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La Syrie et l'Iran font bloc contre les "menaces"
h
16 février 2005 23:42
La Syrie et l'Iran font bloc contre les "menaces"
LEMONDE.FR | 16.02.05 | 20h45 • MIS A JOUR LE 16.02.05 | 23h10
La Syrie et l'Iran sont les deux pays auxquels le président américain, George W. Bush, s'en est pris le plus vigoureusement dans son discours sur l'état de l'Union, début février.
L'Iran et la Syrie, deux pays en pleine crise avec les Etats-Unis, ont annoncé, mercredi 16 février, leur volonté de constituer un front commun pour faire face "aux défis" et "aux menaces".

"Nous sommes prêts à aider la Syrie dans tous les domaines pour faire face aux menaces", a déclaré le vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, à l'issue d'un entretien à Téhéran avec le premier ministre syrien, Nadji Otari. Ce dernier a rétorqué : "Cette rencontre, qui intervient à un moment sensible, est importante, notamment parce que la Syrie et l'Iran affrontent plusieurs défis et qu'il est important de constituer un front uni." Le premier a repris : "Nos frères syriens font face à des menaces spécifiques, nous comptons les faire bénéficier de notre expérience et nous sommes prêts à leur procurer toute l'aide dont ils auront besoin."


La visite du vice-président iranien, coïncidant avec les obsèques de Rafic Hariri, était officiellement consacrée principalement aux relations économiques et commerciales entre les deux proches alliés.

La Syrie et l'Iran sont les deux pays auxquels le président américain, George W. Bush, s'en est pris le plus vigoureusement dans son discours sur l'état de l'Union, début février. La pression de Washington sur Damas a redoublé après l'assassinat de l'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri. Sans accuser directement le pouvoir du président Bachar Al-Assad, l'administration Bush estime que sa politique crée les conditions propices à de tels actes.

"NOUS N'ACCUSONS PERSONNE, MAIS..."

Les Etats-Unis ont d'ailleurs annoncé, mardi, le rappel de leur ambassadeur à Damas pour des "consultations urgentes". "Nous n'accusons personne, mais il ne fait aucun doute que les conditions créées par la présence de la Syrie au Liban ont entraîné une déstabilisation de la situation sur place", a déclaré, mardi, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice.

Washington a aussi, de nouveau, réclamé le départ des 14 000 soldats syriens déployés au Liban, présence "déstabilisatrice" selon le mot du porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan. "Le gouvernement syrien n'est malheureusement pas sur la voie d'une amélioration de ses relations avec nous, mais sur celle d'une détérioration", a estimé Condoleezza Rice.

Les Etats-Unis ont aussi, à maintes reprises, accusé la Syrie de favoriser les violences en Irak et de soutenir les organisations extrémistes hostiles à Israël, des accusations qui valent aussi pour l'Iran, autre voisin de l'Irak.

La Syrie, qui nie avoir joué un rôle dans l'attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri et à quatorze autres personnes, lundi à Beyrouth, rejette également les accusations de soutien au terrorisme.

L'Iran, pour sa part, classée dans "l'axe du Mal" défini en janvier 2002 par George Bush, est aussi accusée de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil. Téhéran dément. Dans son discours sur l'état de l'Union, au début du mois, le président des Etats-Unis a qualifié l'Iran de "principal Etat parrain du terrorisme dans le monde" et a prévenu que Washington n'excluait pas l'option militaire pour l'empêcher de se détenir la bombe atomique.

Avec Reuters et AFP
s
17 février 2005 11:20
Ca serait bien que les 2 pays face un blocus aux rikains,rien ka lire se texte la rage monte et je suis fiere,
nous sommes un peuple arabe nombreux et on arrive pas a repousser bush ds son plan pour regner sur les pays musulmans
quand je vois les libanais insultés les syriens ca me desole franchement ca doit faire zizir a sharon tout ca !!!!

si seulement l'Iran et la Syrie s'unissaient contre l'ennemi americain!!!
D
17 février 2005 13:09
Salam,



Pour une fois qu'ils reagissent de maniere intelligente, co,situer un front unis voire conclure une alliance, ce serait preferable se debrouiller pour conclure un alliance avec les nord coreen c'est encore mieux.
Ou sinon faudra veiller a cette alliance syrie iran, puisque israel fera tout pour les planter, a l'image de Nasser qui a voulu s'allier avec la syrie, mais quelques mois plus tard, le regime syrien a ete renversé et l'alliance annulé
a
17 février 2005 13:15

Priere de signer la pétition qu’a créé getch pour nos frère a Tindouf.
m
17 février 2005 14:06
cette alliance est uen bonne réponse aux menaces américaines et elle permettra de montrer le chemin de l'union aux autres pour rejoindre le bloc et s'ils peuvent avoir la russie et la chine derriére ça sera un bon contrepoids contrela tyranie sioniste qui veut semer le trouble et qui veut coloniser tout le proche orient.
c'est desolant de voir des libanais qui croient que l'assassinat de Hariri était la syrie, il fut être CON et DUPE pour croire à ces conneries.
à qui profite le crime?
pas au pouvoirlibanais allié à la syrie donc il osera jamais assassiner Hariri
la verité est juste à côté en face et tout le monde sait qui a tué Harri mais l'opposition chrétienne libanaise peut tjrs surfer sur ces mensonges mais elle aura jamais le pouvoir.
s
17 février 2005 16:43
"c'est desolant de voir des libanais qui croient que l'assassinat de Hariri était la syrie, il fut être CON et DUPE pour croire à ces conneries
à qui profite le crime?
pas au pouvoirlibanais allié à la syrie donc il osera jamais assassiner Hariri
la verité est juste à côté en face et tout le monde sait qui a tué Harri mais l'opposition chrétienne libanaise peut tjrs surfer sur ces mensonges mais elle aura jamais le pouvoir"

tout a fait d'aacord avec toi depuis le debut je pense la meme chose mai je me demande kan j'entend les slogan anti syrie si les libanais ont un cerveau ?!!!
tout ca profite a sharon et bush ki doivent etre bien content


jamai le peuple arabe sera unis,jamais!!!!
D
17 février 2005 18:03
Salam,


et c'est pour ça que Chirac a demandé une enquete internationale, car il sait qui a fait ça, et c'est surement pas la Syrie qui controle deja le Liban, il y aune lutte de pouvoir entre le bloc US-Sion, et la France et les Russes. Et c'est bien pour ça que les Russe s'activent a armer les syriens, dernierement les saouds.
Un petit rappel, il y a quelques semaine, les russe ont vendu des missile derniere generation aux syrien, ce qui a foutu le bordel entre tel aviv et moscou, donc cette attaque vise un embargo sur les armes a coller sur Damas
2
17 février 2005 21:49
A quoi jouent l'Iran et la Syrie ? En annonçant leur alliance mercredi 16 février, les deux "Etats voyous" avivent les tensions au sein de la région, au moment même où les Etats-Unis accroissent leur pression sur Téhéran et Damas.

"L’Iran et la Syrie ont fait monter la tension au Moyen-Orient mercredi 16 février en déclarant qu’ils formeraient un front uni pour faire face aux 'menaces' qu’ils doivent affronter", sans citer directement les Etats-Unis, rapporte le quotidien britannique The Guardian. Cette décision surprenante a été prise lors d’une réunion à Téhéran entre le vice-président iranien, Mohammed Reza Aref, et le Premier ministre syrien Mohammed Naji Otri. Cette alliance de circonstance survient alors que Damas et Téhéran se trouvent dans le collimateur des Etats-Unis. La Syrie est soupçonnée d’avoir commandité l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. L’Iran fait de son côté face à des pressions croissantes sur le développement de son programme nucléaire.

La voix officielle iranienne affirme qu’il ne s’agit pas de faire front commun contre les Etats-Unis. Le quotidien Iran, propriété du gouvernement, appuie les propos du vice-président iranien. "L’Iran souhaite partager son expérience avec la Syrie, notamment en matière de sanctions internationales", a expliqué M. Aref. Côté syrien, M. Otri assure que "l’expérience de l’Iran est très appréciée et pourrait se révéler très utile dans l’avenir".

Dans la presse syrienne aussi, cette rencontre est présentée comme un simple épisode s’intégrant dans la continuité des relations bilatérales qui ont "toujours eu un caractère privilégié", rapporte Al-Thawra. Les visites "au plus haut niveau" entres les deux pays sont "régulières" et les échanges dans tous les domaines "n’ont jamais cessé de se développer", poursuit le quotidien syrien. Al-Thawra insiste : "Les relations bilatérales syro-iraniennes se poursuivent dans un climat de confiance mutuelle. C’est un modèle de collaboration et de coordination que les pays arabes et musulmans devraient prendre comme exemple pour faire face aux nombreux défis et dangers qui menacent la région et le monde à la suite des politiques unilatérales et des stratégies douteuses qui sont propagées par le biais de discours sur la démocratie et sur la lutte contre le terrorisme."

De son côté, le journal d’opposition iranien installé en Allemagne IranEmrooz juge la situation moins banale. En adoptant une attitude de confrontation, la Syrie et l’Iran risquent de s’attirer le courroux américain. "Les Etats-Unis vont-ils attaquer l’Iran cette année ?" s’interroge le journal en ligne. "L’avenir de l’Iran se joue en ce moment, et ce sont les choix que font maintenant les mollahs qui vont déterminer la suite des événements. Face aux tensions de la région, et après les événements au Liban, les Etats-Unis ne laisseront pas se nouer, sans réagir, une alliance dangereuse entre les deux pays", s’inquiète l’éditorial.

De plus, "l’Iran joue jusqu’à maintenant sur la division entre l’Europe et les Etats-Unis, notamment pour éviter des sanctions dans le dossier nucléaire". Mais si les activités iraniennes deviennent trop inquiétantes pour l’Europe, l’Iran pourrait perdre le soutien de l’Europe, voire provoquer le ralliement de cette dernière à la position des Etats-Unis, explique le journal.

Les Etats-Unis essaient justement de s’entendre avec les Européens, notamment sur la question du Hezbollah libanais, dont les deux principaux financiers sont l’Iran et la Syrie. "Alors que l’instabilité au Liban fait monter la tension au Moyen-Orient, l’administration Bush tente de convaincre les gouvernements européens d’inscrire l’organisation chiite du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes", relate le New York Times.

Les Européens, notamment les Français, refusent, estimant qu’au-delà de ses activités militaires le Hezbollah est un parti politique légitimement élu par les Libanais. Pour le New York Times, "le conflit sur la catégorisation du Hezbollah ne fait que s’ajouter au nombre des divergences qui existent entre les Etats-Unis et leurs alliés européens". Mais face à une alliance syro-iranienne, les Occidentaux pourraient bien oublier leurs désaccords.

Hamdam Mostafavi et Hoda Sal
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
s
17 février 2005 22:47
esperons ke dotre pays arabes s'unisse ou o moin apporte leur soutien !!
l'union des 2 pays (iran-syrie)a du en choquer plus d'un!!

tant mieu!!
 
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