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Dinar algérien convoité au maroc
k
8 octobre 2004 17:54
Dinar algérien convoité au maroc

A combien se chiffrent les fortunes amassées par les narcotrafiquants dans la région de l’extrême ouest du pays ? Difficile d’en présenter une quelconque évaluation.

Les biens immobiliers, les parcs automobiles et les comportements ostensibles des trafiquants sont des signes qui ne révèlent pas toute la réalité sur une situation qui exaspère la population mais qui, curieusement, ne suscite pas ouvertement les réactions des pouvoirs publics. Les quantités de résine de cannabis saisies, par les différents services de sécurité, jusqu’ici sont effarantes, les services de la douane ont, à eux seuls, mis la main sur 4 t de kif pour la seule période du premier semestre de 2004. Près de 900 kg d’or et près de 60 000 l de carburant ont été saisis pendant le premier trimestre de l’année en cours. La dernière prise a été opérée il y a dix jours, dans la wilaya de Aïn Témouchent : 7, 5 kg de drogue ont été découverts dans les bagages d’une femme revenant de Maghnia dans un taxi et se dirigeant vers Oran. Selon nos sources, les trafiquants qui jouissent de complicités sur la bande frontalière (sinon, comment expliquer tout ce commerce d’« import-export » en plein jour sur cette partie de l’Algérie ? ) s’approvisionnent en drogue dans l’Est marocain, précisément à Oujda, El Hosseïma et Nador (les champs de résine de cannabis étant à Koutama, à quelques encablures de là). Des transactions qui ont des ramifications à Casablanca et Rabat - deux grandes villes qui ont été le théâtre récemment d’arrestations de grands barons de la drogue dont des militaires gradés. L’évidence dans tout ce trafic est qu’on ne peut séparer la mafia de la drogue de celle de la monnaie : la marchandise prohibée « importée » du royaume et destinée à l’Europe via l’Algérie est vendue en dinars algériens. « Les Marocains exigent d’être payés en dinars algériens parce que le fruit de ces ventes (de la drogue et à degré moindre l’alcool de mauvaise qualité) sert aussi et surtout à l’achat d’autres produits algériens ou commercialisés en Algérie, tels le carburant, les matériaux de construction, les produits laitiers, le bétail et autres boissons gazeuses. Vous comprendrez bien que les Marocains n’ont pas idée d’inonder le marché algérien d’euros ou d’autres devises. Même dans ce genre de trafic, il s’agit d’un marché de dupes où des "principes" politiques entrent en ligne de compte. » Le plus expressif, c’est que certains trafiquants « n’aimant plus directement l’odeur de l’argent » optent carrément pour le troc : du carburant contre la drogue. Tout l’Est chérifien a été métamorphosé grâce à ce trafic : les barons de Sa Majesté ont blanchi leur argent dans les grandes surfaces appelées souks. On connaît souk Melilla, souk Tanger, depuis deux ans, des souks algériens ont ouvert leurs portes un peu partout dans cette partie du Maroc. Dans quelles activités économiques se sont réellement convertis les barons algériens ?

C. Berriah





8 octobre 2004 21:48
ils y en a vraiment qui prennent leurs vessies pour des lanternes.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
k
9 octobre 2004 07:13
Il ne faut pas en vouloir à un peuple qui depuis Boumediene jusqu’à nos jours est submergé par la propagande haineuse anti marocaine du FLN. Les Algériens ont subi un lavage de cerveau et un endoctrinement pour haïr tout ce qu’est marocain.

Florilège des attaques de Bouteflika contre le Maroc
Source: [www.maroc-hebdo.press.ma]

LE CHAUD ET LE FROID
Abdelaziz Bouteflika

Le Président Abdelaziz Bouteflika est revenu dans des propos (en arabe) tenus dernièrement à Annaba sur ses déclarations anti-marocaines faites à Béchar affirmant qu'elles "relèvent de la cordialité et de la politique de bon voisinage et de fraternité, emprunte de sincérité, de franchise et d'amitié". Nous reproduisons, in extenso, le texte intégral de ces propos.

"Je vous assure que si nous nous y mettons en retroussant nos manches, ni les Marocains, ni les Tunisiens ne nous égaleront. Je ne cite les Marocains et les Tunisiens qu'à titre d'exemple car ils sont nos voisins.
Les propos que nous avons tenus à Béchar relatifs à nos frères marocains relèvent de la cordialité et de la politique de bon voisinage et de fraternité emprunte de sincérité, de franchise et d'amitié.
Mais comploter, entraîner (des groupes armés) tout en tenant en même temps un langage de fraternité et de bon voisinage, nous envoyer les stupéfiants pour détruire notre jeunesse, celle de Tunisie et d'Europe et évoquer parallèlement la fraternité et le bon voisinage, cela est inacceptable.
Je reçois des lettres (de citoyens algériens) faisant état de brimades subies par nos ressortissants en Tunisie. Franchement, nos frères tunisiens n'ont pas à se comporter de la sorte. Je me demande pourquoi visiter un pays où l'on est humilié.
Chacun est roi chez lui, "hogra" (mépris) ou non, moi je préfère qu'on soit malmené par un compatriote, en Algérie, au lieu de s'inviter en intrus chez les autres et se plaindre ensuite de leurs comportements.

Volubile

C'est insensé (trois fois répété). Mais du moment que c'est nous qui nous rendons chez-eux, sont-ils fautifs? Non. Mais s'ils étaient venus pour nous malmener chez nous (en Algérie), nous les aurions brûlés. Aucun n'est habilité à nous donner des leçons, ni en 1963, ni en 1999. C'est l'Algérie qui est censée donner des leçons. Toutefois, cette logique ne doit pas prévaloir.
L'histoire de l'UMA est connue et certains de ses fondateurs, membres du bureau du Maghreb, sont parfaitement au fait des accords conclus entre les pays du Maghreb. Ils savent que le premier (le Maroc, NDLR) et que le deuxième (Tunisie, NDLR) ont obtenu leur indépendance sur le dos du peuple algérien. Ce dernier ne s'est pas mis à genoux. Il ne s'est pas rendu. Le peuple algérien leur a fourni "les tickets" pour obtenir leur indépendance. Il l'a fait pour eux et pour l'Afrique et d'autres pays arabes. Le peuple algérien ne reçoit pas de leçons, mais lui est en mesure d'en donner aux autres.
Nous préférons pardonner et tourner la page, sans pour autant oublier, afin qu'on ne puisse dire "hagrona". Cette expression a été peut être utilisée par un chef d'État (algérien) sous le choc de l'émotion en disant "hagrona, hagrona, hagrona", du fait que nous ne possédions ni avions, ni chars, et peut être pas encore d'armée. (NDLR : Allusion à une déclaration du président Ben Bella lors du conflit armé algéro-marocain de 1963, que d'aucun désignent de guerre des sables).
Je ne suis pas en train de jouer le jeu de communiqué, suivi d'un autre, publié ici ou là-bas. Je parle en particulier du Maroc frère, pour souligner que je maintiens mes propos tenus à Béchar.
J'insiste encore une fois sur chaque mot prononcé à Tiaret (à ce sujet) et en disant que le communiqué publié (par le Maroc, NDLR) n'est pas convaincant.
Les problèmes restent posés. S'ils (les Marocains) veulent qu'on en discute aujourd'hui, nous sommes prêts à le faire. Chacun dispose de ses preuves. Mais les déclarations ne suffisent plus. Chacun est roi dans son pays.
L'édification du Maghreb Arabe est un rêve et un objectif. Il ne faut pas confondre entre le rêve qui faisait que nous étions comme un seul peuple face au colonialisme français. Chacun a obtenu séparément son indépendance, et à chaque fois qu'il se suffit à lui-même, il tourne le dos au Maghreb et n'y pense plus que le moment où il a besoin des autres (membres).
La vache laitière, c'est terminé, après avoir négocié avec l'Europe en tant que marocains et tunisiens, vous me suggérez de marcher à pas unis dans le cadre du Maghreb arabe. Je n'ai pas encore négocié.

Spécial

Il nous reste quatre ou cinq cartes entre les mains, voudrait-on qu'on se les partage? Cela n'est pas un Maghreb arabe et je n'y crois pas. Je crois à l'intérêt mutuel et qu'il soit comptabilisé au centime près.
Mais vous ouvrir les frontières pour vous exporter les devises avec le départ de millions d'Algériens vers la Tunisie et le Maroc, contre 5.000 Tunisiens et autant de Marocains par an. En contrepartie de "khech bakhta et fnajen meriem" (friperie et tasse de meriem), je suis contre. Ceci ne signifie, toutefois, pas que nous renions le Maghreb arabe, qui est partie intégrante de la Nation arabe et à laquelle nous appartenons. Le Maghreb Arabe doit être édifié sur les régles dictées par la géographie et celle-ci fait des pays du Maghreb un partenaire face à l'Europe, qui sera construit sur des bases rationnelles et où chacun trouvera son compte. Car il n'est pas question de mettre son argent à la disposition de l'autre. Le Maghreb est autre chose que cela. S'il est question de monter une usine, d'aucuns vous suggèrent que l'unité soit installée à Oujda, d'autres souhaitant que ce soit en Tunisie, puis on vous demande d'acheter le produit de l'usine.
Ajoutons à cela les questions relatives au "fifty-fifty" et autres sur les 25% secteur public et 25% secteur privé. Soyons sérieux.
Je dis franchement que seul le sérieux compte. Depuis 1962, le Maghreb est guidé par les seuls sentiments et des rencontres cordiales furent sanctionnées par la signature de documents. Je ne signe pas de documents. Car je ne suis pas d'accord.

Archives.

Nous avons déjà signé des documents avec toi (Maroc, NDLR). Examinons d'abord ce qui a été appliqué et ce qui ne l'est pas. Si ces documents ne sont pas applicables, nous les déchirons pour ne plus être gardés aux archives.
Pour lever toute équivoque, je dirais que nous sommes pour un Maghreb arabe où il doit être question d'une nouvelle évaluation du sens de la fraternité et de bon voisinage. Nous sommes disposés à supprimer les frontières mais cela doit émaner de la volonté du peuple. Ce n'est pas au sommet de décider tout seul. Non, c'est par la volonté du peuple et c'est, le sommet qui se chargera de déterminer minutieusement l'intérêt de chaque peuple. Un peu d'indigence et d'aisance pourront se côtoyer un moment, avant que chacun puisse ensuite retrouver sa part (entière). Mais si d'aucuns ne voient en nous que du "méchoui" à dévorer, je vous assure qu'il n'en reste que les os. Ceci ne signifie pas pour autant que les potentialités de l'Algérie sont taries. Nous avons quelques cartes que nous entendons utiliser avec rigueur.
Nous sommes pour des relations basées sur le respect mutuel et la non ingérence dans les affaires intérieures et l'échange d'intérêts mutuels. Cette régle sera observée au sein du Maghreb Arabe. Il n'est pas nécessaire de construire un château s'il restera vide. Je préfère alors habiter une tente.
Pour ce qui est des frontières, le recroquevillement sur soi-même est une courte vue. Quant au retour aux gloires d'antan, j'estime que nous n'en sommes plus à l'époque des Almoravides, des Mérinides ou des Almohades.
Le monde a beaucoup changé et au temps des Almoravides et des Almohades, il y avait d'autres données et d'autres perspectives. Je les évoque avec fierté, mais il est des théories qui si elles émanent des "connaisseurs", à ces derniers je dirais que "science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Aux personnes ignorantes, je dirais : "adressez-vous aux connaisseurs".Fin

Quelle bassesse!
C’est lamentable et indigne d’un chef d’État d’utiliser un tel langage rancunier et haineux!





Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/10/04 08:23 par kardach.
a
11 octobre 2004 22:51
Dans tous les pays du monde? Il existe une économie soutairaine.
Au maroc, c'est le kif !! et alors, c'est 100 % naturel.
Si tu regardes dans les pays industrialisés, c'est du 100 % chimique, fabriqué
par des chimistes.Toutes ces pilules qui circulent légalement et illégalement.

Et la france, n'était-elle pas le pays en tête des consommations des antidépresseurs !Les trafiquans, ces laboratoires bien européen n'ont -ils pas leur marché ! et alors ! ce sont des bonbons à la fraise peut-être ?

Moi, ça me fait sourire tous ces discours hypocrites ...

Ce qui se passent, c'est l'économie de marché, tout simplement, pour moi, je ne vois pas de différence entre toutes les drogues, cela va de la cigarette (chimique), en passant par l'alcool (chimique), et ça fini par le kif (naturel)

Je ne défend pas la drogue, loin de là, mais je souris tout simplement en lisant certains posts.

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