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TAHAR- SOUK: Communes- Enseignement et DERRO
a
18 avril 2008 11:14
Comme précédemment décrit sur les pages de ce forum, Tahar souk est le chef lieu de deux grandes tributs du nord du Maroc et plus exactement des pays des Jbala frontalières avec le RIF à savoir la tribut de Mernissa et la tribut de l'Ouergha. Elles sont séparées par loued Aziroun celui même qui deviendra tout au long de son parcours Oued Ouergha.
Les deux tributs regroupent plusieurs communes et un seule municipalité. A mernissa nous retrouvons: la municipalité de tahar souk et la commune de tameddite.
A l'Ouergha nous retrouvons la commune de Béni Ounjel/Tafraout et la commune de Fennassa bab Elhait.
Chacune de ces entités englobent un ensemble de douars qui forment à leur tour des Mechyakha qui a^partiennet toutes à la Caida de Tahar souk. Ce qui est vallable pour mernissa l'est aussi pour ouerhga.
Pour ce qui est de l'infrastructure de l'enseignement, il faut reconnaitre que tahar souk, contrairement aux autres agglomérations de la province de taounate a eu beaucoup plus de chance et ceci parcequ'elle faisait partie de la province de TAZA. Tahar souk a son Lycée, deux collèges, Une ancienne école primaire dattant des années 40 et plusieurs sécteurs scolaires avec des écoles satelleites dans tous les Douars pratiquement. Cette implantation avait été rendue facile par une accés facile à tous les dours grace à des chemins tertiaires ouverts lors des travaux du seul et unique grand projet de développeement du Rif Occidental au début des années soixante.
Ce projet a été inité par le gouvernement Marocain de l'époque en partenariat avec les pays de la CEE dans le but surtout de protéger le gharb des grandes crues de l'Ouergha surtout que la pluviométrie dans le Rif dépassait à l'époque les 1000 mm par an.
Rien qu'à mernissa, le projet a permis la mise en valeur de 2000 Ha par la plantation d'arbres fruitiers, oléagineux et forrestiers. Cette couverture végétale a changé non pas le look du territoir arborisé mais a permis aussi de rehausser le niveau de vie des habitants et leur a donné des tuyaux pour mieu rentabiliser leur terre. Le gharb en a certainement profité mais la région aussi surtout que l'erosion a presque été mise en veilleuse.
Je reviendrai au fil des interventions pour enrichir ce sujet.
J'espère que si >Nhabbladi se porte bien et qu'il me poussera à parler d'avantage car il est le mieux armé de nous tous pour le faire. Il est pratiquement un des rares personne de la région qui peut prétendre la connaitre. Merci infiniment pour le service qu'il est entrain de rendre à la région en la faisant connaitre au grand public.
N
18 avril 2008 19:31
Si Chihdi Bonjour,

Le projer Derro visait le développement rural du Rif occidental et à protéger le Gharb des grandes crues de l'Ourgha.
Mais la question sui se pose : Est ce que le DERRO n'est pas une sorte de projet de développement rural de Taounate qui est venu se substituer aux grands projets supprimés après l'indépendance comme la pépinière d'Ain Médiouna, les fermes d'Ourtzagh et Mja3ra et la ligne de chemin de fer entre Kénitra et Ourtzagh à Taounate qui -s'ils existaient encore- auraient contribués au développement rapide de Taounate.

Il y a le document officiel du Derro sur le site du FAO. Mais , il est payant et on peut le commander sur ce lien:

[www4.fao.org]

Voici le résumé concernant ce document:

Fiches techniques: conservation des sols (DRS), arbres fourragers. Developpement Economique Rural du Rif Occidental (D.E.R.R.O.) (Maroc) (French) FAO, Rome (Italy). Agricultural Services Div., Jan 1969, 81 p.; Accession No: 229551 ; Document type: FIELD DOCUMENT; Project: MOR/14, Report No: FAO-AGS--MOR/14, Fiche No: 8329551-F
N
18 avril 2008 20:00
Bonjour,


Il y a aussi le journal reporter qui écrit sur le DERRO en disant qu'il visait en plus des buts cités, d'éradiquer la culture du Kif à Taounate. Voici un extrait de l'article sur le Kif à Taounate

"Depuis les années soixante, les pouvoirs publics ont essayé d’éradiquer la culture du kif dans le Rif, le projet DERRO (Développement Economique et Régional du Rif Occidental) financé par les fonds de l’ONU et piloté par la FAO ne s’est intéressé qu’à la lutte contre l’érosion et la conservation des sols sans s’occuper du sort des populations concernées. Le programme DERRO proposait la plantation de l’amandier sur les terres où était cultivé le kif. L’absence d’une approche participative a favorisé l’échec du projet.

Selon une source de la région, Les agriculteurs eux mêmes venaient le soir et arrosaient les bourgeons d’amandiers avec de l’eau chaude pour saboter le projet."



La lecture de cet article laisse un peu d'ombre et les question qui se posent:

1- le Derro concerne-t il Taounate toute seule? car Taounate n'existe que depuis 1977 et le KIf au départ se cultivaient à Ketama dépendante d'Al Hoceima.

2- On sait que le Kif était uniquement cultivé au départ dans les alentours de Ketma qui dépendait de la province Al Hoceima. Alors dans les années 60, porrait-on trouver des cultures de Kif dans dans lieux qui dépendent actuellement de Taounate. En fait, l'auteur de l'article veut lier le DERRO et l'éradication du Kif qui devait exister à Taounate depuis les années 60. Il faut qu'il le prouve en donnant les lieux qui cultivaient le KIF et qui actuellement dépendant de Taounate.

3- l'auteur dit dans l'article: "Le programme DERRO proposait la plantation de l’amandier sur les terres où était cultivé le kif". Alors la question qui se pose est: Est ce que toutes les localités qui recevaient des amandiers à planter cultivaient du KIF? Moi, je ne pense pas. Dans ce cas, pourquoi l'auteur ne parle pas aussi d'Al Hoceima au lieux de parler de Taounate seule car la culture du Kif est essentiellement à Ketama dépendant d'Al Hoceima.

C'est la marginalisation de Taounate qui a poussé les gens à cultiver le Kif et non autre chose. Il faut des projets sérieux de substitution afin d'éradiquer le Kif de tout le Nord.

Voici le lien pour l'article complet:

[www.lereporter.ma]
N
18 avril 2008 20:11
l'association Chantiers Jeunesse Maroc parle aussi du Derro et de la route de l'Unité entre Taounate et Kétama. Mais, je pense qu'ils ont une erreur sur le début de la construction de cette route qui est en 1957 et non 1956.

Voici le lien:
[cjmahfir.free.fr]
N
18 avril 2008 20:14
Le rapport national sur la mise en oeuvre de la convention de lutte contre la desrtification édité en 1999 parle du Derro aussi à la page 8:

[www.unccd.int]


Une question qui se pose: Quelle sont les localités qui ont bénificié du projet Derro à Taounate?
N
18 avril 2008 20:41
LE DERRO, PROJET DE DÉVELOPPEMENT DURIF OCCIDENTAL



Le projet de Développement Economique et Rural du Rif Occidental fut le premier projet intégré mené en zone de montagne depuis l’indépendance. Il couvrait les provinces de Tanger, Al Hoceima, Tétouan, Kénitra, Fès, Taounate, Chefchaouène, Taza, Boulmane, Nador.

Il a débuté en 1961 par la réalisation d’une étude sur la région et l’élaboration d’un plan de développement. Ses principaux objectifs sont:

– la lutte contre l’érosion sur les versants rifains afin de diminuer les risques d’inonda-tions fréquentes dans la plaine du Gharb;

–la lutte contre l’émigration par l’amélioration du niveau de vie de la population monta-gnarde, cet objectif devant être atteint d’une part en rénovant l’économie rurale (en modifiant les systèmes d’utilisation des terres et en modernisant les techniques agricoles),d’autre part en réalisant dans le pays un réseau d’infrastructures de base (concernant lesroutes, la santé, l’enseignement, etc.).

L’approche de développement adoptée dans ce projet consiste à coordonner et intégrerles aspects socio-économiques et techniques. Elle est basée sur des secteurs géographiques appelés Unités de Développement Rural (UDR) d’une superficie de 30000 à 80000 ha, chacune de ces unités étant constituée elle-même de zones de 2 000 à 6 000 ha appeléesles Périmètres de Développement Intégré (PDI).

Pour la période 1969-1980, les réalisations du projet DERRO ont concerné l’aménagement des terres (15200 ha), les cultures annuelles (48400 ha), l’entretien et le soin des plantations (56200 ha), les parcours et lesfourrages (28 600 ha), la petite hydraulique (2 800 ha), la DRS par des plantations frui-tières (35 200 ha) ou de nouvelles cultures (34 400 ha), les reboisements (26 600 ha),l’aménagement des ravins (37800 ha), les chemins d’exploitation (2000 km) et les bâtiments divers (386 unités)

Malgré ces réalisations considérables, il est apparu que le projet DERRO, complété par d’autres projets venus en aval, était un programme dont certains effets contrariaient les objectifs. Pour le seul cas de l’oued Mellah, les aménagements concrétisés en reboisement et en défense et restauration des sols « se sont faits au détriment de 42 % des terrescultivées (céréales et légumineuses) et de 82% des terres de parcours» (Yazami Ztait M.,1988), provoquant ainsi « la rupture de l’équilibre agro-pastoral ». D’autre part, malgrédes résultats intéressants, le développement de l’arboriculture fruitière et la lutte contre la dégradation du milieu physique ne peuvent pas être considérés comme suffisants pourfaire du DERRO un projet intégré ayant permis le développement rural global du Rif. Il n’a pas su éviter l’excès de centralisation des décisions, les administrations locales étantplus impliquées que les collectivités locales. Il n’a pas réussi à limiter l’émigration dans lesrégions de montagne concernées. Il n’est pas parvenu à modifier valablement l’utilisation des terres puisque des cultures non souhaitables subsistent toujours (voir, dans ce nu-méro, l’article de R. Grovel). Le programme en cours, sous l’égide de l’« Agence pour lapromotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du Nord du Royaume» (créée par le dahir du 16 août 1995) pourra-t-il dépasser ces limites et proposer des solutions plus adaptées, par des interventions plus concertées?

Pour tous les projets dans les montagnes marocaines, voir ce lien: [209.85.135.104]
a
10 juin 2008 15:25
Tahar souk et particulièrement le Douar Khandak Slane a perdu une de ses eminentes personnalités qui a contribué de loin et de près à la formation de la jeunesse locale et Nationale en la personne de Feu Si Mohammed Faricha que Dieu l'ait dans sa sainte mésiricorde. Il était honnete, intègre et courageux dans tous les domaines où il avait à s'exercer, Enseignant, Directeur , Syndicaliste et meme dans le domaine associatif - Il est plus connu à Casablanca ou il a exercé son métier au cours des 40 dernières années. Il avait quitté Tahar souk au début des années soixante pour Alhaoceima (Directeur d'école) et Tafrante (Directeur d'école)avant d'aterrir à Casablanca en tant que Directeur de l'école d'application . Il est mort en laissant derrière lui un riche patrimoine Humain parmi les siens.
Mes condoléances vont aujourd'hui à:
* Sa femme Mme Farricha Rahma
* ses fils et filles:
- Dr si Mohamed psychanaliste en France
- Si Said Expert comptable à casablanca
- Si Hatim Informatitien à casablanca
- Asmaa Avocate à casablanca
- Fatima Fonctionnaire à casablanca
- Noureddine à casablanca
Et le Valeureux cousin Alami Faricha si Ahmed Directeur à la compagnie Minière de Twissit à casablanca qui l'a épaulé lors de la phase finale de sa maladie.
sans oublier ses neveux cousins, beaux parents et amis particulièrement au sein de l'AMAMAEM à casablanca.
Nous sommes à dieu et lui nous retournerons.
d
1 janvier 2014 07:44
bonjour,

j'ai lu avec intérêt votre article...je suis née à Fès en 1950 et ai grandi à Tahar souk, que j'ai quitté à l'age de 7 ans.
Mes parents, monsieur et madame EMERY étaient instituteurs à l'école primaire ;ils y sont restés 10 ans! . Nous étions logés à l'école ; j'avais un frère et une soeur ;ces premières années ont laissé une empreinte extraordinaire. ,des souvenirs précis et impérissables... .mais je ne suis jamais retournée à Tahar Souk. C'est un vœu très cher.
Peut etre me répondrez vous ?

Bonne année 2014 ! Bonne journée!

majo Emery (duez est mon nom d'épouse.
R
5 janvier 2014 23:56
Citation
duez a écrit:
bonjour,

j'ai lu avec intérêt votre article...je suis née à Fès en 1950 et ai grandi à Tahar souk, que j'ai quitté à l'age de 7 ans.
Mes parents, monsieur et madame EMERY étaient instituteurs à l'école primaire ;ils y sont restés 10 ans! . Nous étions logés à l'école ; j'avais un frère et une soeur ;ces premières années ont laissé une empreinte extraordinaire. ,des souvenirs précis et impérissables... .mais je ne suis jamais retournée à Tahar Souk. C'est un vœu très cher.
Peut etre me répondrez vous ?

Bonne année 2014 ! Bonne journée!

majo Emery (duez est mon nom d'épouse.

Je suis de Tahar Souk

Pour Info Je Suis La

Tu Peus Ne Joindre Sur Page Facebook
r
18 décembre 2015 00:32
Tu peu me contacter Duez

je suis de Tahar Souk
p
17 février 2016 10:47
Bonjour je viens de lire votre article Nous avons mon mari et moi vécu à Tahar-souk de 1967 à 1971 , cela fait déja quelques années , esperons y retourner cette année Est ce une bonne idée !!! un peu nostalgique Sommes belges , région de Bruxelles vous pouvez nous contacter , cela nous ferait tres plaisir Agréable fin de journée à vous
 
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