Je ne connais pas ce livre. Mais il y a une constante chez les auteurs maghrébins contemporains : il s sont incapables de penser hors des stéréotypes. Les sujets sont récurrents : voile, sexualité, femmes oppressées... Bien loin de résoudre quoi que ce soit, ces auteurs donnent du grain à moudre à ceux qui n'attendent que ces quelques pages de clichés pour les conforter dans leurs stéréotypes racistes et xénophobes.
C'est d'ailleurs parfois la seule raison de leur succès et il n'est nul besoin d'être grand clerc pour comprendre le secret de la fortune de quelques scribouillards médiocres. Ils me font penser aux humoristes qui ne survivent qu'en caricaturant leur communauté ou en faisant rire d'eux-mêmes (Smaïn et dans une moindre mesure, Jamel). On retrouve le même phénomène chez les rappeurs, avec à leur tête le présumé parangon de vertu, le slameur AbdelMalik.
« Elle dit qu’elle a beaucoup de chance, mais qu’est ce que la chance sans le talent ? Badia Hadj Nasser est née à Tanger, ville internationale et donc ouverte sur le monde. (Elle) » …n’aura de cesse de mettre au centre de ces écrits ce Maroc balançant entre tradition et modernité. « « C’est le cas dans « Les Hédonistes », une série de nouvelles … qui sont autant de portraits de femmes et d’hommes de tous les milieux sociaux. » Stéphane Getten La République du Centre (France) Samedi 7 janvier 2012 Extraits
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