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nième Dérapage du sioniste Cukierman!
S
18 février 2005 09:48
Après ceci, qui vous dira que beaucoup de Juifs sont plus Israeliens que Francais même si ils ne sont pas citoyens Israeliens?

Cette affaire ne fait que confirmer ce que j'ai toujours affirmé : le CRIF est autres institutions juives ne sont que les portes-parole d'Ariel Sharon en France et du Likoud, cette tendance fasciste de la droite que l'on nomme "conservatrice" mais qui n'est qu'un euphémisme pour dire raciste et extremiste!

Sharon peut dormir sur ses deux oreilles, il a bien placé ses pions. Ce qui est plus honteux, c'est ces chiens-chiens et ces beni-oui-oui du gouvernement qui chaque année accourent à la réunion de cette organisation extremiste qu'est le CRIF, ce repère de voyous. Cucurman S'est deja fait remarquer au lendemain du passage de Lepen au deuxième tour lorsqu'il a déclaré que les résultats du scrutin étaient un message aux arabes pour qu'ils se tiennent tranquille.

Source : [www.lefigaro.fr]


Alain Minc: «Cukierman franchit la ligne jaune»
Essayiste, consultant, président d'AM Conseil, auteur de Ce monde qui vient (Grasset), Alain Minc commente les déclarations de Roger Cukierman.
Propos recueillis par Alexis Lacroix
[18 février 2005]


LE FIGARO. – Le discours tenu par Roger Cukierman lors du dîner annuel du Crif, samedi dernier, suscite de vives réactions. Qu'en pensez-vous?
Alain MINC. – Je suis profondément scandalisé par ces déclarations. Le discours de Roger Cukierman devrait provoquer une indignation beaucoup plus massive. Le juif que je suis n'a vraiment pas l'habitude de se mêler de la vie de ce qu'on appelle la communauté juive. La faute, sans doute à mon penchant instinctif à l'universalisme... Mais la gravité des propos tenus pousse à réagir. Il n'est pas admissible que le président du Crif, au nom de la communauté qu'il croit représenter, ait prononcé des paroles si dénuées de mesure et de maîtrise de soi.

Etait-ce à ce point impensable de remettre en question certaines préférences de la diplomatie française?
De telles interrogations sont bien sûr toujours envisageables, et parfois même souhaitables. Mais pas comme ça! Mais pas sous cette forme accusatoire et, au fond, populiste.

Que voulez-vous dire?
Le président du Crif instruit contre les plus hauts dirigeants français un réquisitoire totalement infondé. Il est absurde et, pour tout dire, grotesque de désigner à la vindicte des juifs français les hommes qui exercent leurs fonctions au sommet de l'Etat. Je ne suis pas suspect de chiraquisme, mais je trouve impeccable l'attitude dont le président de la République n'a jamais dévié depuis dix ans. Roger Cukierman a-t-il oublié que c'est Jacques Chirac qui a eu le courage de nommer une réalité que ses prédécesseurs ont inlassablement déniée: la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des juifs français? Le président du Crif n'a-t-il pas observé que, depuis quatre ans, les juifs français trouvent dans le président de la République un homme qui n'accepte aucun accommodement avec l'antisémitisme en ses différentes formes? Que c'est cet homme qui, après avoir prononcé cet été son discours de Chambon-sur-Lignon, a redit, très récemment, contre toutes les tentatives de banalisation de la haine, que l'antisémitisme, cette «perversion», «n'a pas sa place en France»?

Il y a d'autres arguments dans le discours de M. Cukierman, qui se réfère aussi aux positions «pro-arabes» de la diplomatie, en s'interrogeant sur leurs possibles dérives...
Un responsable communautaire juif a le droit de poser ces questions. Mais il franchit la ligne jaune quand il suggère que son appréciation de l'action politique de la France est tributaire des analyses israéliennes les moins nuancées. Si l'on voulait réveiller le fantasme antisémite de la «double allégeance», qui empoisonne la relation des Français juifs avec leur pays depuis 1967, on ne s'y prendrait pas autrement. Lorsqu'on s'exprime au nom des Français juifs, on n'est pas comptable des intérêts légitimes de l'Etat d'Israël. Samedi dernier, M. Cukierman s'est comporté comme un ambassadeur in partibus de l'Etat d'Israël.

Jean-Christophe Rufin, dans le rapport sur l'antisémitisme qu'il a remis au ministre de l'Intérieur, explique lui-même qu'il faut tout tenter «pour rééquilibrer l'appréciation par l'opinion publique de la situation au Moyen-Orient»...
Roger Cukierman s'est cru autorisé à citer cet extrait du rapport de Jean-Christophe Rufin. Mais – c'est sa troisième et plus lourde erreur –, il en a fait un usage qui n'est pas recevable.

Pourquoi? Est-il absurde de s'interroger sur la compatibilité «entre la politique étrangère de la France et la politique intérieure de lutte contre l'antisémitisme»?
A condition de ne pas se leurrer sur le diagnostic de fond! Les préférences et les préventions qu'on impute à juste titre à une certaine tradition de la diplomatie française ne sont pour rien dans la fermentation du nouvel antisémitisme. Ce dernier est le produit des errances d'une extrême gauche qui combine anticapitalisme, antiaméricanisme et ressentiment contre les juifs. Tout à son combat contre l'idée qu'il se fait de la diplomatie française, le président du Crif passe totalement sous silence ce «socialisme des imbéciles». Il faudrait tout de même se rappeler aussi que le racisme antiarabe est largement plus répandu en France que l'antisémitisme.

Ce «précipité idéologique» d'extrême gauche ne peut-il pas trouver un allié de circonstance chez les tenants d'une géopolitique violemment antiatlantiste, inspirée par les thèses de Maurras ou de Bainville?
Un axe Dieudonné-Bainville? Mais non! La vision du monde d'un Bainville n'exerce plus guère une influence décisive. Roger Cukierman aggrave sa maladresse par l'aveuglement. Il a cru dénoncer les formes contemporaines de l'antisémitisme: il s'est trompé sur leur nature réelle. La matrice de la haine, ce n'est pas tel ou tel avatar de la géopolitique gaullienne, c'est cette réaction antilibérale qui amalgame dans son délire la mondialisation, l'argent et les juifs. Je suis très étonné qu'une faute si manifeste de jugement et une défaillance si patente de discernement n'incitent pas davantage de représentants de la communauté juive à exiger la démission de Roger Cukierman.

S
18 février 2005 11:04
Bonjour,

Je viens de lire l'entretien d'Alain Minc, je le trouve bien, même si je ne partage pas queslques éléments de son analyse concernant Dieudonné et les altermondialistes.
Alain Minc n'est pas le premier intellectuel juif qui se dresse contre l'idéologie sionniste qui instrumentalise plusieurs politiques dans le monde.

Je conseille l'excellent livre d'Idith Zertal, une historienne juive, le livre de Michèle Monceaux "Histoire d'un adjectif", Edgar Morin qui critique de manière claire et nette le sionnisme, Rony Brauman, qui a été traduit devant les tribunaux par des types comme Finkelcraut ..
a
18 février 2005 11:21
je ne sais pas pourquoi le gouvernement français ne réagis pas contre ce personnage à mes yeux raciste.
tout en sachant que lors du diner du crif rafarin en plus d'être critique publiquement par ce personnage n'a rien fais de mieux que de lui faire plaisir en critiquant dieudonné sur son spectacle. et ses déclarations.Est il vrai qu'il à peur que le lobby des extremistes juifs ne fasse la même campagne qu'a eu à subir dieudonné.Le racisme anti arabe est beaucoup plus important que l'antisemitisme en france, mais je doute que cul kerman ne le reconnaisse.Lepen aurais parlé de la même maniere je suis certain qu'il y aurais une levée de bouclier de ceux qui veulent ménager la succeptibilité des juifs pour ne pas se faire traité d'antisémite. Il ne fait qu'alimenter la haine par ces propos.
Je n'est rien contre les juifs mais les personnages de ce type ne font qu'aggraver les choses tout en ne proposant aucune solution.
S
18 février 2005 11:32
J'ai apprécié la fin de l'interview d'Alin Minc disant : "Il faudrait tout de même se rappeler aussi que le racisme antiarabe est largement plus répandu en france que l'antisémitisme"

ça c'est courageux , car la propagande sionniste est tellement forte et bien structurée pour faire penser à un surcroit d'actes antisémite et ainsi faire peur aux juifs de France pour aller en Israel renforcer les colonies. c'est ce qu'a déclarer Sharon cet été d'ailleurs.

Le sionnisme est une idéologie à combattre, exactement comme le nazisme.
s
18 février 2005 12:11
"Le sionnisme est une idéologie à combattre, exactement comme le nazisme"
tout a fait!
a
18 février 2005 16:37
salam tlm
a propos d'acharnement bhl lui aussi
Le bloc-notes de BHL sur Dieudonné: "Dieudonné, fils de Le Pen"
Par Le Point

Bernard-Henri Lévy consacre son dernier bloc-notes hebdomadaire du "Point" au spectacle de Dieudonné au Zénith. Voici ce qu'écrit BHL :
"Jean-Marie Le Pen n'avait que des filles. Et bizarrement ingrates, par les temps qui courent. Eh bien voilà. C'est réparé. L'actualité, bonne mère, est en train de lui donner des fils. Enfin un, en tout cas, Dieudonné, dont le dernier show, au Zénith, il y a quelques semaines maintenant, n'a pu que combler d'aise le vieux chef du Front national.
Qu'on en juge.
Les noms de personnalités juives huées par une salle de jeunes, probablement antiracistes.
Lui, Dieudonné, « interdit d'antenne à la télé » parce que, chez Ardisson, c'est « Bénichou qui parle à sa place ».
Des insultes contre le CRIF.
Des blagues graveleuses ou diffamatoires contre Elie Wiesel ou moi-même.
Un personnage imaginaire au nom délicat de Goldenkraut - que l'on prend soin, chaque fois, de bien prononcer Golden-crotte - dont la spécialité est de reprocher aux « nègres » leur « ingratitude » vis-à-vis du « peuple élu » qui leur a « apporté Diderot, Montesquieu, Rousseau qui, comme chacun sait, étaient tous juifs à 90 % ».
Le fantasme lepéniste d'une France livrée, pieds et poings liés, à un redoutable lobby sioniste dont on ne peut parler qu'« à voix basse », en « s'accrochant », car « il y a eu » (l'humoriste, là, feint une hésitation)... il y a eu (il regarde derrière lui « car les sionistes, murmure-t-il à la plus grande joie de la salle, c'est toujours dans le dos qu'ils attaquent »), car il y a eu, donc, « la Shoah ».
Les vieux rires gras sur Bruel, « vous savez, Maurice, celui qui a changé de nom, remarquez, c'est son problème » : les mots de Le Pen là aussi ; le même ton ; les mêmes lourdes insinuations du mouchard qui va se lâcher mais qui sait qu'il faut faire attention car il est en train - c'est toujours lui, Dieudonné, qui parle - de « mettre les pieds dans une zone interdite » ; la même vulgarité, en un mot, à la fois lyncheuse, cauteleuse et augmentée, « artiste » oblige, de remarques empoisonnées sur le fait qu'il a commis, lui, « une grave erreur » stratégique en ne comprenant pas que c'est en faisant « du Bruel » qu'un homme de scène peut, dans ce pays, « être diffusé dans la grande distribution » et « réussir ».
Contre Marc-Olivier Fogiel enfin, contre l'animateur télé chez qui l'ex-humoriste en perdition commit son sketch désormais fameux du juif orthodoxe faisant le salut nazi, des mots d'une bassesse, d'une obscénité et, finalement, d'une violence assez inouïes : il nous a fait « sa petite chatte », hurle-t-il face à ses 5 000 supporters ravis ! il nous a fait « une descente d'organes », insiste-t-il, avant de les inviter à conspuer, en cadence, le nom du misérable ! le type même, autrement dit, de la charge anti-homosexuelle, que le beauf lepéniste classique a la prudence, d'habitude, de réserver à ses soirées privées, mais qui trouva là, en plein Paris, une grande salle prestigieuse, populaire et au public chauffé à blanc pour faire entendre son cri de rage désinhibé.
Et puis, last but not least, car c'est évidemment le plus triste et, d'une certaine façon, le plus grave, la montée sur scène, au terme de ce pathétique happening homophobe et antisémite, de trois témoins de moralité venus dire leur solidarité avec leur copain « bâillonné » : il y eut là Daniel Prévost clamant que « Dieudo » est non seulement le plus « grand », mais le plus « courageux » des amuseurs d'aujourd'hui ; le judoka Djamel Bouras, saluant en lui l'« homme libre » que « certaines puissances », suivez mon regard, voudraient voir réduit au silence ; et, incroyable mais vrai, l'acteur le mieux payé du box-office français, le porte-parole d'une génération, l'homme qui a su, au lendemain du 11 septembre, trouver des mots si justes pour stigmatiser l'affront fait à l'islam par les fous de Dieu devenus kamikazes, il y eut, donc, Jamel Debbouze venu dire que c'est pas sympa, de la part de l'ami Dieudo, de s'être ainsi marginalisé et d'avoir laissé les copains seuls se « farcir Drucker et Enrico Macias » mais que, bon, il a quand même eu « les couilles de dire tout haut ce que nous pensons, nous, tout bas ».
De cette soirée terrible, de ce concert transformé en meeting, de cette cascade de dérapages et de hurlements de fureur qui n'avaient plus rien à voir - est-il nécessaire de le préciser ? - avec la-légitime-critique-de-la-politique-de-l'Etat-d'Israël-et-de-Sharon, la presse a peu parlé : une déclaration du porte-parole du PS, Julien Dray, au micro d'Elkabbach, à Europe 1 ; une autre du vice-président de SOS Racisme, Patrick Klugman, sur iTélévision ; une brève du Parisien ; c'est à peu près tout, il me semble, jusqu'à ces lignes que j'ai moi-même, je l'avoue, peut-être par sympathie pour Debbouze, hésité plusieurs semaines à écrire. Que serait-ce, encore une fois, aurions-nous et aurais-je moi-même ainsi temporisé, combien serions-nous, surtout, à être déjà descendus dans la rue si c'était, non Dieudonné, mais Le Pen qui avait consacré toute une soirée, sur une grande scène, à casser du juif et du pédé ?"
S
18 février 2005 17:07
Roger Cukerman, président du Crif, avait déclaré ceci à un journal israelien, lors de l'arrivée de Le Pen au second tour de l'élection présidentielle 2002 :
"Je suis content de voir Le Pen au second tour ça va calmer les arabes des banlieues."
 
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