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Physical a écrit:
certains disent que les voisins d'aujourd'hui ne sont plus ce qu'il était autrefois. autrefois ils s'entraidaient aujourd'hui chacun pour soi
partagez-vous ce point de vue ?
développer votre réflexion de manière structurée
Type de plan: plan composé (dialectique)
Texte argumentatif.
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NossiJasmin a écrit:
Mon père me disait toujours qu’en islam il est interdit de manger à ta faim si tu sais que ton voisin n’a pas de quoi manger. Et qu’en islam le voisin est comme un membre proche de la famille et tu dois entretenir de bonne relation avec lui.
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Citruss a écrit:
Mais de nos jours, tout le monde a la possibilité d'avoir un minimum pour vivre. Le RSA, les paniers Restos du Coeur, la CMU ... et j'en passe comme avantages.
Du temps de mes parents, y'avait rien.
==> Ma grand-mère paternelle a été veuve à 35 ans, 3 garçons presque adultes à nourrir. Mon père a fait des petits boulots qui n'étaient quasiment pas payés (genre travailler 50h par semaine comme aide-boulanger pour recevoir une baguette chaque jour, et ça, c'est quand il travaillait dans l'alimentaire).
C'est bien simple, elle a dû se prostituer. Y'avait ni RSA, ni pension de veuve (ou si peu), ni allocations familiales ...
==> Mon autre grand-mère a été veuve aussi de bonne heure. Une fille à charge. Pour ne pas se retrouver sans rien elle a accepté d'épouser mon grand-père qui lui a demandé de mettre sa fille unique de 17 ans à la rue, elle était assez grande pour se marier.
Elle n'a pas eu à se prostituer. Mais quel genre d'homme elle a épousé en retour pour ne pas se retrouver à la rue.
Un type qui l'a mise enceinte tous les ans, qui revenait ivre, qui tabassait tout le monde (il a même poursuivi un de ses fils avec une hache une fois, c'est dire la violence) et il a voulu marier ma mère de force aussi, elle a dû s'enfuir.
Alors entre voisins, oui, ça s'entraidait, bien entendu. Tout le monde était dans la même merde. Quand une voisine ne récupérait pas l'épouse et ses enfants d'à côté, elle en récupérait une autre. Tous les week-ends, c'était la même chose.
==> On prenait soin de l'idiot de la rue, de l'handicapé(e), des vieillards parce que si on ne le faisait pas soi-même, l'état ne leur donnait rien en échange.