un rêve pour nous Maghrébins de retrouver le sens de fraternité A Tanger, en plein conflit algérien, l'Istiqlal, le FLN et le Néo-Destour se réunissaient Feu Allal El Fassi, fondateur du Parti de l'Istiqlal, fer de lance de la lutte maghrébine pour l'Indépendance. Il y a cinquante-neuf ans, Tanger accueillait la Conférence de trois partis maghrébins représentant le Maroc, la Tunisie et l'Algérie. Animés par les idéaux de l'unité et de l'intégration, ces formations politiques appelèrent à une union régionale.
Deux ans à peine après l'accession du Maroc et de la Tunisie à leur indépendance vis-à-vis de la France, les leaders de l'Istiqlal marocain et du Néo-Destour tunisien, en plus des dirigeants du FLN algérien alors en pleine guerre d'indépendance, se sont donnés rendez-vous au Palais Marshan dans la ville du Détroit, érigée en cette dernière semaine du mois d'avril 1958 en capitale maghrébine.
Le rêve de l'union maghrébine semble à portée de main. Les représentants des trois mouvements de libération nationale proclament solennellement la foi en l'unité du Maghreb et la volonté de la réaliser dès que les conditions s'y prêteront, "c'est-à-dire quand les forces françaises et étrangères auront évacué leurs bases de Tunisie et au Maroc et quand l'Algérie sera devenue indépendante". Initiative marocaine, la Conférence historique de Tanger traduit une volonté réelle de poser les premiers jalons du futur ensemble communautaire maghrébin, un rêve que les peuples de la région n'ont eu de cesse de caresser. Elle devient également le symbole d'une union régionale ayant contribué à réactiver les vieux réflexes de solidarité entre les peuples et à cimenter le sentiment d'appartenance à une communauté du destin. le 360[fr.le360.ma]
Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/04/17 20:57 par fikki.