Citation
massouach a écrit:
C'est la blague de l'année mrd.........
Et un taux de chômage de 10,9 %
Le taux de chômage au niveau national s’est accru de 0,5 point en 2005, passant de 10,4% a 10,9%. Faisant état de cette évolution, le HCP précise que le marché de l’emploi national a pâti du ralentissement de l’économie rurale et n’a enregistré qu’une création nette annuelle de 36.000 emplois, au troisième trimestre 2005.
Source:[www.lopinion.ma]
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massouach a écrit:
C'est la blague de l'année mrd.........
Et un taux de chômage de 10,9 %
Le taux de chômage au niveau national s’est accru de 0,5 point en 2005, passant de 10,4% a 10,9%. Faisant état de cette évolution, le HCP précise que le marché de l’emploi national a pâti du ralentissement de l’économie rurale et n’a enregistré qu’une création nette annuelle de 36.000 emplois, au troisième trimestre 2005.
Source:[www.lopinion.ma]
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zaki7 a écrit:
Le taux de chomage global est la moyenne entre le chomage rural et le chomage urbain, ce dont vous parlez est le chomage urbain qui peut facilement atteindre les 20 ou 25%. quand on rajoute le chomage rural et on fait la moyenne, on retombe dans les 12%. Cela ne nous empechera tjs pas de voir dans les villes les 25% de chomeurs. Mathematiquement parlant et vu qu'il y a plus de marocains dans les campagnes que dans les villes, je vous laisse a vos calculatrices...
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massouach a écrit:Citation
zaki7 a écrit:
Le taux de chomage global est la moyenne entre le chomage rural et le chomage urbain, ce dont vous parlez est le chomage urbain qui peut facilement atteindre les 20 ou 25%. quand on rajoute le chomage rural et on fait la moyenne, on retombe dans les 12%. Cela ne nous empechera tjs pas de voir dans les villes les 25% de chomeurs. Mathematiquement parlant et vu qu'il y a plus de marocains dans les campagnes que dans les villes, je vous laisse a vos calculatrices...
Ah bon, vous semblez être un expert.
Pouvez vous nous dire comment sont comptabilisés les demandeurs d'emplois en milieu urbain et rurale?
Comment faites vous pour avancer un taux de 20 à 25% pour les villes et moins dans les campagne?
Et comment expliquer vous que le Haut Commissiriat au Plan, le même qui a rédigé le rapport "50 ans de développement humain et perspectives 2025" nous dit que la pauvreté est 3 fois plus élevé dans le monde rurale que dans le monde citadin?
C'est pas le HCP qui a fait le rapport dont tu parles. Arrêtes d'induire les gens en erreur alors qu'il suffit d'aller sur le site www.rdh50.ma pour s'en appercevoir.
"Quatre millions de Marocains vivent en dessous du seuil de pauvreté
28.01.2006 | 16h27
Selon les résultats du recensement 2004, la pauvreté a reculé de manière significative au Maroc. La pauvreté de masse qui a prévalu, entre 1960 et 1970, s'est réduite pour devenir une pauvreté relative s'établissant à 14,2% en 2004 contre 16,5% en 1994 et ce, grâce à l'évolution générale des conditions de vie de la population.
Cette baisse du taux de pauvreté a été plus marquée en milieu urbain qu'en milieu rural puisque ce taux, malgré son niveau relativement bas en milieu urbain, a perdu 2,5 points contre un point seulement en milieu rural. D'après le rapport général des «50 ans de développement humain et perspectives 2025», quatre millions de Marocains vivent en dessous du seuil de pauvreté relative (dépense annuelle inférieure à 3.235 DH en milieu urbain et à 2.989 DH en milieu rural), dont 3 millions dans les campagnes et 1 million dans les villes, et 25% des marocains sont économiquement vulnérables (consommation annuelle inférieure à 4.500DH).
Comme le prouvent les enquêtes et la première cartographie de la pauvreté récemment élaborée par le HCP (Haut Commissariat au Plan) et la Banque mondiale, la pauvreté reste un phénomène foncièrement rural : 50% des communes rurales ont un taux de pauvreté supérieur à 20%, et ce taux dans les campagnes est presque 3 fois supérieure à celui des agglomérations urbaines (alors que ce rapport était de 1,4 en 1960 et de 2 en 1985). En outre, la pauvreté touche spécialement les femmes, les enfants, les jeunes et les populations aux besoins spécifiques.
Elle reste dans une large mesure un phénomène rural. Presque un Marocain sur quatre est pauvre dans les zones rurales par rapport à un sur dix dans les zones urbaines. Bien que la population rurale représente 46% de la population totale, 66% des pauvres vivent dans les zones rurales. Mais cela n'empêche pas que la pauvreté dans les régions urbaines est en croissance. La part des pauvres urbains est passée de 27% à 34% du nombre total des pauvres au cours des années 90, presque quatre fois plus vite que l'exode rural-urbain de la population.
Dans les zones rurales et urbaines, les pauvres ne sont généralement pas éduqués et ont des grandes familles, avec beaucoup d'enfants et peu de membres actifs. L'incidence de la pauvreté parmi les enfants est beaucoup plus élevée que pour les adultes ; 44% des enfants de moins de 15 ans sont pauvres contre 16% pour les adultes.
64% des pauvres sont illettrés (par rapport à 53% pour les non-pauvres) et la plupart des ménages pauvres ont un homme à leur tête. La pauvreté est très concentrée dans les régions du Centre et du Nord-ouest.
Elle est inégalement répartie, passant par exemple de 2,8% à Oued Ed Dahab-Lagouira (niveau le plus faible) à 20,5% dans le Gharb-Chrarda Bni-Hssen (niveau le plus élevé), 19,5% à Meknès-Tafilalt, 19,2% à Marrakech-Tensif-Al Haouz, 18,9% au Souss-Massa Draa et 17,9% à l'Oriental. Ce sont là les cinq régions où le niveau de pauvreté est le plus accentué.
En revanche, les régions du Grand Casablanca (3,5%) et de Rabat-Salé-Zemmour- Zaer (8%) restent relativement épargnées par le phénomène de pauvreté. Ces deux régions se situent dans l'axe industriel Kénitra-El Jadida où les opportunités d'offres d'emploi, et donc de revenus, sont importantes.
Au niveau national, la répartition des pauvres par secteur d'activité du chef du ménage montre que la plupart d'entre eux travaillent dans le secteur agricole (57%) suivi par les services (26%) et la construction (13%).
Dans les zones urbaines, 58% des pauvres travaillent dans le secteur des services alors que dans les zones rurales l'agriculture est la source de revenu prédominante pour 75% des pauvres.
En raison de la dynamique d'urbanisation au Maroc, les causes structurelles de la pauvreté urbaine et rurale sont intimement liées. Les ménages ruraux pauvres engagés dans des activités productives ont généralement l'accès à la terre agricole mais leurs terres sont petites, rarement irriguées et leur productivité est souvent faible, notamment dans les régions non irriguées.
En raison de la dynamique d'urbanisation au Maroc, les causes structurelles de la pauvreté urbaine et rurale sont intimement liées. Les ménages ruraux pauvres engagés dans des activités productives ont généralement l'accès à la terre agricole mais leurs terres sont petites, rarement irriguées et leur productivité et souvent faible, notamment dans les régions non irriguées.
En raison de l'absence de titres fonciers et d'enregistrement, ils ne peuvent pas obtenir de crédit bancaire et investir dans leurs propriétés. Ils essaient fréquemment de trouver d'autres sources de revenu, à l'aide de petits travaux, se déplaçant tout au long de l'année entre zones rurales et urbaines. Les populations pauvres urbaines font face à des privations multiples, tel que le manque d'emploi, l'accès inadéquat à la terre, au logement et aux services de base.
Outre les 19% de la population considérés «pauvres» (c'est-à-dire dont la consommation est inférieure au seuil de pauvreté), 25% de la population sont considérés «économiquement vulnérables» (ceux qui se situent au seuil de pauvreté ou à moins de 50% au-dessus du seuil de pauvreté). Ce groupe est extrêmement important à surveiller et à atteindre du fait qu'ils ne sont pas préparés à absorber des chocs, tels qu'une maladie familiale prolongée, la sécheresse ou la perte de travail et peuvent ainsi tomber dans la pauvreté.
De plus, c'est souvent ce groupe qui constitue la plus grande menace pour la stabilité sociale puisqu'ils luttent pour s'en sortir et sont souvent frustrés par l'inégalité – alors que les très pauvres se concentrent sur la difficulté journalière de satisfaire leurs besoins de base. Si l'on rassemble les «populations pauvres» et les «économiquement vulnérables», c'est environ la moitié de la population à qui il faut donner plus de possibilités pour participer à la croissance et avoir accès aux services de base."
source:[www.lematin.ma]