Je vous réitère notre entière disposition au dialogue auquel nous demeurons entièrement ouverts pourvu que son cadre s’inscrive dans le cadre de la légalité internationale, et notamment le parachèvement de la décolonisation de la dernière colonie en Afrique à travers l’organisation d’un référendum libre, équitable et démocratique au Sahara Occidental», c’est sur cette note empreinte d’espoir que conclut le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, une longue lettre qu’il a adressée en fin de semaine dernière au roi du Maroc, Mohamed VI, pour lui demander de mettre fin à la campagne de répression qui s’abat sur les Sahraouis. Conscient que le plan de paix (Baker) est la seule voie à même de régler le conflit, le président sahraoui, qui rappelle que son élaboration a abouti grâce aux concessions du Front Polisario, conseille au roi de suivre les perspectives de paix qui y sont tracées. «Il constitue (le plan de paix) incontestablement l’unique voie pour mener à bien la décolonisation conformément à la légalité internationale», a écrit M. Abdelaziz.
Revenant sur les événements qui ont marqué les territoires occupés et les campus universitaires marocains, particulièrement la répression des manifestations, arrestation et lourdes condamnations des activistes, enlèvements, torture et le black-out imposé aux ONG en interdisant tout regard étranger sur les territoires, le président sahraoui demande au roi de changer d’attitude et d’adopter «la voie de la sagesse». Car, a-t-il averti, «la radicalisation de la politique du Maroc peut conduire à des dérapages dangereux comme le retour à la guerre, l’exécution d’un génocide comme ça a été le cas au Timor Oriental ou une attaque contre un pays voisin».
La mise en garde va plus loin puisqu’il le somme, avec des termes à peine nuancés, de «cesser cette politique de l’échec» sciemment entretenue par ses proches conseillers qui l’induisent en erreur. Le Front Polisario, menace-t-il, ne tolérera plus les campagnes de désinformation, d’intoxication qui accompagnent les exactions et les graves dépassements des services de sécurité marocains. «Ce qui ne saurait être acceptable c’est la persistance de la propagande marocaine anti-algérienne qui frise l’hystérie», lit-on dans la missive qui souligne que «cette propagande qui s’accentue chaque fois que le régime marocain se trouve en difficulté par rapport au conflit du Sahara Occidental».
Il ajoute également «il n’est plus acceptable également que les forces marocaines continuent de réprimer quotidiennement les populations civiles sahraouies, comme il n’est plus acceptable qu’elles continuent, en toute impunité, à torturer les femmes sahraouies pacifiques, à poursuivre les enlèvements et à commettre des exactions contre les défenseurs sahraouis des droits de l’Homme».
Il rappellera, avec regret, la disparition de Hassan II qui a vers la fin de sa vie enfin retrouvé raison. Chose qu’il a relevée dans son message de condoléances envoyé à Mohammed VI, il y a six ans. Après six ans de règne, remarque M. Abdelaziz, les choses n’ont pas évolué, malgré les accords, les résolutions onusiennes acceptés par les deux parties.
Bien au contraire, le gouvernement marocain a fait dans le reniement. «Cette nouvelle position constitue un reniement clair des engagements contractés antérieurement devant l’opinion internationale, à commencer par la déclaration de Nairobi en 1981, suivie du plan de règlement en 1991 et enfin les accords conclus en 1997 à Houston», rappelle-t-il. Mais l’intransigeance marocaine, ses revirements semblent l’emporter avec son entêtement à remettre en cause tous les accords pouvant mener à la résolution du conflit.
Il émet enfin le souhait de voir sa majesté revenir à la sagesse et laisse entrevoir des perspectives de reprise du processus enclenché sous l’égide de l’ONU. «Je souhaite ardemment que l’histoire n’écrira pas que vous avez fermé la porte de la paix et ouvert celle de la guerre dont les conséquences seront imprévisibles pour une région dont les peuples aspirent à la concorde, à la stabilité et au bien-être économique et social, facteurs indispensables pour son développement», écrit le président sahraoui qui évoque dans sa lettre «un avenir commun», la coopération mutuelle entre les deux pays, les deux peuples vivant en harmonie.
Ainsi malgré les menaces de reprise des armes maintes fois évoquée dans le cas où le Maroc continue dans sa politique de pourrissement et de défi de la communauté internationale, le président Abdelaziz ne semble pas succomber aux pièges marocains tendant à l’amener au dérapage.
Bien au contraire, il fait une autre concession pour donner une chance à la paix. Il prend à témoin l’opinion internationale en rendant publique sa lettre et ses bonnes intentions. Il met la balle ainsi dans le camp marocain et la communauté internationale. Evidemment, en s’adressant directement au roi, Mohamed Abdelaziz le met en demeure de réagir «positivement» et surtout d’assainir son entourage hostile à la paix.
voilà une version décrypté de ce que demande boutef à M6 (attention c'est plus clair)
: "S'il vous plait monsieur M6 , soyez du coté de la légalité internationale , et laissez 40% de votre pays à une organisation de mercenaires qu'on a crée de toute piéce, on sera trés heureux de vous encercler d'avoir 1400 km de littoral atlantique , et on pourra avoir de trés bonne relation , puisqu'on aura tout et vous rien." cordialment votre majésté salut
PS: et s'il etait aussi possible d'organiser un autre référendum dans le rif histoire de dépecer encore plus le maroc , nos relations n'en serait que meilleur
cordialement votre majésté
et si vous pouviez aussi abolir la monarchie , je suis sur que nos 2 peuples freres s'entenderont pour l'étérnite
Merci votre majésté
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/07/05 23:57 par Vador.
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