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LES FEMMES ET L’ECRITURE : CES AUTEURES QUI ONT BRISE LES TABOUS
B
16 décembre 2009 22:41
Maroc
EXTRAIT D'UN ARTICLE DE LA VIE ECONOMIQUE

LES FEMMES ET L’ECRITURE : CES AUTEURES QUI ONT BRISE LES TABOUS

Une littérature née de la douleur et de l’interdit. Une écriture plus intimiste et plus osée.
«Chaque femme est un roman», avait écrit Alexandre Jardin. Mais lorsque les femmes écrivent des romans, il en sort des poèmes, de la tendresse, des rêves mais aussi de la violence, des interdits, des tabous…et surtout de la réalité ! «Les femmes disent les choses telles qu’elles sont. Elles sont plus spontanées que les hommes, et n’ont pas peur de dire ce qu’elles pensent», consent Abdelkader Retnani, éditeur de La Croisée des chemins.
C’est tout d’abord sur une douleur que les femmes au Maroc ont commencé à écrire. Quand les dames ont poussé les mots jusqu’à la littérature, elles n’y sont pas allées de main morte ! C’est connu, les femmes n’aiment pas la demi-mesure et osent «souvent plus que les hommes» (paroles d’homme !). Quand elles parlent, elles s’adressent aux sens. Elles ont aussi le goût de l’histoire, de la politique et du social. Bref, tout ce qui nous lie et tout ce qui nous sépare.
L’histoire de l’écriture des Marocaines est révélatrice de celle du pays, de son développement.

Lorsque les femmes ont décidé de pousser les limites de l’éthique aux abords de l’esthétique… elles ont su créer des œuvres singulières, nouvelles, qui n’ont pas fini de bouleverser l’ordre établi.
La promenade littéraire en compagnie des femmes est une découverte surprenante. On y retrouve des talents variés mais aussi des revendications, parfois des doutes mais jamais de regrets. Les années 80 marquent un tournant décisif dans la littérature marocaine d’expression française, écrite par des femmes. Les femmes osent écrire tout comme les hommes et même davantage. Halima Ben Haddou, Badia Hadj Nasser, Leila Houari et Farida Elhany Mourad, marquent cette génération de femmes qui se sont affranchies des codes de la tribu.

En 1985, le présent vient balayer le passé. Le voile, mis à nu, marque une nouvelle ère littéraire. L’un des plus grands tabous de la société maghrébine est balayé d’un seul geste, la sexualité des femmes. Badia Hadj Nasser, l’auteure du roman, jette de l’huile sur le feu. Son héroïne Yasmina ose revendiquer une sexualité débridée, ne s’interdit rien, se place en hors la loi. La psychothérapeute a déchiré le voile et a donné le ton à ce qui va suivre. Mais ce qui va suivre dépasse toutes les attentes. Trois ans plus tard, grande révélation et grand éclat : Au-delà de toute pudeur est une révolution éditoriale et sociale aussi. Pour Abdelkader Retnani, «il y a eu un avant et un après Au-delà de toute pudeur de Soumaya Nouamane Guessous». Le livre fait scandale, choque, fascine… Plus de 40 000 exemplaires vendus. Il est devenu un best-seller ces dernières années. Traduit en plusieurs langues, il a franchi les frontières et les barrières. 1988, date de sortie du livre, a ouvert les vannes à une écriture sans retenue.

Amira-Géhanne Khalfallah23-11-2009

Un lien
[badrryadi.centerblog.net]
S
18 décembre 2009 12:10
Je suis justement en train de finir un ouvrage qui a fait scandale en Arabie Saoudite.
“Les filles de Riyad” de Rajaa Alsanea.

Mais d'un point de vue littéraire, ce n'est pas terrible.
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B
22 décembre 2009 23:37
Chère Nephtys,

Foi de Batignolles d'un point de vue littéraire "Les hédonistes" dernier ouvrage de Badia Hadj Nasser.c'est ok.
Si vous lisez "Les hédonistes" donnez-moi des nouvelles.

Amicalement,
Batignolles
S
30 décembre 2009 20:29
Je me cherchais un ouvrage à livre, je cours dans une librairie et je vous donne des nouvelles.
Merci !
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