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Quatre vingt une personnes, présumées impliquées dans un trafic international de drogue ont été présentées à un juge d'instruction de la Cour d'Appel de Casablanca hier jeudi 22 janvier, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.
Le ministère de l'Intérieur annonçait le 13 janvier dernier, le démantèlement d'un « important réseau » de trafic de drogue vers la Belgique, les Pays-Bas via l'Espagne, animé par Mohamed Laghni. Le présumé narco-trafiquant « aurait bénéficié de la complicité de près d'une trentaine d'éléments de sécurité » selon le ministère de l'intérieur, des éléments appartenant à la Gendarmerie royale, à la Marine royale et aux Forces auxiliaires.
Ainsi entre le mercredi 21 et le jeudi 22 janvier, «un total de 81 personnes y compris des éléments de la gendarmerie, des forces auxiliaires et de la marine royale ont été présentées devant un juge d'instruction après leur inculpation par le parquet du tribunal de Casablanca » indique la même source judiciaire anonyme à l'AFP. On apprend, en outre, que c'est la première fois qu'autant de fonctionnaires des services de sécurité marocains sont impliquées dans une seule affaire de drogue de cette importance.
D'autres informations rapportées par la MAP qui cite un communiqué judiciaire affirme que « les recherches sont en cours, sous la supervision du parquet et dans le strict respect de la loi, pour élucider l'affaire et définir les responsabilités ».
Même si le ministère de l'Intérieur a affirmé que les superficies cultivables de cannabis ont diminué de plus de la moitié (de 134.000 ha en 2003 contre 60.000 ha en 2008), la partie contre les narco-trafiquants et leurs complices est loin d'être gagnée.
Ibrahima Koné
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