Audience Nationale à Madrid avait lancé un mandat d’arrêt international contre l’ancien président chinois, Jang Zemin, pour génocide au Tibet. George W Bush, sera-t-il le prochain sur la liste ? Un autre magistrat de la même juridiction vient de relancer une plainte déposée, par deux Marocains, contre l’ex-président américain.
Apparemment, la tension diplomatique entre le Maroc et la France ne résulterait pas simplement des plaintes contre le patron de la DGST, Abdellatif Hammouchi. Les propos du roi Mohammed VI, tenus hier à Abidjan, annonçant la fin des chasses gardées en Afrique laissent entendre que la crise entre Rabat et Paris serait beaucoup plus profonde.
Le ministre de l’Education nationale, Rachid Belmokhtar, inquiète le PJD. Les députés de la Lampe ont mis en place une commission chargée de rédiger un rapport sur la constitutionnalité de l’accord signé avec le ministre français Vincent Peillon. Les islamistes considèrent ce nouveau partenariat comme un cadeau offert à la langue française au détriment de l’arabe.