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sel&poivre a écrit:
sala l'inconnueconnue,
voici une adresse :
La Fennec
89, Bd Anfa
20000 Casablanca MAROC
tél : 212.22.20.93.14
j'en connais d'autres, mais, je n'ai pas leurs coordonnées sous la main, il faut que je les recherche !
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sel&poivre a écrit:
e rien![]()
concernant tes autres interrogation je te laisse lire cet article :
Livres au Maroc :
Comme chaque année, en pareille période, l'engouement des Marocains pour le Salon de l'édition et du livre apporte un bémol à la croyance selon laquelle livres et littérature n'intéressent personne. Qu'en est-il réellement? Radioscopie de l'industrie marocaine de l'édition et du livre, un secteur éternellement en friche.
les chiffres sont éloquents, ils ne laissent planer aucun doute. À peine une trentaine de maisons d'édition, tout au plus un petit millier de livres, pour la plupart académiques, produits par an. Et par-dessus tout, un nombre insignifiant de ventes de livres qui dénote un désintérêt dramatique par rapport à la lecture. Un paradoxe cependant! Chaque année, à l'occasion du Salon de l'Edition et du Livre organisé par le ministère de la Culture à la foire de Casablanca, les Marocains répondent présent en force. Jeunes et moins jeunes, riches et pauvres, ils affluent en masse à ce salon réputé pourtant élitiste. Que doit-on en conclure ? La crise du livre serait-elle une illusion trompeuse ? « La vraie illusion, c'est plutôt le salon lui-même qui la crée. Cet événement tient sa popularité d'une ancienne habitude, aujourd'hui révolue, qui consistait pour certains exposants à distribuer gratuitement des livres, notamment à caractère religieux. Aujourd'hui, cette pratique n'existe plus. Mais les gens ne le savent pas et ils continuent à affluer en masse. Résultat, dans cette marée de visiteurs, rares sont ceux qui viennent réellement pour découvrir les nouveautés et s'enquérir de l'actualité littéraire. La plupart sont des badauds et de simples curieux qui viennent et repartent les mains vides et... la tête aussi, d'ailleurs », répond, ironique, Khalil, responsable du stand d'une maison d'édition marocaine.
Une affluence record
C'est ainsi que lors de l'édition 2006, le SIEL avait enregistré une affluence record estimée entre cinq cent mille et sept cent mille visiteurs, sans pour autant réaliser des ventes conséquentes. Telle est en effet la triste réalité. Mis à part les livres scolaires, il ressort, selon certains sondages, que huit Marocains sur dix n'on jamais acheté de livres. Et six sur dix n'ont jamais lu un quelconque ouvrage. Pour essayer d'inverser un tant soit peu cette tendance, les autorités marocaines ont décidé, il y a de cela quelques années, de se mobiliser pour sortir le secteur de l'édition marocaine de son marasme, à coups de subvention et d'aides à l'édition. Le ministère de la Culture ne se contente pas en effet de publier, il puise aussi dans son maigre budget pour renflouer l'édition, sous forme d'aide à l'impression, à hauteur de 50 % du coût, en faveur d'une quarantaine de titres.
Mais ni ce soutien, que beaucoup d'éditeurs jugent insuffisant, ni les 1,5 MDH, généreusement consentis par le Bureau du livre de l'ambassade de France, ne parviennent à sortir l'édition de sa léthargie.
À peine trois cents parutions par an, pas plus de 1500 exemplaires tirés, sauf exception, et des méventes à la pelle. En effet, mis à part quelques best-sellers exceptionnels, comme « Tazmamart, cellule 10 », d'Ahmed Merzouki, qui a été écoulé à 30000 exemplaires, rares sont les bons livres qui, au Maroc, dépassent les 2 000 ventes.
Des méventes à la pelle
Corollaire direct de cette crise des ventes qui laisse sous-entendre une véritable crise de la lecture, les éditeurs marocains adoptent une posture défensive fort compréhensible. Prudents et méfiants par rapport à un marché quasi inexistant, la plupart préfèrent éviter les grands tirages. C'est ainsi que ces derniers dépassent rarement les 2 000 exemplaires en français et 3 000 pour les publications arabophones. « Mais même à faible tirage, des livres mettent plusieurs années à être écoulés », affirme Abdellatif, libraire à Rabat. Autre conséquence de cette crise de la lecture, le chiffre d'affaires de l'édition culturelle et littéraire, non pas fonctionnelle ou académique, stagne depuis une' dizaine d'années et ne parvient guère à dépasser le seuil de dix millions de dirhams. Sous d'autres cieux, culturellement plus cléments, tels que la France, les Etats-Unis et l'Angle terre, où l'industrie du livre constitue un véritable pan de l'économie pesant des milliards et des milliards, ce chiffre peut être multiplié par cent, voire mille. C'est dire l'écart qui existe entre le Maroc et ces pays.
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sel&poivre a écrit:
salam aleikoum,
dis-moi l'inconnueconnue, l'annuaire, tu l'as trouvé chez un libraire ou sur le net ?
Cela m'interesse aussi![]()
L'année dernière, j'ai pu me procurer l'annuaire des maisons d'édition françaises et belges chez ma libraire qui me l'a gentiment prêté donc, j'ai pu faire des photocopies mais, pour les éditeurs Marocains, je n'ai jamais trouvé d'annuaire