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La Loba* a écrit:
Salam, bonsoir tout le monde ?,
Je me rend compte que j'arrive pas du tout à gérer les émotions de ma famille... Que ce soit mon mari ou mes enfants...
Je me prends tout dans la figure, je deviens froide, distante et fuyante, mais c'est pour me protéger... J'ai déjà du mal avec mes propres émotions, alors avec celles des autres, c'est compliqué, je sais pas comment gérer. Je sais que je devrais être calme, douce et rassurante, mais j'ai rarement le recul pour ça... Et tous les parents savent que les émotions des enfants peuvent être violentes et sortent sans filtre, mdr...
Bref, est-ce que certains me comprennent ?
Est-ce qu'il y a des astuces pour gérer ça et prendre du recul ?
Merci pour vos réponses.
Très belle soirée à tous.
?
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La Loba* a écrit:
Salam, bonsoir tout le monde ?,
Je me rend compte que j'arrive pas du tout à gérer les émotions de ma famille... Que ce soit mon mari ou mes enfants...
Je me prends tout dans la figure, je deviens froide, distante et fuyante, mais c'est pour me protéger... J'ai déjà du mal avec mes propres émotions, alors avec celles des autres, c'est compliqué, je sais pas comment gérer. Je sais que je devrais être calme, douce et rassurante, mais j'ai rarement le recul pour ça... Et tous les parents savent que les émotions des enfants peuvent être violentes et sortent sans filtre, mdr...
Bref, est-ce que certains me comprennent ?
Est-ce qu'il y a des astuces pour gérer ça et prendre du recul ?
Merci pour vos réponses.
Très belle soirée à tous.
?
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❣️gameuse❣️ a écrit:
Ses enfants et son mari , ça la concerne au contraire.
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SDreams Away a écrit:
Non.
Son rôle est d'être un soutien si ils sont désireux d'aller mieux. Mais en aucun cas, elle doit assumer leur émotion. Chacun doit apprendre à se gérer émotionnellement parlant.
Elle peut dire "j'entends ce que tu dis, que comptes tu faire pour aller mieux"
C'est pas en se laissant envahir par tout ça qu'elle ira mieux et qu'elle aidera les autres.
Elle finira par s'user et quand elle tombera au sol, ils ne seront pas là pour la soutenir.
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Chatkaramel a écrit:
Oui
Mais comment ça se passe quand on a des enfant
Doit on les laisser gérer leur émotion seul au risque de faire n importe quoi ou crois tu que le parent doit jouer le garde de fou ?
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SDreams Away a écrit:
Il ne s'agit pas de rester de glace et laisser l'autre dans sa souffrance.
Mais de comprendre que c'est pas personnel. Avec les enfants, je penses que poser des mots sur chaque chose est important. Et si ils ne veulent pas en parler. Accepter qu'ils ne veulent pas et simplement leur dire "je suis là dès que tu veux en parler". Et surtout ne pas dramatiser ni minimiser.
Une émotion, selon les experts, dur que quelques secondes. C'est tte l'interprétation que l'on fait de cette émotion qui crée des conflits et des soucis.
Car au lieu d'accueillir, accepter et laisser partir l'émotion. On cherche à le contrôler.
Suffit s'observer les enfants avant 5 ans. Ils tombent, pleurent, expriment ce qu'ils ressentent et ensuite reprennent leur vie comme si rien ne s'était passé.
Malheureusement en grandissant, on leur inculque certaines valeurs notions de comportement qui ne donne plus de place au ressenti. On pousse au contrôle.
Je vais prendre le cas d'un patient que j'ai eu. Il était en colère et s'enervait sur moi car j'ai dû lui dire que le médecin avait du retard pour la consultation. Il était très menaçant. Et sur le coup, j'ai eu peur de lui. Ma première pensée à été d'attaquer. Puis, je me suis dis. Je suis pas responsable de sa colère. Donc je ne suis pas concerné par celle ci. Son émotion n'est pas la mienne.
Alors je l'ai laissé cracher son venin. Quand il a fini. Je lui ai demandé si il voulait continuer car j'ai toute mon après midi de libre et si cela lui fait du bien qu'il se fasse plaisir.
Il m'a regardé avec honte et il s'est excusé. Je lui fait comprendre que s' énerver, crier, ne fera pas en sorte que le retard disparaisse. Qu'il n'est pas le seul à être concerné et que dans un hôpital, il y a des imprévus.
Soit il prend patience et finira par voir le médecin. Soit il reste énervé et une fois face au médecin sa consultation sera bâclé car sa mauvaise humeur aura un impact sur la qualité de la consultation.
En 5 minutes c'était bouclé. Il est resté assis. Et quand je l'ai croisé quelque temps après. Il est venu me saluer et me remercier.
Si j'avais prit l'attaque pour moi. Je l'aurais recadré et fait appel à la sécurité. J'aurais ruminé cette histoire toute la journée. Cela aura eu sûrement un impact sur mon humeur. Et le reste de ma journée aurait été bâclé. Il se peut même que je verse mon stress sur les autres ou mes proches.
Il faut faire pause et dire "OK, il ou elle est ainsi, c'est son émotion pas la mienne, qu'est ce qu'elle veut dire" et la on se détache et on reste objectif.
Ça demande de la pratique. Merci à mes années dans le social face à des gens très pénibles par moment.
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Chatkaramel a écrit:
C est intéressant ce que tu dis et très utile pour la vie de tout les jours mais ne prend pas mal ce que je te dis et je m en excuse d avance si c est le cas.
Mais les exemples que tu donne et la théorie que tu expose n a rien avoir avec le fait d etre épouse et mère.
On parle pas de patient mais d un petit être que tu as expulsé de ton corps et qui dépends complètement de toi.
L autre jour mon enfant ne voulait pas aller au parc une fois la bas il n a fait que des crise et pleuré parcequ il ne voulait pas s amuser.
Il attendait de moi que je gère son émotion et le réconforte ce que j ai fait jusqu'à a avorté la sortie et gâché ce jour pour tout le monde.
Une fois à la maison j etais épuisé et énerve de son comportement.
Il est revenue à la charge je lui ai dit veillement de me laisser tranquille .
Il a encore plus pleurer et en a vomis.
Donc c etait pire.
J etais épuisé.
Pour dire à la posteuse on est tous plus ou moins dans le même cas et c est que je vis la même chose que toi et je n ai pas pu te répondre.
Si ce n est que tu ne doit pas t accablé a l l'époque de nos parent on suivait le pas et on était plus mature moins gâté.
Aujourd'hui on donne tellement de place à nos enfant en les considérant comme des êtres qui ont un droit sur la parole
Qu il s autorise trop de chose.
Je le vois bien avec les miens il pense que je suis a leur disposition.
Ce que je fais c est que je leur parle beaucoup de ce que je ressent a leur égard et que j aimerai qu il fasse certaines choses pour m aider.
C est du rabachement certaines choses porte ses fruits.
D autre malheureusement.
Donc ce que je fais c est que je prends ma voiture je sors avec une amie prendre un café.
Voila
Bon courage
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SDreams Away a écrit:
C'est bien là l'erreur que bcp de gens font. Estimer que la famille ou des étrangers implique un comportement différent.
Il s'agit avant tout d'être humain.
La psychologie ne change pas en fonction que l'on est face à ses enfants ou des inconnus.
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La Loba* a écrit:
Salam,
C'est quand même différent avec les enfants, parce qu'avant 5 ou 6 ans ils sont incapables de se calmer seul par exemple, ils ont besoin qu'on les rassure, qu'on les prennent dans les bras, qu'on leur apprenne à gérer l'émotion en fait.
Extrêmement difficile quand on n'a pas appris soi même.
Pour te dire, c'est la deuxième qui m'a appris, toute petite elle m'a sorti : pourquoi tu me fait pas un câlin ? Ça paraît bête avec le recul, mdr...
Ils ne comprennent pas non plus qu'on ait besoin d'espace et de solitude, j'ai beaucoup de mal avec ça aussi, d'autant qu'ils sont tous les collants, mdr...
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