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Nous sommes tous les enfants d’une culture hchouma… Si nous l’avons tous subie, combien d’entre nous la font subir à leur tour ?
Wili Hchouma… Qui d’entre nous n’a pas été un jour pétrifié sur place par cette injonction impérieuse prononcée d’une voix menaçante par sa mère, sa grand-mère, le sourcil froncé et, signe d’entre les signes, le doigt appuyé sur la joue (la tirant vers le bas, pour le détail) ?
Pourquoi craint-on tant la hchouma, cette loi aussi invisible qu'effrayante pour tout Marocain ?
la hchouma, ce mélange confus de honte, de pudeur, de respect de l’autorité, d’effacement face au groupe. En effet, si cette loi invisible a longtemps régné en maitresse sur l’éducation des enfants, les rapports sociaux, édictant ce qu’il convenait de faire ou pas, de dire ou de ne pas dire,......................


C'est quoi au fait pour vous cette fameuse " Hchouma"

La h'chouma et sa cousine l'Aâr !
C'est la variable d'ajustement qui explique un interdit que l'on arrive pas a expliquer !
La h'chouma c'est la peur de ne plus se conformer à la régle du troupeau ! quelle que soit la régle, du moment que la majorité la respecte, ne pas s'y conformer c'est provoquer la H'chouma !

C'est un frein qui voue au gémonies toute tentative de prise de position individuelle!
C'est l'un des effets indésirables d'une société qui s'auto police !

Qu’est-ce donc que cette hchouma qui nous déstabilise tant ?

Si pour chacun, le sens varie entre honte et pudeur, il reste difficile de cerner le contenu de ce seul mot, véritable spécificité maghrébine, sans équivalent en français (ni en anglais d’ailleurs). D’autant plus difficile que, selon les spécialistes, hchouma tire sa force de son ambiguïté. Qu’est-ce-à-dire ? Contrairement à haram, qui est un interdit clair, définitif parce qu’écrit et défini, hchouma vient de la tradition orale, du coup son champ d’application est très vaste. Pour Lahcen Haddad, anthropologue, "la mise en place de hchouma ou sa référence ne peuvent être expliquées. C’est justement parce qu’elle est incompréhensible et inintelligible, qu’elle est d’autant plus forte". Pour se sentir coupable, pas besoin d’explication, hchouma suffit, car dans l’inconscient collectif, c’est un ensemble de règles de conduite, un code moral définissant ce qu’on peut ou ne peut pas faire, dire ou ne pas dire…
Mettons-nous d’accord, toute société produit ses propres valeurs (politesse, savoir vivre, etc.), à la différence près que hchouma reste un fourre-tout arbitraire : chaque famille, communauté, région y mettant un peu ce qui relève de sa propre qa’ida (norme).
La hchouma relève-t-elle pour autant de la tradition ?
Pas si simple. "Hchouma est le pendant social du haram religieux, sauf que dans les mentalités, tout est confus" explique S.N Guessouss. Lahcen Haddad renchérit : "La hchouma est un système de valeurs tacites, non écrites mais qui peuvent être plus efficaces que les interdits formels qu’on a envie de braver, simplement par défi". En effet, s’il n’est pas rare qu’un Marocain boive de l’alcool (transgression du haram), il est beaucoup plus rare qu’il s’y adonne devant son père.

Hchouma serait-il plus fort que haram ?

Hchouma : dégâts et conséquences…

…ravageurs ! Avant tout parce que cette loi invisible n’est jamais expliquée. Du coup, l’individu, enfant puis adulte, intériorise les tabous sans les comprendre, ce qui les rend encore plus pesants. Exemple parlant pour L. Haddad : "La hchouma produit sur la femme le dénigrement de son corps, elle n’en est pas propriétaire, elle le cache, en nie certaines parties. Ce qu’elle peut ressentir comme jouissance ou plaisir n’est pas acceptable". Ce que confirme le psychologue et sexologue, Aboubakr Harakat : "Jmaâi r’jlik (ferme tes jambes) s’entendent dire les petites et jeunes filles. Certaines les ferment à jamais et une fois devenues femmes souffrent de vaginisme et d’absence de plaisir. Je reçois dans mon cabinet des femmes brillantes, des intellectuelles qui sont très mal dans leur corps et ont honte de ce qu’elles peuvent ressentir". Avec hchouma par ci, hchouma par là, asséné par le père, la mère, l’instituteur, l’adulte dans la rue, on crée un individu qui finit par avoir peur d’agir. Car qu’y a-t-il de plus terrible que le sentiment de honte généré par hchouma ? "Un sentiment qui, parce qu’il touche à l’intime, génère une désorganisation psychique voire physique, explique la psychologue Martine Medejel. On ne peut plus bouger, parler car la honte, c’est le champ des blessures narcissiques. Blessures qui, répétées, peuvent conduire à une dévalorisation, une mésestime de soi". Pire, cela peut éventuellement être pathogène, surtout chez les plus fragiles, "je vois énormément de dépressions dues pour partie à cette éducation", rapporte M. Medejel. Sans aller jusqu’à la pathologie, Soumaya Naâmane Guessouss constate tous les jours dans ses cours d’autres dégâts : "Je reçois des jeunes brillants qui, pourtant, sont sans personnalité, incapables de prendre la parole en public, introvertis et ne faisant jamais preuve d’initiative". Or, ces mêmes jeunes sont appelés à devenir de futurs salariés pour lesquels discuter les ordres du patron (image du père et donc autorité incontestable), demander une augmentation seront vécus comme autant de situations "hchouma". De la même manière, ces salariés, rattrapés par leur éducation, auront du mal à aller de l’avant, à faire preuve d’initiative, de créativité… Pour Martine Medejel comme pour L. Haddad, "cela va non seulement à l’encontre de l’intérêt de l’entreprise, mais plus largement du pays.

Lire un dossier fouillé et bien conduit ici:

[www.telquel-online.com]

Hchouma Souheil a remettre en cause un aussi grand principe educatif de notre societe maroacine.
Je trouve que ca permet de bien situer un certain nombre de sujets dans la societe sans pour autant etre oblige a expliquer et encore moins a justifier.
La hchoumatherapie doit etre elevee au rang de science humaine.

la paix pour tous

l hachouma c est une prise en flagrant délits de la " bétise humaine non soignée "

c est comme le ruhme sa revient tout le temps et pas moyen de s immunisé

tu récolte ce que tu seme !

la morale=hchouma

Ce qui m'intéresse c'est le corolaire de la h'chouma. En clair, ce qu'elle induit comme comportement.
La h'chouma trouve sa pleine expression dans le milieu familial (au sens large), h'chouma de faire ou de dire ceci ou cela devant les parents, les frères et sœurs, cousins et cousines, oncles et tentes.... mais qu'en est il ailleurs?
Qu'en est il dés lors que le sujet de la h'chouma se trouve dans un milieu peuplé d'étrangers ?
C'est la permissivité qui règne, l'agressivité, le manque de savoir vivre, tout simplement parce que la h'chouma est perçue comme une contrainte....parce que non expliquée, parce que non admise comme régle morale juste et justifiée.

très interessant comme poste

je dirai qu'il faut que ce phenomène change et je pense que c à nous jeunes parents à le faire
parce que ds la plupart des cas on ne peut eduquer nos enfants ds le dine si on utilise cette hchouma à tt bout de champs,lol
bête exemple: la sexualité
mes parents m'ont jamais parlé de ça (heureusement que l'ecole existe,lol)
pourtant c important ds notre religion d'expliquer ces choses là, de repondre aux questions des enfants, de leur expliquer le pq des interdits....
pareil pour les mots doux, les "je t'aime",...il n'est pas interdit ds notre religion de dire ces mots là(au contraire il est important d'exprimer ce que l'on ressens pour l'autre)..pourtant ds les traditions c hchouma,lol ...de moins en moins mnt mais bon...
il y a encore du travail à faire

Je dirais que le hchouma est a la limite du haram, enfin selon certaines choses et selon les personnes.

C'est utilise a tout va pour dissuader ds certaines situations.

C'est mimi comme tout je trouve.

Citation
souheil a écrit:
Nous sommes tous les enfants d’une culture hchouma… Si nous l’avons tous subie, combien d’entre nous la font subir à leur tour ?
Wili Hchouma… Qui d’entre nous n’a pas été un jour pétrifié sur place par cette injonction impérieuse prononcée d’une voix menaçante par sa mère, sa grand-mère, le sourcil froncé et, signe d’entre les signes, le doigt appuyé sur la joue (la tirant vers le bas, pour le détail) ?
Pourquoi craint-on tant la hchouma, cette loi aussi invisible qu'effrayante pour tout Marocain ?
la hchouma, ce mélange confus de honte, de pudeur, de respect de l’autorité, d’effacement face au groupe. En effet, si cette loi invisible a longtemps régné en maitresse sur l’éducation des enfants, les rapports sociaux, édictant ce qu’il convenait de faire ou pas, de dire ou de ne pas dire,......................


C'est quoi au fait pour vous cette fameuse " Hchouma"

lacher un pèt au milieu des gens mdrrrrrrrrrr

Citation
darkness a écrit:

Citation
souheil a écrit:
Nous sommes tous les enfants d’une culture hchouma… Si nous l’avons tous subie, combien d’entre nous la font subir à leur tour ?
Wili Hchouma… Qui d’entre nous n’a pas été un jour pétrifié sur place par cette injonction impérieuse prononcée d’une voix menaçante par sa mère, sa grand-mère, le sourcil froncé et, signe d’entre les signes, le doigt appuyé sur la joue (la tirant vers le bas, pour le détail) ?
Pourquoi craint-on tant la hchouma, cette loi aussi invisible qu'effrayante pour tout Marocain ?
la hchouma, ce mélange confus de honte, de pudeur, de respect de l’autorité, d’effacement face au groupe. En effet, si cette loi invisible a longtemps régné en maitresse sur l’éducation des enfants, les rapports sociaux, édictant ce qu’il convenait de faire ou pas, de dire ou de ne pas dire,......................


C'est quoi au fait pour vous cette fameuse " Hchouma"

lacher un pèt au milieu des gens mdrrrrrrrrrr

mdr.................... tu m'as tué ....... include

mystere0577 la seule femme mystérieuse autorisée sur Yabi

slm

je trouve ton sujet tres interessent souheil, et je suis 100% dacord avc mimiam, c'est trop vrai, la hchouma (traditionnelle) est souvent lié avec le haram (religieux) alors que les deux son contradictoires, la religion est fondés tandis que la hchouùma est basé sur le tabous faut pas dire faut pas faire, lenfant grandi con, il sais pas pourquoi il doit faire ou ne doit pas faire telle ou tel chose, reveillons nous, parents de demain inchallah
la hchouma na pas lieu d'etre , sa fait des enfants complexé pour rien !

pourtant les mots hbibti azizti et larzala c est des mots que nous enttendons tous les jours chez nos parents qui amene a dire que nos parents nous aiment et par la suite c est allah erdi alek et meme des parents en colere nous enttendons nous wwwwwwwwwwwwwwwa llah erdi alek ne fais pas si ou ça,il faut posetiver c est tout simple et vous connaissez soubanallah celle la quand elle fait si ou ça on dirait khali telle ou telle alors on se dit ça va tout de meme pour la comparison

Citation
darkness a écrit:

Citation
souheil a écrit:
Nous sommes tous les enfants d’une culture hchouma… Si nous l’avons tous subie, combien d’entre nous la font subir à leur tour ?
Wili Hchouma… Qui d’entre nous n’a pas été un jour pétrifié sur place par cette injonction impérieuse prononcée d’une voix menaçante par sa mère, sa grand-mère, le sourcil froncé et, signe d’entre les signes, le doigt appuyé sur la joue (la tirant vers le bas, pour le détail) ?
Pourquoi craint-on tant la hchouma, cette loi aussi invisible qu'effrayante pour tout Marocain ?
la hchouma, ce mélange confus de honte, de pudeur, de respect de l’autorité, d’effacement face au groupe. En effet, si cette loi invisible a longtemps régné en maitresse sur l’éducation des enfants, les rapports sociaux, édictant ce qu’il convenait de faire ou pas, de dire ou de ne pas dire,......................


C'est quoi au fait pour vous cette fameuse " Hchouma"

lacher un pèt au milieu des gens mdrrrrrrrrrr

La classe à l'état pur et à l'air impur.

Citation
tilaoutipala a écrit:
Je dirais que le hchouma est a la limite du haram, enfin selon certaines choses et selon les personnes.

C'est utilise a tout va pour dissuader ds certaines situations.

C'est mimi comme tout je trouve.

interdit, obligé, pas faire, pas dire, haram, aâr, ahchouma = tabou etc.......

Encore une idée de Telquel!