Citation
Pasteque26 a écrit:
As salam alaykoum wa rahmatouLlahi wa barakatouhou, Papa.
La première lettre que je t'ai écrite date du 17 juin, il y a presque deux mois. Tu étais à la maison et nous profitions de ton amour d'odorat. J'étais loin d'imaginer que 3 semaines plus tard tu ne serais plus là. Enfin, nous savions tous que ta maladie ne t'avait pas laissé le choix, mais nous espérions t'avoir encore près de nous quelques mois.
Tu es parti comme un héros, soumis à ton Seigneur et à Son décret, attestant du fond de ton coeur que Nul ne peut l'égaler. Je t'ai vu agoniser, je me suis vue angoissée, terrifiée, attendant la minute à laquelle ton coeur s'arrêterait. J'ai fait de mon mieux Papa, si tu savais. J'ai poussé mes limites jusqu'à en avoir le coeur déchiré. Je criais mon impuissance et ma douleur dans les couloirs de l'hôpital, puis je séchais mes larmes pour te montrer que tu laisses une jeune femme forte et courageuse.
Alors tu es parti, dignement, doucement. Je n'avais jamais vu de défunt Papa, mais je t'ai vu toi, beau, brillant, resplendissant. On a tout fait Papa, tout ce que tu nous a dit, on l'a fait, ton rapatriement au Pays, la réception des invités, ton enterrement, tout a été fait au millimètre comme ce que tu nous avait demandé, Papa.
Tu me manques très fort, tout ce que je fais au quotidien me ramène à toi. Je ne te trouverai pas d'égal. Une partie de moi s'est envolée, oui, je suis orpheline à moitié. Je ne dis que ce qui plaît à Allah, à Lui nous appartenons, à Lui nous retournerons.
Nous allons bien, on essaie de se souder, mais le bouclier qui nous protégeait de tous ces gens mauvais n'est plus là. Si tu savais Papa, la vie n'a jamais été aussi dure pour moi. Je prie Allah de nous laisser maman encore longtemps. Chaque pas que je fais, je cherche tes repères pour y mettre les pieds, j'ai sniffer l'odeur de tes qamis, j'ai voulu acheté des exemplaires de ton parfum, j'ai pris des vêtements à toi, des effets personnels qui t'appartiennent.
Tu m'as tellement donnée d'amour, tout ce qu'il me reste c'est de faire des dou'aas pour toi, et d'essayer d'être une femme pieuse pour que l'on soit réunis, là-bas...
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Pasteque26 a écrit:
As salam alaykoum wa rahmatouLlahi wa barakatouhou, Papa.
La première lettre que je t'ai écrite date du 17 juin, il y a presque deux mois. Tu étais à la maison et nous profitions de ton amour d'odorat. J'étais loin d'imaginer que 3 semaines plus tard tu ne serais plus là. Enfin, nous savions tous que ta maladie ne t'avait pas laissé le choix, mais nous espérions t'avoir encore près de nous quelques mois.
Tu es parti comme un héros, soumis à ton Seigneur et à Son décret, attestant du fond de ton coeur que Nul ne peut l'égaler. Je t'ai vu agoniser, je me suis vue angoissée, terrifiée, attendant la minute à laquelle ton coeur s'arrêterait. J'ai fait de mon mieux Papa, si tu savais. J'ai poussé mes limites jusqu'à en avoir le coeur déchiré. Je criais mon impuissance et ma douleur dans les couloirs de l'hôpital, puis je séchais mes larmes pour te montrer que tu laisses une jeune femme forte et courageuse.
Alors tu es parti, dignement, doucement. Je n'avais jamais vu de défunt Papa, mais je t'ai vu toi, beau, brillant, resplendissant. On a tout fait Papa, tout ce que tu nous a dit, on l'a fait, ton rapatriement au Pays, la réception des invités, ton enterrement, tout a été fait au millimètre comme ce que tu nous avait demandé, Papa.
Tu me manques très fort, tout ce que je fais au quotidien me ramène à toi. Je ne te trouverai pas d'égal. Une partie de moi s'est envolée, oui, je suis orpheline à moitié. Je ne dis que ce qui plaît à Allah, à Lui nous appartenons, à Lui nous retournerons.
Nous allons bien, on essaie de se souder, mais le bouclier qui nous protégeait de tous ces gens mauvais n'est plus là. Si tu savais Papa, la vie n'a jamais été aussi dure pour moi. Je prie Allah de nous laisser maman encore longtemps. Chaque pas que je fais, je cherche tes repères pour y mettre les pieds, j'ai sniffer l'odeur de tes qamis, j'ai voulu acheté des exemplaires de ton parfum, j'ai pris des vêtements à toi, des effets personnels qui t'appartiennent.
Tu m'as tellement donnée d'amour, tout ce qu'il me reste c'est de faire des dou'aas pour toi, et d'essayer d'être une femme pieuse pour que l'on soit réunis, là-bas...