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"LE MAROC INTOXIQUE LES MEDIAS SUR LES ATTENTATS DU 11 MARS"
T
22 mars 2004 12:59
Eh oui c'est ce que " l'éxraordinaire Quotidien d'Oran" du 22/03/2004 vient nous "réveler" en accusant les autoritées marocaines de disculper le royaume de toute implication dans les attentats de Madrid du 11 mars
Bonne lecture smiling smiley Source web [www.africatime.com]

« Le Triangle du terrorisme» est la nouvelle trouvaille des services marocains pour disculper le royaume de toute implication dans les attentats de Madrid du 11 mars. Ce triangle se situe entre les frontières algériennes, malienne, mauritanienne et sahraouie. C’est à cet endroit que les attentats auraient été planifiés

Malgré les preuves retenues contre les trois Marocains arrêtés par les services de sécurité espagnols, les services de sa majesté continuent de manoeuvrer pour détourner les regards vers la République Sahraouie et l’Algérie.

Il n’y a pas mieux que le support attitré du makhzen pour distiller cette intox: El-Ahdeth El-Maghribia qui a intoxiqué toutes les agences de presse. Même la télévision espagnole TVE International est tombée dans le panneau. Pour agrémenter son information, la télévision espagnole a pris des images des camps sahraouis. Après une vive réaction de protestation de la RASD, le sujet a «perdu» les images dans l’édition suivante.

Pour accréditer ses thèses et leurrer l’opinion publique espagnole, le Maroc décide que toutes les grandes villes du pays se recueillent à la mémoire des victimes madrilènes. Son ministre des Affaires étrangères, dépêché sur les lieux du drame, a fait le tour des églises et cathédrales... Il a même pris le train.

Les agences de presse ont repris in extenso l’éditorial d’El-Ahdeth, y compris les erreurs. Ainsi, le Triangle du terrorisme abriterait des groupes armés tels que le GSPC et le FIS maghrébins. On trouve à leur tête, comme par hasard, Nabil Sahraoui et Mokhtar Benmokhtar. Associated Press, naguère spécialisée dans le magazine et l’éphéméride, se fait l’écho du journal marocain, allant jusqu’à imputer la majorité des attentats commis en Europe à ce groupe affilié à Al-Qaïda sous la plume de Nicholas Marmié. Un habitué des tuyaux des services marocains. L’Agence France Presse a succombé elle aussi à la manipulation en reprenant la même chose. Elle s’en excusera bassement après coup. Pourtant, le papier n’a pas fait l’unanimité, a-t-on appris.

La palme revient sans doute à M. Pedro Canales, du journal espagnol Razon. Le journaliste ne prend même pas le soin de vérifier l’information du quotidien officieux des services marocains, mais en fait une réplique, allant jusqu’à étendre la zone d’influence du groupe terroriste au nord du Sénégal. Le bonhomme n’est pas un inconnu de l’Algérie, puisqu’il s’est fait bien connaître par ses papiers de désinformation sur l’armement nucléaire algérien. La fameuse bombe atomique de Aïn Ouessera, c’est lui. Il reviendra encore avec son scoop sur l’implication de l’armée algérienne dans la tentative de coup d’Etat en Mauritanie. Et maintenant, il boucle sa trilogie par la manoeuvre qui vise, selon les observateurs, à détourner sur Alger l’opinion publique espagnole dans les attentats de Madrid. Canales a bien des raisons de se délecter de cette sale besogne pour le compte des Marocains: détenu un moment en Algérie, il a gardé une dent contre ce pays. Pour lui, il n’y a aucun doute sur l’origine algérienne des auteurs des attentats du 11 mars. Il reprend les deux noms cités par la presse marocaine, Nabil Sahraoui et Benmokhtar, en leur créant un GSPC et un FIS marocains. Paradoxalement, on ne retrouve aucune trace de Marocains dans les attentats du 11 septembre, ni de Djeddah, encore moins de Casablanca. Pour lui, Mossadek, le suspect marocain encore en détention en Allemagne, n’a rien à voir avec les attentats du 11 septembre et le premier suspect des attentats du 11 mars, Abou Dahdah, ne serait qu’un lampiste. «Dahdah joue les seconds rôles», a-t-il repris des services de sécurité marocains.

Et pour clore son invention, il ajoute que les Sahraouis ont empêché les forces marocaines d’intervenir pour neutraliser le groupe repéré dans le Triangle du terrorisme. Implicitement, les Marocains accusent, sous la plume de Canales, le Front Polisario de gérer et de tolérer le trafic d’armes, l’immigration clandestine et maintenant l’infiltration des terroristes. «Ils veulent créer un amalgame. Mais ils oublient qu’aucun Sahraoui n’est impliqué dans aucun attentat», nous a affirmé une source diplomatique de l’ambassade sahraouie, qui a précisé que «durant trente ans de lutte, nous n’avons jamais utilisé ces méthodes terroristes».

Djilali B.


© Copyright Le Quotidien d'Oran

Shoukrane

r
22 mars 2004 18:07
sans vouloir cautionner qui que ce soit, comment expliquer le rapt des touristes étrangers dans le sud Algérien, l'argent des rançons sert à quoi, sert qui?, en absence d'explication convaincante des autorités algériennes, les services marocains ont donné la leur et d'après toi ça marche, c'est de bonne guère, non?
 
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