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et rebelot le CFCM, Dalil Boubaker et SARKOZY
a
26 juin 2005 13:14
et revoila l'apprtition de sarkozy avec soit disant l'islam de france, qu'est qu'il est renard ce sarko, il a réussi a maitriser les mosquées en mettant des pions dans les quarties de toutes les villes et qui lui remontent les informations!!!!

et les musulmans qui jouent vraiment le jeu et rien que pour leurs propres intérêts ils arrivent a se taire, ca fait 2 ans que le CFCM est en vie mais on a rien vu depuis a part les élections!!!!

réveillons nous !!!!
a
26 juin 2005 14:08
qu'est que vous en pensez les amis ?!!!
a
26 juin 2005 16:31
a
26 juin 2005 18:25
a
26 juin 2005 18:50
Chantage à la démission du président du CFCM, Dalil Boubakeur
Sarkozy dans la tourmente de l’Islam de France

La menace de démission de Dalil Boubakeur augure des obstacles à surmonter pour maintenir debout et fonctionnel l’échafaudage du Conseil français du culte musulman. Pour Nicolas Sarkozy, il est vital que cette institution puisse croître et s’imposer comme représentant des musulmans de France. Immense défi.

Mustapha Tossa




• Dalil Boubakeur et Nicolas Sarkozy, une complicité éphémère.



Le conseil français du culte musulman vient de connaître sa première crise de jeunesse, et qui a failli lui être fatale, et ce par le biais du chantage à la démission exercé par le recteur de la mosquée de Paris et président désigné du Conseil du culte musulman, le Franco-algérien Dalil Boubakeur. Le mini drame qui s’est joué cette semaine dans les couloirs du ministère de l’Intérieur, place Beauvau, témoigne de la fragilité de l’édifice mis en place par Nicolas Sarkozy pour se procurer un interlocuteur institutionnel parlant au nom de millions de musulmans français.
Nicolas Sarkozy, le bouillant et omniprésent ministre de l’Intérieur, que d’aucuns prennent un malin plaisir à qualifier de véritable Premier ministre Bis, s’est imposé au sein du gouvernement Raffarin par une boulimie de travail et un activisme touche-à-tout, débordant de vitalité et d’opportunisme. N’est-il pas monté au créneau, avec une extrême détermination, sur des sujets aussi divers et variés que la lutte contre l’immigration clandestine, la prostitution, la délinquance routière, l’islam de France ou les crises durables et répétées du monde de l’enseignement, reléguant le très mondain Luc Ferry, ministre de l’Education, au rang de postiche gouvernementale.

Opportunisme

Cette présence calculée, méthodique et réfléchie vaut à Nicolas Sarkozy les louanges extasiés et étrangement unanimes de la grande presse française. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une grande émission de télévision ou un grand magazine influent ne lui offre sa Une. Tous lui tressent des lauriers prometteurs et lui prédisent un avenir plus glorieux que son brillant présent. Ne lui voyant aucun concurrent à droite, les éditorialistes les moins amicaux à son égard le voient naturellement prendre un jour la succession, à l’Elysée, de Jacques Chirac.
Mais parmi tous ces travaux d’Hercule qui forgent la réputation et domptent le caractère du grand homme politique que Nicolas Sarkozy aspire à être, celui de l’organisation de l’islam de France paraît être le plus prestigieux et le plus valorisant mais aussi le plus dangereux et donc le plus apte à briser une carrière.
Le grand avertissement qu’a été la menace de démission de Dalil Boubakeur -même si son remplacement un jour ou l’autre pour raison de santé semble inévitable- a constitué une sérieuse alerte et annoncé la nature des obstacles à surmonter pour maintenir debout et fonctionnel l’échafaudage du Conseil français du culte musulman. Car l’intérêt politique évident de son géniteur, Nicolas Sarkozy, est que ce chantier puisse exister, croître naturellement et éviter de sombrer, victime de ses contradictions structurelles internes.Car il faut dire que Nicolas Sarkozy n’avait pas choisi la plus aisée des manières pour lancer ce grand projet rêvé par tous les ministres de l’Intérieur qui se son succédé place Beauvau ces derniers vingt ans.

Risque

Avait-il besoin d’imposer de manière si peu démocratique la présidence effective d’un conseil dont l’élection des membres allait apporter un cinglant démenti de représentativité et de crédibilité? Avait-il besoin de tenir à l’écart de cette structure prétendument représentative des jeunes et des femmes de confessions musulmane, quitte à courir le risque de nourrir une redoutable fronde interne?
Ce chantage à la démission de Dalil Boubaker n’est que la partie émergée d’un iceberg de contradictions et de frustrations. Négociée directement avec les autorités algériennes, la présidence du CFCM a été attribuée, dans un partage de gâteau qui se voulait dosé, subtil et équilibré entre Paris, Alger et Rabat, à la mosquée de Paris structurellement inféodée au pouvoir algérien.
Une fois consultée, la réalité électorale française parla autrement et accoucha d’une vérité nouvelle, en contradiction avec les calculs diplomatico-sécuritaires et la tentation est actuellement forte au sein de la mosquée de Paris de faire avorter le projet du CFCM. Le projet de le faire exploser en plein vol peut prendre l’allure d’une démission fracassante, ou d’un campagne de démolition insidieuse surfant sur les peurs et les fantasmes qu’inspire le “péril vert”.

Valeurs

Le prétexte invoqué est de calibre supérieur. Il s’agit d’alerter l’opinion française sur le danger qu’il y a à ratifier la victoire de groupes (notamment l’OUIF, dirigé par Thami Breze et Fouad Alaoui) accusés de prêcher un islamisme radical susceptible de menacer les fondements de la République. Avec l’âme d’un mauvais perdant, le recteur de la mosquée de Paris ne ménagea pas ses efforts pour tenter d’accréditer l’idée auprès de certains cercles politiques et médiatiques très sensibles à cette tonalité alarmiste en vogue, que le CFCM, dans sa physionomie actuelle, représente un grand danger pour les acquis républicains.
Cette démarche semble porter ses fruits, puisque dans certains régions, comme Marseille, le pouvoir local, mairie et préfecture, refuse de traiter avec les élus du CFCM, structure pourtant officielle, accusant ses animateurs de propager un islam intégriste et d’être des vassaux du réseau d’Al Qaida.
Cette campagne anti-CFCM et les attitudes de plus en plus nombreuses et tranchées de boycott à son égard porte un énorme tort à Nicolas Sarkozy qui, même s’il ne rate aucune occasion de lancer des appels pour que les valeurs de la République soient respectées, ne sortira pas indemne de cette aventure. Ses adversaires, embarrassés par ses multiples succès, ne se gêneraient pas pour lui porter l’estocade qui tue par ces temps de lutte mondiale contre le “terrorisme vert”: avoir ouvert les portes de la république à l’islamisme radical. L’obligeant à se débattre pour prouver le contraire.


source: maroc hebdo
I
26 juin 2005 18:57
Je ne sait pas pourquoi mais ce dalil boubakeur ne ma jamais inspiré confiance?
a
26 juin 2005 19:06

franchement je ne l'ai jamais senti ce mec, on le voit que davant les médias avec sarkozy je n'ai jamais vu faire une action en faveur des musulmans, de toute facon il n y a rien a comprendre ce ne sont que des profiteurs !!!
a
27 juin 2005 20:12
je remarque que ca vous interesse^pas votre avenir en france ?!!!
2
27 juin 2005 22:30
Participera ou participera pas ? Le suspense aura duré quatre jours. Mercredi 22 juin, trois jours après le renouvellement du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans, avait fait savoir qu'elle envisageait de ne pas participer au bureau du CFCM. Elle estimait, en effet, que les résultats des élections avaient été "falsifiés".


La Fédération nationale des musulmans de France (FNMF), liée au Maroc, était sortie gagnante du scrutin, avec 19 sièges au conseil d'administration du CFCM, tandis que l'UOIF faisait jeu égal avec la Mosquée de Paris, liée à l'Algérie, avec 10 sièges chacune. Selon Lhaj Thami Breze, président de l'UOIF, la FNMF n'aurait remporté, en réalité, que 11 ou 12 sièges, les autres revenant à des candidats indépendants.

Les débats ont fait rage, samedi 25 juin, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), au siège de l'UOIF, où s'était réuni le conseil d'administration de l'organisation. Comme il l'avait déjà fait en 2003, le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, s'est déplacé pour intervenir devant les responsables de la fédération musulmane. Il a usé de toute sa force de persuasion pour les convaincre de rester au bureau du CFCM.

Après le départ du ministre, les positions étaient "à 50-50", selon un membre du conseil d'administration. Pourquoi l'UOIF a-t-elle finalement choisi de rester ? "Dans l'intérêt de l'unité des musulmans", proclame son secrétaire général, Fouad Alaoui. "Pour ne pas être taxée d'extrémisme", estime-t-on dans l'entourage du ministre.

Afin de verrouiller cet accord, Nicolas Sarkozy a reçu, samedi soir jusqu'à minuit, les représentants des quatre grandes fédérations : FNMF, UOIF, Mosquée de Paris et Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF). Comme contrepartie à sa participation, l'UOIF a obtenu la présence d'une de ses mosquées parmi les "grandes mosquées" représentées au bureau du CFCM. Ce sera celle de Lille, représentée par son recteur, Amar Lasfar.

Après ces longs palabres, l'élection du bureau du CFCM a pu avoir lieu, dimanche 26 juin, dans un hôtel de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) où s'étaient réunis les membres du conseil d'administration élus le 19 juin. En arrivant, Fouad Alaoui a confirmé que sa fédération n'entrait pas dans l'opposition : "Le conseil d'administration de l'UOIF a fait le choix du maintien des équilibres dans la continuité", a-t-il déclaré.

Le ministre de l'intérieur a pris la parole pour persuader les élus du bien-fondé d'un statu quo. Nicolas Sarkozy a abordé de front la principale critique faite au déroulement des élections du 19 juin, à savoir l'ingérence et les pressions des consulats, principalement algérien et marocain. "Les musulmans de France ont une histoire et des raci nes , a-t-il insisté. Il faudra des années pour les couper. De la même façon que j'ai toujours considéré que les juifs de France ne sont pas moins français parce qu'ils sont attachés à Israël, je n'ai pas à faire de procès à un Français parce qu'il continue à entretenir des liens avec l'Algérie, le Maroc ou des pays d'Afrique. "

Le ministre a ensuite défendu la participation de l'UOIF au bureau : "Dans le paysage musulman français, il y a les partisans d'un islam plus épicé. Je ne les sens pas moins français que les autres. Il y en a qui sont partisans d'une croyance plus fondamentale. Je ne les condamne pas. A partir du moment où l'on ne met pas en cause les lois de la République."

Puis, M. Sarkozy a abordé la question de la représentation des musulmans non pratiquants : "Les musulmans laïques sont des citoyens comme les autres. Il n'y a pas besoin de prévoir pour eux des représentants, pas plus que pour les catholiques laïques. C'est bien parce qu'ici c'est l'islam qui est concerné que le CFCM a vocation à représenter seulement le culte musulman."

Le ministre d'Etat a conclu son discours sur cette phrase : "J'essaie d'être ferme en tant que ministre de l'intérieur et juste en tant que ministre des cultes."

En fin d'après-midi, il ne restait plus à Dalil Boubakeur, président de la Mosquée de Paris, qu'à annoncer sa réélection à la tête du CFCM. Le nouveau bureau est, comme en 2003, le produit d'un subtil dosage entre les grandes fédérations nationales et quelques grandes mosquées dites "indépendantes". Il compte 17 membres, élus pour trois ans, et a été mandaté par 48 voix pour, 3 contre et 3 abstentions.

Comme précédemment, une vice-présidence revient à l'UOIF et une autre à la FNMF : si Fouad Alaoui continue d'occuper cette fonction, Abdellah Boussouf remplace Mohammed Bechari comme vice-président représentant la fédération marocaine. L'UOIF obtient aussi le poste de trésorier, la FNMF ceux de secrétaire général adjoint et de trésorier adjoint. Le CCMTF se voit attribuer deux postes, dont celui de secrétaire général.

Xavier Ternisien
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
 
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