il y a un espoir assez reel que les relations du maroc avec l'espagne s'amelioreront de maniere decisive. c'est pour le maroc l'occasion a saisir pour regler une serie de grands dossiers avec le pays voisin, nottament celui du sahara, et de mettre les relations sur de bons rails, mais c'est aussi l'occasion pour lui de montrer sa bonne volonte et sa capacite d'etre a la hauteur de la gestion de ses dossiers.
l'exemple des soldats espagnoles en iraq et leurs retraits apres les elections par zapatero montre toutefois que pour le maroc aucune lenteur ne sera pardonnable. traiter avec une democratie voisine c'est aussi traiter avec des positions qui peuvent changer et cela veut dire BIEN ficeler les dossiers et vite.
--------------------- source: yahoo.fr
Zapatero relance à Casablanca "une relation vitale" entre le Maroc et l'Espagne
CASABLANCA (AP) - Le président du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero a achevé samedi au Maroc sa première visite officielle à l'étranger depuis son élection le 14 mars, un déplacement hautement symbolique destiné à relancer les difficiles relations entre Rabat et Madrid sur la base du "respect mutuel".
Comparant les liens entre les deux royaumes à "une relation vitale", le dirigeant espagnol a assuré que son gouvernement apporterait "un soin attentif et quotidien" au dialogue avec Rabat. Il s'est également engagé à "soutenir la demande du Maroc d'obtenir un 'statut avancé' dans ses relations avec l'Union européenne".
"J'ai exprimé à Sa majesté mon souhait que commence une étape de dialogue loyal et continu entre nos deux pays" a déclaré M. Zapatero, visiblement très détendu, à l'issue d'un déjeuner offert en son honneur au palais royal de Casablanca. Outre le roi Mohammed VI et son frère cadet, le prince Moulay Rachid, le Premier ministre marocain Driss Jettou et une dizaine de ministres ont participé à ce déjeuner de travail destiné à sceller "une nouvelle ère" dans les relations maroco-espagnoles.
Accueilli à Casablanca avec tous les honneurs, M. Zapatero a tout d'abord inauguré avec le roi Mohammed VI une stèle à la mémoire des victimes des attentats suicide de Casablanca (45 morts, dont 12 kamikazes et quatre Espagnols, le 16 mai 2003).
Près de 2.000 personnes, dont de nombreux jeunes militants associatifs du réseau "Maillage" engagé "pour la démocratie et contre le terrorisme", ont assisté à cette sobre cérémonie. Des banderoles proclamant "Touche pas à mon pays!" et "Le terrorisme ne vaincra pas!" avaient également été disposées autour de la place quadrillée par un imposant dispositif de sécurité.
Erigée place Mohammed VI, dans le coeur historique de la capitale économique du royaume, cette stèle en marbre porte en lettres d'or un verset pacifiste du Coran et les noms des 33 victimes civiles des attentats, dont la majorité a été tuée au restaurant associatif espagnol "Casa de España".
Voulant rompre avec quatre ans de crise diplomatique entre Rabat et Madrid, alimentée notamment par l'intransigeance de l'ancien Premier ministre José María Aznar sur plusieurs dossiers (pêche, immigration clandestine, eaux territoriales, Sahara-Occidental), M. Zapatero a profité de ses premiers entretiens pour tenter d'inaugurer "une nouvelle ère de dialogue apaisé et de confiance authentique entre deux royaumes condamnés à s'entendre tant par l'histoire que la géographie", selon une source diplomatique marocaine.
Second partenaire commercial du Maroc après la France, l'Espagne semble également décidée à renforcer sa coopération sécuritaire, déjà très importante, pour éviter une récidive des attentats islamistes du 11 mars à Madrid. Un souci partagé par Rabat qui y voit le meilleur moyen de préserver les conditions de vie quotidienne des quelque 400.000 Marocains légalement installés dans la péninsule ibérique.
"Nous nous sommes engagés à renforcer notre coopération pour lutter contre toute forme d'extrémisme et de terrorisme international", a déclaré M. Zapatero lors d'une conférence de presse à l'issue de sa visite-éclair.
Si certains sujets sensibles, comme le maintien des enclaves espagnoles en territoire marocain de Ceuta et Melilla, n'ont pas été abordés, le chef de l'exécutif espagnol a tenu à clôturer cette visite riche en symboles par un message de "soutien" à la candidature du Maroc pour l'organisation de la Coupe du monde de football 2010.
Considérée par Rabat comme un "projet de développement structurant", la candidature marocaine au Mondial 2010, qui devrait être tranchée le 15 mai, a déjà obtenu le soutien officiel du président français, Jacques Chirac. AP
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