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a écrit:
Il s’agit d’une première qui suscite la pitié, l’ironie mais aussi des interrogations sur la sclérose qui frappe certaines sociétés. Le tribunal de Sousse, en Tunisie, doit juger une affaire inédite : un homme d’une trentaine d’année est poursuivi pour avoir violé une jeune femme de 20 ans, sans jamais la rencontrer.
Il s’agit d’une « relation amoureuse fictive » qui s’est déroulée par téléphone. Sur leur portable, les deux amoureux se sont retrouvés, pendant plusieurs heures, à converser d’une façon très intime, souligne le quotidien « Al-Quds Al Arabi » dans son édition du 24 avril. Citant le journal tunisien « Assarih » (le Franc), le quotidien ajoute que « cette relation s’est développée au point que la jeune femme, prise par une excitation suprême, s’est livrée à des actes qui lui ont fait perdre sa virginité ». Sa famille a porté plainte contre son interlocuteur qui se retrouve devant le tribunal. Le médecin légiste a confirmé que la jeune femme a perdu sa virginité, mais son rapport insiste sur « l’absence de toute trace d’une relation sexuelle ».
Pour l’avocate de la victime de ce « viol virtuel », sa cliente a été victime de ses propres sentiments. Mais l’affaire prend de l’ampleur, puisque le code pénal tunisien, et sans doute toutes les législations du monde, se retrouvent démunis face à une telle problématique. Le quotidien tunisien « Assarih », qui a révélé l’affaire, reconnait les lacunes du système judiciaire et les difficultés que rencontrent les juges pour trancher dans cette affaire inédite. Car, « paradoxalement, bien que tous les ingrédients d’un viol soient réunis, la jeune femme semble consentante, et son violeur était physiquement absent ». Un véritable casse-tête pour les juges tunisiens qui constatent « les résultats du viol (perte de virginité) mais ne peuvent pas conclure à un viol par manque de preuves », souligne de son côté le site « Elaph.com ».
Les lecteurs qui ont commenté cette affaire sur « Elaph.com » sont partagés. Certains ironisent en se demandant « comment se prénommera l’enfant qui naîtra de cette relation à distance ? », alors que d’autres estiment que « la fille n’avait que raccrocher son téléphone, si elle n’était pas consentante ». Une troisième catégorie de lecteurs se lamente sur le sort du jeune homme, accusé à tort d’un viol qu’il n’a pas commis. Plusieurs autres commentaires mettent en exergue les traditions sclérosées de la société arabe en général, et estiment que « la fille est avant tout victime des privations que lui imposent les traditions et la famille »... D’autres n’hésitent pas à attribuer cette « décadence morale de la fille » à la mauvaise utilisation des moyens modernes de communication. Enfin, certains engagent « la responsabilité de l’Occident » et de la volonté de certains à imiter les traditions occidentales importées par internet et par les télévisions satellitaires...
Traduction et synthèse de Randa Al Fayçal
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Fleur-de-Lys a écrit:
emmene moi avec toi alors !!! (tm)
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salmones a écrit:
N'importe quoi !
Il n'y a que dans un pays musulman où l'on peut voir ça, quelle honte !
Privation de culture de liberté par les esprits sclérosésCitation
a écrit:
« la fille est avant tout victime des privations que lui imposent les traditions et la famille »
Oui, là c'est flagrantCitation
a écrit:
Enfin, certains engagent « la responsabilité de l’Occident » et de la volonté de certains à imiter les traditions occidentales importées par internet et par les télévisions satellitaires...
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ephenea a écrit:
honnêtement, rien que pour ce genre de choses, la vie vaut la peine d'être vécue!