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citronnette a écrit:
Salam
J'en pense que les parents n'ont qu'à faire leur boulot.
Pour les autres qui tomberaient sur des parents ne parlant pas de ça, ben ils apprendront autrement. Tout le monde a internet aujourd'hui, non ?
Bon ben voilà ...
Ce n'est pas à un professeur d'école d'apprendre ce genre de choses. Au mieux, un médecin, ou l'infirmière scolaire (si jamais cela arrive à l'école), mais sinon ... parler de ça, devant les copains, les copines, en milieu mixte en plus de ça, où chacun pourrait donner son avis sur la question ...
Le peu de cours que j'ai eu sur la question au collège, j'ai toujours trouvé ça gênant. Et pourtant, je parlais de tout ça librement avec ma mère.
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Natacha céleste21 a écrit:
Je suis d'accord avec toi. Sauf pour apprendre sur internet.
Dans mon idéal pas d'internet sans maman avant le collège
J'ai eu accès à internet très jeune et c'est pas une bonne chose
Je les ai eu. J'ai pas eu de cours, ma mère m'a expliqué quand je les ai eu.
Je suis pas traumatisée.
Faire un cours que sur ça non. Pourquoi pas l'évoquer quand on a des cours sur la reproduction ou sur le cours humain. Évoquer pas en parler 3 heure.
Tu avais quel âge et pourquoi tu étais gênée ? C'est pas du tout une critique
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citronnette a écrit:
Je me souviens d'un prof de science nat, au lycée, qui avait pris un verre vide et qui nous disait, à nous, jeunes filles, que ce qu'on perdait pendant nos règles remplissait tout juste le verre, ni plus, ni moins, remettant en question le fait qu'on puisse éventuellement pisser le sang chez certaines ou même le fait qu'un aussi petit utérus pouvait donner autant de douleurs menstruelles.
Non seulement, c'était rabaissant de considérer les filles de la sorte, mais en plus devant les copains, voilà quoi. Je me souviens à l'époque avoir pensé à quel point il pouvait être con ce type, pour qui il se prenait en vrai. Comme si LUI savait ce qui se passait dans MON corps mieux que moi ?
Je me souviens d'un autre prof de bio au collège, nous parlant de testicules et d'ovaires. Désolée, mais je suis fille unique, je n'avais jamais vu un garçon et encore moins un homme nu à cet âge là. Je ne savais même pas ce que c'était une testicule. J'avais pourtant 14 ans. Alors comprendre ce qu'était une érection et compagnie ... Entre les garçons qui réagissaient avec des propos débiles d'excitation de jeune collégien boutonneux et les filles qui étaient gênées parmi eux, voilà quoi.
Je me souviens aussi d'une vidéo d'un accouchement projeté pour tout le monde dans la classe. Déjà voir une femme, adulte, nue, c'était voilà quoi. Mais les 4 fers en l'air, encore moins. Sans compter le sang qui giclait et le reste ... Non désolée, c'était pas de mon âge non plus, j'avais 12 ans.
Quand j'en discutais avec ma mère, elle savait quels mots employer pour que je puisse visualiser les choses à ma manière.
J'ai perdu ma virginité, je n'avais pas 15 ans. Et tu vois, la même année, j'étais choquée de ce cours sur la "testicule". J'ai appris sur un vrai garçon, en allant à mon rythme, en allant à notre rythme de débutant à tous les deux. Pas avec un dessin projeté au tableau, pas avec des explications d'un adulte qui n'avait aucun lien de parenté avec moi et en plus du sexe opposé. Avec toute la retenue que deux jeunes peuvent avoir dans ces cas là. Y'a pas plus romantique que deux jeunes qui apprennent l'un sur l'autre. Beaucoup plus romantique que tous ces schémas et explications donnés par des adultes blazés sur la question.
Sans compter ces réflexions sexistes de part et d'autres la plupart du temps.
On ne doit pas apprendre ce genre de choses de la bouche d'un système éducatif. ça n'a aucun sens.
Qu'on apprenne le respect d'autrui, le respect de soi-même, des genres, ce sera déjà énorme en soi.
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citronnette a écrit:
Je me souviens d'un prof de science nat, au lycée, qui avait pris un verre vide et qui nous disait, à nous, jeunes filles, que ce qu'on perdait pendant nos règles remplissait tout juste le verre, ni plus, ni moins, remettant en question le fait qu'on puisse éventuellement pisser le sang chez certaines ou même le fait qu'un aussi petit utérus pouvait donner autant de douleurs menstruelles.
Non seulement, c'était rabaissant de considérer les filles de la sorte, mais en plus devant les copains, voilà quoi. Je me souviens à l'époque avoir pensé à quel point il pouvait être con ce type, pour qui il se prenait en vrai. Comme si LUI savait ce qui se passait dans MON corps mieux que moi ?
Je me souviens d'un autre prof de bio au collège, nous parlant de testicules et d'ovaires. Désolée, mais je suis fille unique, je n'avais jamais vu un garçon et encore moins un homme nu à cet âge là. Je ne savais même pas ce que c'était une testicule. J'avais pourtant 14 ans. Alors comprendre ce qu'était une érection et compagnie ... Entre les garçons qui réagissaient avec des propos débiles d'excitation de jeune collégien boutonneux et les filles qui étaient gênées parmi eux, voilà quoi.
Je me souviens aussi d'une vidéo d'un accouchement projeté pour tout le monde dans la classe. Déjà voir une femme, adulte, nue, c'était voilà quoi. Mais les 4 fers en l'air, encore moins. Sans compter le sang qui giclait et le reste ... Non désolée, c'était pas de mon âge non plus, j'avais 12 ans.
Quand j'en discutais avec ma mère, elle savait quels mots employer pour que je puisse visualiser les choses à ma manière.
J'ai perdu ma virginité, je n'avais pas 15 ans. Et tu vois, la même année, j'étais choquée de ce cours sur la "testicule". J'ai appris sur un vrai garçon, en allant à mon rythme, en allant à notre rythme de débutant à tous les deux. Pas avec un dessin projeté au tableau, pas avec des explications d'un adulte qui n'avait aucun lien de parenté avec moi et en plus du sexe opposé. Avec toute la retenue que deux jeunes peuvent avoir dans ces cas là. Y'a pas plus romantique que deux jeunes qui apprennent l'un sur l'autre. Beaucoup plus romantique que tous ces schémas et explications donnés par des adultes blazés sur la question.
Sans compter ces réflexions sexistes de part et d'autres la plupart du temps.
On ne doit pas apprendre ce genre de choses de la bouche d'un système éducatif. ça n'a aucun sens.
Qu'on apprenne le respect d'autrui, le respect de soi-même, des genres, ce sera déjà énorme en soi.
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Taheke a écrit:
Bien sûr que l'école doit apprendre les bases de la biologie et de la sexualité. Ça peut aussi se faire hors cadre scolaire mais c'est très important.
Si tu étais choquée par une planche anatomique ou par un testicule ça n'a pas à être le problème des autres.
Tu dis toi même avoir eu ton premier rapport à 15 ans.
Ça veut dire que à 15 ans tu dois être au fait des ist/mst et de la contraception au minimum.
Pour moi c'est la base même si je considère que l'éducation sexuelle doit aller beaucoup plus loin avec l' inculcation aux jeunes de la notion de dimension sociale de l'activité sexuelle et de ses conséquences. Surtout aujourd'hui avec des jeunes qui utilisent leurs images comme des outils sociaux.
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