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tableau de chasse maghrebin
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5 février 2005 09:11
Assassinat raciste à Dunkerque: l'accusé déroule son "tableau de chasse"
Par Hugues HONORE DOUAI (Nord), 2 fév 2005 (AFP)

Un routier de 50 ans, accusé d'un assassinat et de seize tentatives d'assassinat au fusil de chasse pour des motifs racistes, a expliqué mercredi devant la cour d'assises du Nord à Douai qu'il avait voulu "faire un tableau de chasse" avec les Maghrébins visés.

"Je reconnais les faits, je plaide coupable et j'admets aussi qu'au moment des faits j'étais raciste", a déclaré l'accusé à l'ouverture de son procès, avant d'être interrogé sur ses motivations.

Joël Damman comparaît pour avoir, le soir du 4 octobre 2002, visé depuis son 4x4 des passants discutant sur le seuil de deux cafés, à Dunkerque et dans sa banlieue, à Grande-Synthe. L'un d'eux, Mohamed Maghara, 17 ans, a été mortellement blessé, atteint aux poumons, au coeur et à la carotide.

"Au départ, j'étais juste parti pour faire peur (...) Ensuite je me suis cru un peu dans une journée de chasse. Je voulais faire un tableau", explique-t-il.

Grippé, immobile et apathique, répondant de manière brève aux questions, Joël Damman ne trahit guère de remords dans son attitude. La famille de la victime et les passants visés écoutent en silence.

Il explique avoir été "mis en colère" par un procès de terroristes islamistes à Paris, et le récit de l'ex-petite amie de son fils qui lui a raconté avoir été agressée par des Arabes. Il avait aussi consommé une bouteille de vin dans l'après-midi et avalé dix cachets contenant un dérivé morphinique.

excellent tireur

"C'est quoi pour vous un Maghrébin, aujourd'hui", lui demande un avocat de la partie civile. "Maintenant je sais que c'est un être humain comme nous, mais à l'époque je pensais que c'étaient des sous-hommes... des Arabes quoi", répond l'accusé.

Quand on lui demande pourquoi il s'est d'abord dirigé vers Grande-Synthe, Damman répond: "parce que c'est là qu'il y a le plus de Maghrébins".

Formé au maniement des armes lors de son service militaire à Djibouti, et passionné de chasse, l'homme s'est décrit lui-même aux enquêteurs comme un excellent tireur. Les victimes appelées à la barre, touchées sans trop de gravité par des plombs de chasse ou épargnées alors que le tireur était à moins de 10 mètres, expliqueront toutes qu'elles sont conscientes d'avoir échappé de peu à la mort.

Après son équipée, Damman s'était couché en pensant n'avoir fait aucun blessé. "Simplement j'avais fait assez de vacarme comme cela", justifie-t-il devant la cour.

"J'ai su qu'il y avait eu un mort aux infos de 13 heures, et là je me suis dit que les gendarmes viendraient m'arrêter parce que sur Dunkerque il y a pas beaucoup de 4x4", raconte-t-il. Mais interrogé par sa femme, il nie être le meurtrier.

Bien qu'il ait camouflé sa plaque d'immatriculation le soir des faits, il sera effectivement interpellé le surlendemain et déclarera aux gendarmes: "j'avais envie de montrer aux Arabes ce qu'un Français peut avoir dans le pantalon".

Le verdict est attendu vendredi. "
Réponse avec citation
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5 février 2005 14:24
"j'avais envie de montrer aux Arabes ce qu'un Français peut avoir dans le pantalon".




On devrait lui mettre son fusil dans le......
 
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