Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
La tribu des tchambouli en nouvelle Guinée!
30 janvier 2015 23:46
Je suis intriguée par cette tribu vivant en nouvelle Guinée en Papouasie.

Un modèle sociatale où c'est la femme qui domine, qui va a la chasse, qui prend les décisions et les hommes qui restent a la maison a s'occuper des enfants, du ménage et a se faire beau pour leur retour de leur femme de l'extérieur. .


Imaginons la communauté maghrébine en mode tchambouli!!!

OK je suis Are you crazy mais j'ai envie juste d'imaginer mouloud entrain de faire le ménage, changer les couches de ses bambins, faire du pain matlour, et a se faire beau avant que zoulika rentre avec son gibier sur l'épaule perplexe
M
30 janvier 2015 23:56
Si les maghrébins étaient en mode "tchambouli" et les tchamboulis en mode "maghrébins", tu les trouverais bizarres aussi !

Tout dépend du modèle sociétal dans lequel on a grandi, vécu. Chacun a sa définition de la normalité !
31 janvier 2015 00:12
Citation
Marakkechia a écrit:
Si les maghrébins étaient en mode "tchambouli" et les tchamboulis en mode "maghrébins", tu les trouverais bizarres aussi !

Tout dépend du modèle sociétal dans lequel on a grandi, vécu. Chacun a sa définition de la normalité !


C'est juste inimaginable chez nous. Le machisme règne en toute puissance.
B
31 janvier 2015 00:14
Citation
Mdr!!! a écrit:
Je suis intriguée par cette tribu vivant en nouvelle Guinée en Papouasie.

Un modèle sociatale où c'est la femme qui domine, qui va a la chasse, qui prend les décisions et les hommes qui restent a la maison a s'occuper des enfants, du ménage et a se faire beau pour leur retour de leur femme de l'extérieur. .


Imaginons la communauté maghrébine en mode tchambouli!!!

OK je suis Are you crazy mais j'ai envie juste d'imaginer mouloud entrain de faire le ménage, changer les couches de ses bambins, faire du pain matlour, et a se faire beau avant que zoulika rentre avec son gibier sur l'épaule perplexe

Salam

Bah bientôt sa va être le cas juste dans la rubrique problème de couple y'a de plus en plus de femmes qui paye le loyer courses etc.... Et travail et y'a des hommes ils reste a la maison en train de regarder samhini ptdr

Donc c pour bientôt ptdrptdr
31 janvier 2015 00:14
les tchambouli ont tout chamboulé grinning smiley
[b]parce que rien n'arrive par hasard[/b]
31 janvier 2015 00:23
Citation
arosa a écrit:
Salam

Bah bientôt sa va être le cas juste dans la rubrique problème de couple y'a de plus en plus de femmes qui paye le loyer courses etc.... Et travail et y'a des hommes ils reste a la maison en train de regarder samhini ptdr

Donc c pour bientôt ptdrptdr


Tu m'as tué de rireeeeeee je suis plié. En faite c'est pas con car c'est réellement ça, on devient des tchambouli. Sauf qu'on se balade pas nuthumbs up
31 janvier 2015 00:25
Citation
Mdr!!! a écrit:
Tu m'as tué de rireeeeeee je suis plié. En faite c'est pas con car c'est réellement ça, on devient des tchambouli. Sauf qu'on se balade pas nuthumbs up


Pas nu, ça tu ne sais pas whistling smiley
31 janvier 2015 00:35
Tu es allée loin, il suffisait de descendre dans le sud pour tomber sur une culture où le matriarcat règne chez les Touaregs.

Seule la mère importe

Chez les Touaregs, la femme jouit d’un statut privilégié et le matriarcat est de règle. Les Touareg ne possèdent qu’une parenté, la parenté utérine : la généalogie est féminine. Le Targui connaît sa mère et la mère de sa mère, mais ignore son père. L’enfant appartient à la femme et non au mari ; c’est le sang de celle-ci et non celui de son époux qui confère à l’enfant le rang à prendre dans la tribu et dans la famille. Ainsi donc, n’est retenue que la descendance féminine. La notion de «père» est secondaire dans leurs récits traditionnels. Les tribus Touaregs se revendiquent tous de grandes femmes-ancêtres légendaires.

Des femmes libres et puissantes

«Dans la culture sahraouie nous ne considérons pas qu’il y ait de différence entre filles et garçons dans l’enfance. » Les femmes sahraouies jouent également un rôle actif dans leur lutte politique. En terre sahraouie, selon la vieille tradition, ce sont les femmes qui détiennent les hautes responsabilités. Elles peuvent être ministres ou des ambassadrices.

La mère possède la terre

S’il est un point sur lequel la société targuie diffère de la société arabe, c’est par le contraste de la position élevée qu’y occupe la femme comparée à l’état d’infériorité de la femme arabe. Non seulement chez les Touareg la femme est l’égale de l’homme, mais encore elle jouit d’une condition préférable. Elle dispose de sa main, et dans la communauté conjugale elle gère sa fortune, sans être forcée de contribuer aux dépenses du ménage. Aussi arrive-t-il que, par le cumul des produits, la plus grande partie de la fortune est entre les mains des femmes. Anciennement, lorsqu’il s’agissait de distribution territoriale, les terres attribuées à chaque famille étaient inscrites au nom de la mère. Le droit berbère accorde aux femmes l’administration de leurs biens ; à Rhât, elles seules disposent des maisons, des jardins, en un mot de toute la propriété foncière du pays.

Des amazones cultivées et courtisées

La femme targuie est monogame, elle a imposé la monogamie à son mari, bien que la loi musulmane lui permette plusieurs femmes. Elle est indépendante vis-à-vis de son époux, qu’elle peut répudier sous le plus léger prétexte : elle va et vient librement. Ces institutions sociales et les mœurs qui en découlent ont développé extraordinairement la femme targuie ; « son intelligence et son esprit d’initiative étonnent au milieu d’une société musulmane ». Elle excelle dans les exercices du corps ; à dos de dromadaire, elle franchit cent kilomètres pour se rendre à une soirée ; elle soutient des courses avec les plus hardis cavaliers du désert. Elle se distingue par sa culture intellectuelle : les dames de la tribu de Jmanan sont célèbres par leur beauté et leur talent musical ; quand elles donnent des concerts, les hommes accourent des points les plus éloignés, parés comme des mâles d’autruches. Les femmes des tribus berbères chantent tous les soirs en s’accompagnant sur le rebâza (violon) ; elles improvisent : en plein désert, elles font revivre les cours d’amour de la Provence.

Libre de son corps

La femme mariée est d’autant plus considérée qu’elle compte plus d’amis parmi les hommes ; mais, pour conserver sa réputation, elle n’en doit préférer aucun. « L’amie et l’ami, dit-elle, sont pour les yeux et pour le cœur et non pour le lit seulement, comme chez les Arabes ». Mais les nobles dames targuies ne sont point obligées de mettre leur conduite en contradiction avec leurs sentiments. Le mariage des Touareg n’est pas indissoluble, les couples peuvent se désunir facilement et les femmes convoler à de nouvelles unions.

Plus elle change de mari, plus son prestige est grand

En Mauritanie, les femmes touareg sont maîtresses des affaires familiales. Le mari apporte en dote la grande tente familiale, mais sa présence y est interdite si son épouse en est absente. Contrairement aux autres pays islamiques, plus une femme mauritanienne change de mari, et plus son prestige est grand. Elle peut divorcer pour le moindre prétexte, si par exemple elle ne s’estime pas assez gâtée par son mari.

Les femmes occidentales ont acquis un grand respect de la part des Sahraouis. Dans la plupart des cultures musulmanes, une femme divorcée devient une paria. Mais dans la culture sahraouie, elle est à la fois plus respectée qu’une vierge célibataire, et plus séduisante. ‘De toute évidence, une femme qui a déjà une expérience vaut mieux qu’une femme qui vous devez former en matière de relations avec les hommes, explique un mari nouvellement marié ‘ (pour la troisième fois).

Le divorce n’est pas très onéreux ni très difficile dans le Sahara, les conjoints se mettent habituellement d’accord sur le fait qu’il ne s’entendent plus, et le mari préfère partir. Trois mois après le divorce, l’ex-femme tiendra célébrera son nouveau statut unique. Mais ça ne dure pas longtemps : un nouveau prétendant se présente habituellement à la fête.

Elles possèdent tout : liberté sexuelle, garde d’enfants, bien mobiliers…

Chez les Touareg, les femmes jouissent d’une liberté de choix dans l’implication sexuelle, et poursuivent activement leurs préférences amoureuses. Elles peuvent avoir des visiteurs masculins quand leur maris sont absents. Les femmes conservent également la garde de leurs enfants après le divorce. Les enfants sont sous la responsabilité financière de leurs pères, mais ils sont considérés par la nature et par la coutume comme appartenant à leur mère. Les tentes et leurs meubles sont la propriété personnelle des femmes. Quand une femme veut divorcer, elle prend le lit (le lit seulement dans la tente). Si elle est gravement malade, elle prend la tente entière, ainsi, le mari n’a plus de place où dormir, il doit trouver refuge auprès de sa mère.

Le statut de la femme targuie

*Extrait de “ Le statut privilégiée de la femme touarègue et son évolution actuelle, survie d’un matriarcat », de Faïza SEDDIK ARKAM
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook