Les partisans du Polisario mènent depuis des mois une campagne réclamant la nationalité espagnole aux Sahraouis originaires des camps. Ils demandent notamment qu'ils soient traités sur le même pied d’égalité que les juifs sépharades.
Les autorités marocaines craignent que des jihadistes passent entre les mailles du filet et contrôle de très près le retour des MRE de Libye au Maroc. Pour parer à toute éventualité, elles soumettent les personnes en provenance de ce pays à des interrogatoires.
Même absent physiquement de l’émission «Mobacharatan Maâkom», le roi est resté au cœur du débat. Chabat et Lachgar ne digérant plus que l’exécutif se présente comme étant le "gouvernement de Sa Majesté", les chefs du PI et l’USFP ont rétorqué que l’opposition est également de "Sa majesté".
Après le PJD, les conservateurs américains portent désormais un intérêt particulier pour Al Adl wal Ihsane. Un centre de recherche met en garde contre la marginalisation d’AWI et prône un dialogue entre le Palais et l’association interdite mais tolérée.
Nouvelle marche du Mouvement 20 février pour marquer son retour sur la scène politique. Dans le prolongement des thèmes soulevés par le M20F, cette fois l'organisation a choisi de battre le pavé pour la préservation des droits des retraités démunis.
Après sept mois de silence, le ministre de l’Education nationale est sorti de sa réserve. Il nie être l’auteur du projet de la généralisation du baccalauréat français au Maroc. Un message destiné aux islamistes du PJD pour reconsidérer leurs positions très critiques à son égard.
La diplomatie marocaine commence à s'intéresser aux différents mouvements sociaux de contestation en Algérie. Au Conseil des droits de l’Homme, le chargé d’affaire n’a pas hésité à traiter la gendarmerie algérienne en Kabylie, durant les événements du Printemps noir, de «force d’occupation».
La période de tolérance suite au Printemps arabe est terminé. Les "Ferrachas", qui ont profité pendant trois ans des effets de cette vague, doivent de nouveau faire face aux saisies des marchandises. Pour une meilleure revendication de leurs droits, ils ont mis en place une commission de coordination, annonçant par la même des marches à travers le royaume pour le 12 octobre.
L’"Etat islamique" a désormais son antenne au Maghreb. Elle est installée en Algérie et non en Tunisie. La proclamation de la nouvelle enseigne terroriste ne fait que confirmer l’imminence de la fin d’Al Qaida. "Daesh" prend ainsi le relais.
Al Adl Wal Ihsane surfe sur la vague de la réforme des caisses de retraites. La Jamaâ souffle le chaud et le froid. Si elle dénonce vigoureusement la politique du gouvernement sur ce dossier, elle n’annonce aucune grève et n'a toujours pas déclaré publiquement rallier un débrayage organisé par d'autres entités syndicales. Tout au plus, elle se contente de soutenir les «protestations responsables».