Le nombre total de conseillers régionaux reste inchangé malgré la nouvelle carte des régions.
En cas de regroupements de régions, l’effectif du conseil régional est égal à la somme des effectifs des conseils régionaux regroupés.
1757 conseillers régionaux sont à élire :
Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine : 169 Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes : 183 Auvergne et Rhône-Alpes : 204 Bourgogne et Franche-Comté : 100 Bretagne : 83 Centre : 77 Guadeloupe : 41 Ile-de-France : 209 Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : 158 Nord-Pas-de-Calais et Picardie : 170 Basse-Normandie et Haute-Normandie : 102 Pays de la Loire : 93 Provence-Alpes-Côte d’Azur : 123 Réunion : 45. Les listes qui réalisent moins de 5% n’ont aucun siège.
Pas simple hein ? Prenons un exemple : 4 listes se retrouvent au second tour pour 50 sièges à pourvoir. La liste 1 a obtenu 45,45% des voix exprimées, la liste 2 27,27%, la liste 3 18,18% et la liste 4 9,10%.
- la liste 1 obtient d’office 13 sièges (25% des sièges au titre de la prime majoritaire) + 16 sièges (45,45% des 37 sièges restant) = 29 sièges,
- la liste 2 obtient 10 sièges (27,27% des 37 sièges restant),
- la liste 3 obtient 6 sièges (18,18% des 37 sièges restant),
- la liste 4 obtient 3 sièges (9,10% des 37 sièges restant).
48 sièges sur 50 ont donc ainsi été répartis, il reste deux sièges à pourvoir selon la règle de la plus forte moyenne !
Le système de répartition à la plus forte moyenne consiste à attribuer fictivement un siège à chaque liste, à diviser le nombre de voix obtenues par chaque liste par la somme des sièges déjà obtenus + le siège fictif. Cette opération permet d’obtenir la plus forte moyenne. Dans l’exemple ci-dessus la liste 1 gagne 1 siège supplémentaire !
Ce mode de scrutin à la proportionnelle avec prime majoritaire permet donc à la liste en tête au deuxième tour de rafler la majorité des sièges du conseil régional.