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Siba n'est pas anarchie
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3 juin 2009 17:51
Bonjour à toutes et à tous,

Toujours dans la même optique d'enlever certaines fausses idées incrustées dans les têtes à coup de meurtre, d'enlèvements, de séquestrations, de tortures et de propagande, j'aimerais que nous levions le voile sur ce terme de "Siba".

"Siba" est utilisé dans un langage commun dans le sens de désobéissance, voire pour les plus vindicatifs, comme Anarchie. Lorsque l'on la prend dans le contexte historique, l'on imagine une anarchie totale : vols, meurtres, viols...etc. C'est la vision que le régime n'a cessé d'inculquer pour s'installer comme rassembleur en dehors de qui, c'est la loi de la jungle qui règnerait à coup sûr.

Bien sûr que c'est totalement faux. Ne pas reconnaître un roi félon ne veut absolument pas dire être violeur, meurtrier et autre gracieusetés. C'est une indépendance vis-à-vis de l'administration centrale. Jamais les bleds siba n'ont rechigné à défendre le territoire marocain, mais ils ne reconnaissaient pas la souveraineté d'un homme qui ne leur apporterait que désolation. Les marocains, peuple fier et combattant mais Ô combien juste.

Siba ne veut pas dire désorganisation. Chaque tribu choisissait son chef (pour un temps déterminé) et tout était organisé. Il y avait des règles de droits découlant du coran. Tous les compartiments de la vie sociale étaient organisés et il y avait une justice qui n'était pas donné par une personne mais par un groupe de personne. A chaque transgression, il y avait des règles qui allaient jusqu'au bannissement de la tribu. Entre tribus, les mêmes règles jouaient.

Ces gens là savaient ce qu'une administration centrale apporterait et la preuve nous la vivons aujourd'hui. Il était impossible de voler, violer ou tuer sans le payer chèrement. Aujourd'hui, ce sont les responsables de l'administration centrale qui usent et abusent.

Il a fallu attendre 1934 pour que la France réussisse à s'imposer sur le territoire marocain. Depuis l'indépendance, nous avons constaté que les collabos sont devenus de hautes personnalités et les injustices se sont répondues. le régime a volé, violé et assassiné à satiété. L'impunité est devenue la règle et la justice est devenu le meilleur instrument de l'arbitraire.

Pour résumer "SIBA" dans son sens le plus péjoratif, il suffit de voir le comportement du régime depuis Hassan 2 à ce jour. Mais si l'on voulait parler de la vraie "SIBA" dans son sens le plus noble, c'est ce à quoi nous devrions nous résoudre une bonne fois pour toute pour regagner notre dignité. Cela reviendrait à la désobéissance civile.

Cordialement

A. EL FEHLI



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/06/09 17:55 par le_marocain.
m
5 juin 2009 15:38
Siba n’est pas l’anarchie mais la monarchie absolue de droit divin est l'anarchie.


53% des Marocains estiment que les partis politiques sont corrompus

Rachid Filali Meknassi, secrétaire général de Transparency Maroc Selon les résultats du baromètre mondial de la corruption 2009, les partis politiques et les fonctionnaires sont perçus parmi les plus corrompus. Les policiers sont de loin les plus touchés par le fléau. 64% jugent l’action du gouvernement inefficace.


Les fonctionnaires du secteur public, la justice et les partis politiques sont les plus corrompus au Maroc. Avec un degré d’affectation de la corruption de 95%, les fonctionnaires arrivent en tête de liste suivis du système judiciaire (80%) et les partis politiques (53%). Les policiers sont de loin les plus touchés par le fléau. L’enquête précise que 58% des ménages ont versé des pots- de-vin à des agents de police, 39% à la justice, 33% pour les services d’enregistrements et autorisations et 28% pour les services médicaux. C’est ce qui ressort du baromètre mondial de la corruption 2009 dont les résultats ont été rendus publics mercredi 3 juin, à Rabat par Transparency Maroc. L’enquête qui s'est déroulée entre octobre 2008 et février 2009 a ciblé 73.132 personnes dans 69 pays. Pour le Maroc, 500 ménages ont été interrogés. Par comparaison au baromètre de 2006, la situation ne s’est guère améliorée surtout pour le système judiciaire avec une note de 4 en 2006 à 4,1 sur 5 en 2009. Le Parlement a également connu une croissance de la corruption en passant de 3,5 à 3,7 points. Aucun changement pour les partis politiques avec une note qui s’est maintenue à 3,5 points. Par contre, les médias sont moins corrompus, enregistrant une baisse de 0,3 points (3 à 2,7 points). Pour la première fois, le baromètre 2009 couvre le secteur privé et le foncier. L’étude souligne que 36% des ménages considèrent que le secteur privé utilise «souvent» ou «presque toujours» la corruption pour influencer les politiques du gouvernement, l’élaboration des lois ou des règles. Concernant la corruption dans les institutions chargées du foncier, 90% des Marocains ont déclaré que le paiement des pots-de-vin aux autorités chargées du foncier pour obtenir des faveurs est un problème très sérieux. Et 77% considèrent que la grande corruption ou la corruption politique dans le domaine de la gestion est également un très sérieux problème.
Pour ce qui est de l’action du gouvernement pour lutter contre ce fléau, 64% des personnes interrogées la considère inefficace. Ils ne sont que 7% à l’avoir jugée très efficiente. L’enquête précise que seulement 18% des Marocains ont formulé une plainte. Les raisons sont nombreuses. Ce qui attire l’attention est de constater que 67% pensent que formuler une plainte «n’aurait été d’aucune utilité». 18% refusent un tel acte par crainte de représailles et 16% estiment que «cela aurait pris beaucoup de temps». Soulignons que 6% des interrogés ne connaissent pas la procédure.
Le baromètre 2009 n’a pas manqué de mettre en exergue le montant approximatif des pots-de-vin payés au cours des 12 derniers mois. Ainsi, dans 21% des cas, le montant a été de moins de 250 DH, dans 7% le montant a varié entre 250 à 750 DH et dans 4% entre 750 à 3750 DH. Les pots-de-vin variant entre 3750 à 5750 DH n’ont concerné qu’1% des cas. Par rapport au revenu annuel des ménages, le montant réservé aux pots-de-vin s’élève à 1 % pour 10% des ménages, de 1 à 10% pour 13% des ménages et de plus de 20% pour 3%. Au niveau mondial, 4 sur 10 personnes ont payé des pots-de-vin estimés en moyenne autour de 10% de leur revenu annuel.
L’enquête conclut que 78% des ménages marocains sont disposés à payer plus pour leurs achats auprès des entreprises «propres» (non corrompues).


Le 04-06-2009 à 16:49
Par : Leila Zerrour
source:[www.aujourdhui.ma]



Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/06/09 16:58 par massouach.
 
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