Citation
Moh Tsu a écrit:
Anéaséo
Le post fait suite au sondage questionnant le fait de payer ou non à la fin d'un rendez-vous galant...
Dette sexuelle : pourquoi accepte-t-on des relations sexuelles sans ressentir de désir ?
À la fin d’une rencontre amoureuse ou après une petite attention, il arrive d’avoir la désagréable sensation que l'on est "redevable sexuellement" à la personne en face de nous. Ce phénomène est connu sous le terme de dette sexuelle. Plusieurs études ont notamment pris l’exemple d’un verre offert lors d’une soirée. À la suite de ce geste généreux, la personne "invitée" peut estimer qu’elle est obligée de remercier l’autre avec une relation sexuelle.
Pour Alexia Boucherie, doctorante en sociologie au Centre Emile Durkheim de Bordeaux, la dette sexuelle va au-delà du rapport monétaire. "La dette sexuelle dépend du contexte. Au cours de mes recherches, plusieurs personnes m’ont raconté qu’elles ne se sont jamais senties redevables après que quelqu’un leur ait payé un verre. Mais comme elles avaient accepté le verre, que c’était le soir, elles s’étaient senties obligées d’aller chez lui. La situation a donc fait qu’elles se sont senties redevables et qu’elles ont accepté un rapport intime", explique la spécialiste.
En 2018, une étude de la Haute École de Travail Social de Fribourg (Suisse) a révélé que 53% des femmes interrogées ont déjà accepté une relation sexuelle sans désir. Cette recherche a été menée sur un panel de femmes et d’hommes âgés de 14 à 25 ans. Les résultats ont été relayés par le média The Conversation.
Des rapports de pouvoir entre les hommes et les femmes
Les femmes seraient donc plus concernées par ce sentiment de devoir sexuel. D’après Alexia Boucherie, l’apprentissage hétéronormé pourrait être à l’origine de la dette sexuelle. On apprend aux hommes à être entreprenants et à demander de la sexualité. Alors que les femmes sont plus dans la régulation. "Ces dernières peuvent dire oui ou non à la relation intime mais gardent en tête que parfois, mieux vaut dire oui que non par rapport à toutes les normes qui entourent la sexualité", détaille-t-elle.
Dans une relation hétérosexuelle, le phénomène de dette sexuelle peut être amplifié par les rapports de pouvoir qui existent entre les hommes et les femmes. Cette impression de devoir sexuel est également influencée par des scripts ou des codes sociaux que l’on retrouve dans de nombreux films ou séries télévisées. "Les relations sexuelles sont souvent amenées par un même schéma : on va boire un verre, on va au restaurant puis on passe à la scène où les deux personnes sont chez l’une ou chez l’autre. Le rapport intime va donc se passer à ce moment-là", éclaire Alexia Boucherie.
"Dans le cadre de mes entretiens pour ma thèse, j’interroge des jeunes âgés de 18 à 25 ans. J’ai l’impression que les personnes de 18 ans sont plus conscientes de leur droit à refuser la sexualité. Les femmes, surtout, savent que leur corps leur appartient", détaille la doctorante en sociologie. Selon elle, les jeunes hommes ont intériosé le fait de ne pas avoir à forcer une personne pour obtenir une relation sexuelle, "ce qui ne les empêche pas de mettre en place des techniques de séduction pour y arriver. Mais ils n’ont pas forcément conscience qu’eux aussi ils ont le droit de dire non à un acte sexuel". Pour Alexia Boucherie, il est nécessaire de comprendre que la sexualité n’est pas une obligation. "Une relation sexuelle n'est pas l’apogée d’une rencontre", insiste-t-elle.
Dette sexuelle : la notion de consentement questionnée
La dette sexuelle soulève de nombreuses interrogations, notamment au niveau du consentement...
[www.femmeactuelle.fr]
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Moh Tsu a écrit:
Anéaséo
Le post fait suite au sondage questionnant le fait de payer ou non à la fin d'un rendez-vous galant...
Dette sexuelle : pourquoi accepte-t-on des relations sexuelles sans ressentir de désir ?
À la fin d’une rencontre amoureuse ou après une petite attention, il arrive d’avoir la désagréable sensation que l'on est "redevable sexuellement" à la personne en face de nous. Ce phénomène est connu sous le terme de dette sexuelle. Plusieurs études ont notamment pris l’exemple d’un verre offert lors d’une soirée. À la suite de ce geste généreux, la personne "invitée" peut estimer qu’elle est obligée de remercier l’autre avec une relation sexuelle.
Pour Alexia Boucherie, doctorante en sociologie au Centre Emile Durkheim de Bordeaux, la dette sexuelle va au-delà du rapport monétaire. "La dette sexuelle dépend du contexte. Au cours de mes recherches, plusieurs personnes m’ont raconté qu’elles ne se sont jamais senties redevables après que quelqu’un leur ait payé un verre. Mais comme elles avaient accepté le verre, que c’était le soir, elles s’étaient senties obligées d’aller chez lui. La situation a donc fait qu’elles se sont senties redevables et qu’elles ont accepté un rapport intime", explique la spécialiste.
En 2018, une étude de la Haute École de Travail Social de Fribourg (Suisse) a révélé que 53% des femmes interrogées ont déjà accepté une relation sexuelle sans désir. Cette recherche a été menée sur un panel de femmes et d’hommes âgés de 14 à 25 ans. Les résultats ont été relayés par le média The Conversation.
Des rapports de pouvoir entre les hommes et les femmes
Les femmes seraient donc plus concernées par ce sentiment de devoir sexuel. D’après Alexia Boucherie, l’apprentissage hétéronormé pourrait être à l’origine de la dette sexuelle. On apprend aux hommes à être entreprenants et à demander de la sexualité. Alors que les femmes sont plus dans la régulation. "Ces dernières peuvent dire oui ou non à la relation intime mais gardent en tête que parfois, mieux vaut dire oui que non par rapport à toutes les normes qui entourent la sexualité", détaille-t-elle.
Dans une relation hétérosexuelle, le phénomène de dette sexuelle peut être amplifié par les rapports de pouvoir qui existent entre les hommes et les femmes. Cette impression de devoir sexuel est également influencée par des scripts ou des codes sociaux que l’on retrouve dans de nombreux films ou séries télévisées. "Les relations sexuelles sont souvent amenées par un même schéma : on va boire un verre, on va au restaurant puis on passe à la scène où les deux personnes sont chez l’une ou chez l’autre. Le rapport intime va donc se passer à ce moment-là", éclaire Alexia Boucherie.
"Dans le cadre de mes entretiens pour ma thèse, j’interroge des jeunes âgés de 18 à 25 ans. J’ai l’impression que les personnes de 18 ans sont plus conscientes de leur droit à refuser la sexualité. Les femmes, surtout, savent que leur corps leur appartient", détaille la doctorante en sociologie. Selon elle, les jeunes hommes ont intériosé le fait de ne pas avoir à forcer une personne pour obtenir une relation sexuelle, "ce qui ne les empêche pas de mettre en place des techniques de séduction pour y arriver. Mais ils n’ont pas forcément conscience qu’eux aussi ils ont le droit de dire non à un acte sexuel". Pour Alexia Boucherie, il est nécessaire de comprendre que la sexualité n’est pas une obligation. "Une relation sexuelle n'est pas l’apogée d’une rencontre", insiste-t-elle.
Dette sexuelle : la notion de consentement questionnée
La dette sexuelle soulève de nombreuses interrogations, notamment au niveau du consentement...
[www.femmeactuelle.fr]
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amirene a écrit:
c'est vraiment un truc d'occidental
je ne crois pas que les africaines ou les asiatiques se sentent obligées à quoi que ce soit juste parce qu'on leur a payer un restaurant à 30 euros
si vraiment les blanches se sentent obligées, elles pourraient se prostituer, ça leur apporterait plus
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Natacha céleste21 a écrit:
....
J'ai eu des copines africaines et c'était tout le contraire.
J'étais toujours choquée. Elles couchaient pour avoir des cadeaux et aller dans des bons restaurants.