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Crise écologique, vous êtes sûrs?
r
10 mai 2020 03:39
Bonsoir/Bonjour;

En France et au Maroc et un peu partout dans le monde on parle d'écologie. En France ils ont troqué l'église par l'église 2.0 alias l'écologie, là où au 15 eme siècle on passe au bûcher pour un oui ou un non que l'église désapprouve, maintenant la police de pensée nous passe au bûcher médiatique et sociale dès qu'on remet en question certaines contradiction de l'écologie. Le Maroc étant presque dans le même cas avec quelques années de retard mais ne vous inquiétez pas ça avance doucement mais sûrement.

C'est bien mignon tout ça, préserver la planète et manger local pour réduire l'empreinte carbone. Prendre le vélo car c'est cool pour les ours polaires et les panda. Concrètement quels sont les faits ? 7.5 milliards d'humains et autant de bouches à nourrir, de plus en plus de villes et de moins en moins d'espaces agricole, de plus en plus de demande et de consommation. Le monde fait face à une vraie maladie : NOUS. Etre écolo c'est comme de la morphine à un malade du cancer, cela calmera sa douleur mais la tumeur grandit toujours, dans comparaison l'humain est la tumeur, et si on ne limite pas la propagation de cette tumeur toutes les solutions écolo proposées sont inutiles !

Je me rappelle j'étais à l'ENSA au Maroc et pour la première fois on enseigne l'éducation à l'environnement dans cette école. Le professeur, un docteur en SVT/Ecologie nous présente sa doctrine très fondée et très bisounours : aimons-nous, ne faisons pas la guerre et consommons le minimum possible. Or comme toute espèce vivante, si on prospère on fait des bébés, et si on fait des bébés arrivera un jour où la population humaine sera si imposante par sa taille que même en consommant un minimum, il serait impossible de satisfaire toutes ces bouches affamés, sans guerre aucune réduction de population possible. Et avec une médecine de plus en plus performante aucune épidémie ne régulera la population, et sans pression de sélection naturelle nos gênes seront de plus en plus pourris avec le temps. Ces remarques on vraiment déplus à mon prof ...

Notre chère idéologie écolo a trouvé la solution, faire l'autruche. Pour éviter le vrai problème qu'est la reproduction humaine, on s'abat sur des raisons certes réelles mais inévitables car prenant source dans notre surpopulation.

L'Ennemi, Satan version écologie serait le CO2 et le réchauffement climatique. La première qu'on m'en a parlé je me suis donné le droit de douter car après tout, ayant eu des cours de philosophie, je me suis rappelé que Descarte encourage le doute car c'est par le doute qu'on atteint la vérité. J'ai posé des questions et on m'a traité de "climato-sceptique". Que dire de plus? Le doute est interdit ...

Je n'ai pas attendu la permission de la police de pensée pour chercher des "faits avérés" pouvant désapprouver ou approuver cette doctrine du réchauffement climatique et j'ai lu que certains volcans sous l'arctique et l'antarctique sont devenus très actifs et que coïncide avec le début de la fonte des glaces. De plus, la terre a déjà connu plusieurs ères glacières et périodes chaudes : A la période du carbonifère il n'y avait pas de glaces dans les pôles, le climat était chaud et par endroits tropical; au jurassique les températures étaient largement supérieures à notre époque et pourtant la vie a toujours survécu. Et en général, entre deux ères glacières il y a une ère interglaciaire (la notre) avec des pôles gelés. Curieusement je n'ai trouvé aucune publication scientifique mettant en relation ces informations pourtant très curieuses, une seule version des faits est politiquement admise et acceptable et tolérable : L'humain est méchant et il tue la planète.

Loin de moi d'affirmer que l'humain n'a rien à avoir avec ce réchauffement mais laissez moi nuancer : sommes-nous seuls responsables vraiment ? A quel point le sommes nous ? Et qu'est-ce qui pourrait écarter l'hypothèse d'un cycle de glaciation/réchauffement qui se poursuit et qu'on soit en plein dans un changement de phase? Avec une évolution aussi rapide de la démographie, pensez-vous que c'est soutenable ? Doit-on penser à un plan de réduction de population ?

Merci d'avance pour vos réponses !
10 mai 2020 03:47
J'en suis totalement d'accord avec toi.

Le Co2 : la plus grosse blague de l'année, si on écoute leur théorie , nous devons mettre un compteur entre notre bouche/nez pour voir combien avons nous consommé

Les plus grande scientifique ne croient pas une seule seconde a cette théorie

Du Japon / Usa /Chine /et Amérique Latine d’Europe qui n'ont pas d'intérêt financer sont tous d'accord pour dire que c'est une grosse aranque

tenez pour les nuls :
10 mai 2020 03:54
responsable ! WI
la cause ùajeur de rechaufement c l'urbanisation : la terre naturel respire et elle est froide , le beton et le goudron NON , ceci est un facteur majeur surtout que de plus en plus d'expansion mais n'ublie pas que la verdure recycle l'air , ce qui nous donne deux probleme d'un coup
-pour la glaciation, tu t'ai laissai influencé par la teorie (je sai c pas facile de ne pas se laissai faire portant toi qui remis en cause ...) ; quelle preuve que y a eu une glaciation ? les decouvertes despeces marin dans les desert? pk pas assigné ce fait au deluge ?
Citation
reda40 a écrit:
Bonsoir/Bonjour;

En France et au Maroc et un peu partout dans le monde on parle d'écologie. En France ils ont troqué l'église par l'église 2.0 alias l'écologie, là où au 15 eme siècle on passe au bûcher pour un oui ou un non que l'église désapprouve, maintenant la police de pensée nous passe au bûcher médiatique et sociale dès qu'on remet en question certaines contradiction de l'écologie. Le Maroc étant presque dans le même cas avec quelques années de retard mais ne vous inquiétez pas ça avance doucement mais sûrement.

C'est bien mignon tout ça, préserver la planète et manger local pour réduire l'empreinte carbone. Prendre le vélo car c'est cool pour les ours polaires et les panda. Concrètement quels sont les faits ? 7.5 milliards d'humains et autant de bouches à nourrir, de plus en plus de villes et de moins en moins d'espaces agricole, de plus en plus de demande et de consommation. Le monde fait face à une vraie maladie : NOUS. Etre écolo c'est comme de la morphine à un malade du cancer, cela calmera sa douleur mais la tumeur grandit toujours, dans comparaison l'humain est la tumeur, et si on ne limite pas la propagation de cette tumeur toutes les solutions écolo proposées sont inutiles !

Je me rappelle j'étais à l'ENSA au Maroc et pour la première fois on enseigne l'éducation à l'environnement dans cette école. Le professeur, un docteur en SVT/Ecologie nous présente sa doctrine très fondée et très bisounours : aimons-nous, ne faisons pas la guerre et consommons le minimum possible. Or comme toute espèce vivante, si on prospère on fait des bébés, et si on fait des bébés arrivera un jour où la population humaine sera si imposante par sa taille que même en consommant un minimum, il serait impossible de satisfaire toutes ces bouches affamés, sans guerre aucune réduction de population possible. Et avec une médecine de plus en plus performante aucune épidémie ne régulera la population, et sans pression de sélection naturelle nos gênes seront de plus en plus pourris avec le temps. Ces remarques on vraiment déplus à mon prof ...

Notre chère idéologie écolo a trouvé la solution, faire l'autruche. Pour éviter le vrai problème qu'est la reproduction humaine, on s'abat sur des raisons certes réelles mais inévitables car prenant source dans notre surpopulation.

L'Ennemi, Satan version écologie serait le CO2 et le réchauffement climatique. La première qu'on m'en a parlé je me suis donné le droit de douter car après tout, ayant eu des cours de philosophie, je me suis rappelé que Descarte encourage le doute car c'est par le doute qu'on atteint la vérité. J'ai posé des questions et on m'a traité de "climato-sceptique". Que dire de plus? Le doute est interdit ...

Je n'ai pas attendu la permission de la police de pensée pour chercher des "faits avérés" pouvant désapprouver ou approuver cette doctrine du réchauffement climatique et j'ai lu que certains volcans sous l'arctique et l'antarctique sont devenus très actifs et que coïncide avec le début de la fonte des glaces. De plus, la terre a déjà connu plusieurs ères glacières et périodes chaudes : A la période du carbonifère il n'y avait pas de glaces dans les pôles, le climat était chaud et par endroits tropical; au jurassique les températures étaient largement supérieures à notre époque et pourtant la vie a toujours survécu. Et en général, entre deux ères glacières il y a une ère interglaciaire (la notre) avec des pôles gelés. Curieusement je n'ai trouvé aucune publication scientifique mettant en relation ces informations pourtant très curieuses, une seule version des faits est politiquement admise et acceptable et tolérable : L'humain est méchant et il tue la planète.

Loin de moi d'affirmer que l'humain n'a rien à avoir avec ce réchauffement mais laissez moi nuancer : sommes-nous seuls responsables vraiment ? A quel point le sommes nous ? Et qu'est-ce qui pourrait écarter l'hypothèse d'un cycle de glaciation/réchauffement qui se poursuit et qu'on soit en plein dans un changement de phase? Avec une évolution aussi rapide de la démographie, pensez-vous que c'est soutenable ? Doit-on penser à un plan de réduction de population ?

Merci d'avance pour vos réponses !
r
10 mai 2020 03:54
Je rajoute qu'en basculant à un système de consommation local et écolo, le pauvre ne pourra plus se nourrir : En France, avec le confinement et la fermeture des frontières, la nourriture a vu son prix flamber à tel point que certaines caissières volent pour pouvoir boucler les fins de mois car au lieu de manger la tomate marocaine à 1 euro le kilo, la tomate française coûte au minimum 3 euros 50 centimes (par exemple). Ce système n'est soutenable que par les bobo ayant un salaire conséquent.
r
10 mai 2020 03:57
Responsables par notre nombre, par notre existence.

Le déluge n'aurait pas pu faire en sorte qu'on trouve des fossiles d'espèces datant de 1 milliard d'années car à cette époque je ne pense pas que l'humain existait, mais je préfère laisser la religion de côté dans certains sujets.

Citation
Zine07zine07 a écrit:
responsable ! WI
la cause ùajeur de rechaufement c l'urbanisation : la terre naturel respire et elle est froide , le beton et le goudron NON , ceci est un facteur majeur surtout que de plus en plus d'expansion mais n'ublie pas que la verdure recycle l'air , ce qui nous donne deux probleme d'un coup
-pour la glaciation, tu t'ai laissai influencé par la teorie (je sai c pas facile de ne pas se laissai faire portant toi qui remis en cause ...) ; quelle preuve que y a eu une glaciation ? les decouvertes despeces marin dans les desert? pk pas assigné ce fait au deluge ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/20 03:58 par reda40.
10 mai 2020 04:05
Mais la tomate française si elle était développé elle pourra coûté moins cher mais nous sommes dans un cycle le moins cher possible en détruisant tout sur notre passage qui est favorisé par la mondialisation, il suffit de regarder les sites protégé en Thaïlande, 1 après leur ouverture, ont été refermé et complètement ou presque détruite vers la mer d’Andaman, ce qui nous amène au capitalisme sauvage, je n'ai rien contre l’idée du capitalisme comme il a été fabriqué, les un font les richesses des autres ... mais il ne fonctionne plus comme il le devrais, maintenant c'est les un rackettant tout les autres

je pense que nous sommes à la croisée des chemins

pour avoir une vision bien global et bient comprendre c'est quoi le capitalisme sauvage, il suffit de se rendre au usa pour ceux qui sont allé, prenons l'exemple de new york dans les cartier pauvre, l'eau coûte plus cher qu'une bouteille de coca 2l et la pauvreté est bien extrême et cette pauvreté nous amène a tout accepter
r
10 mai 2020 04:09
Ceci dit, ce pauvre des USA aura encore plus de mal à vivre sans cette mondialisation qui lui permet de manger pour pas cher au prix du dur labeur des pauvres des pays du tiers-monde. Le pauvre du tiers-monde fait beaucoup d'enfant par manque d'éducation, ces enfants consomment et produisent pour les pays développés etc etc, cercle vicieux. Je pense que l'écologie ne peut faire bon ménage avec le capitalisme que si les humains sont moins nombreux.
Citation
Sken a écrit:
Mais la tomate française si elle était développé elle pourra coûté moins cher mais nous sommes dans un cycle le moins cher possible en détruisant tout sur notre passage qui est favorisé par la mondialisation, il suffit de regarder les sites protégé en Thaïlande, 1 après leur ouverture, ont été refermé et complètement ou presque détruite vers la mer d’Andaman, ce qui nous amène au capitalisme sauvage, je n'ai rien contre l’idée du capitalisme comme il a été fabriqué, les un font les richesses des autres ... mais il ne fonctionne plus comme il le devrais, maintenant c'est les un rackettant tout les autres

je pense que nous sommes à la croisée des chemins

pour avoir une vision bien global et bient comprendre c'est quoi le capitalisme sauvage, il suffit de se rendre au usa pour ceux qui sont allé, prenons l'exemple de new york dans les cartier pauvre, l'eau coûte plus cher qu'une bouteille de coca 2l et la pauvreté est bien extrême et cette pauvreté nous amène a tout accepter
10 mai 2020 04:18
tu prefere voir de pres ; !
le probleme c que meme si tu arruve a la verité , personne n'aura les moyen de renversé la situation , ni de prevenir les cataclismes qui vont se produire... Bye
Citation
reda40 a écrit:
Responsables par notre nombre, par notre existence.

Le déluge n'aurait pas pu faire en sorte qu'on trouve des fossiles d'espèces datant de 1 milliard d'années car à cette époque je ne pense pas que l'humain existait, mais je préfère laisser la religion de côté dans certains sujets.
10 mai 2020 04:40
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

La solution serait de devenir végétariens pendant un bon siècle. Puis de déconfiner revenir à un peu de viande progressivement. Détails ici.

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
r
10 mai 2020 04:46
Le régime végétarien n'est pas sans dangers, pour nourrir autant d'humains il faut exterminer les terres sauvages pour les cultiver + sélectionner les espèces dont le rendement est le plus haut ce qui tue la biodiversité + cela contribue à l'extermination des insectes et des verres de terres donc la base de la chaîne alimentaire, et par effet domino les oiseaux etc. Le régime végétarien est tout sauf une solution miracle.
Citation
CHN-W a écrit:
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

La solution serait de devenir végétariens pendant un bon siècle. Puis de déconfiner revenir à un peu de viande progressivement. Détails ici.

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
10 mai 2020 05:09
On a juste oublié que la Terre est recouverte par de grands océans. Inhabités, et non cultivés... Concernant ce domaine, on serait à l'étape chasseur-cueilleur, très loin d'avoir exploité tout le potentiel. Sans oublier que les océans ont une profondeur... À l'abri des intempéries...
En matière d'agriculture, il a de quoi faire. Il y a un océan de possibilités...




Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/20 05:36 par CHN-W.
V
10 mai 2020 09:12
Salam Alaykum,

Est ce que le fait que le réchauffement climatique soit dû à deux raisons distinctes nous empêche d'essayer de limiter les dégâts là où nous le pouvons ?

Ne pas avoir d'enfant, ou très peu, est définitivement un acte écologique. Préférer la qualité à la quantité. Mais il faut que les mentalités changent à cet égard, et malheureusement c'est plutôt le contraire, PMA, GPA.... ou comment mettre un frein à une régulation naturelle ( n' en déplaisent à ceux qui la subissent,mais la vie est parsemée d'épreuves et de renoncement).

Concernant l'agriculture, je ne crois pas qu'il faille forcément cultiver plus au vu de toute la nourriture gaspillée. Et la consommation de proximité pourrait justement endiguer ce problème car ce serait basé sur le besoin alimentaire réel et non le besoin de croissance économique. Car quand on voit le tonnage de nourriture réservé aux animaux qui finiront finalement dans la poubelle faute d'avoir été consommé, il y a de quoi se poser la question sur le bon sens qui régit le système économique. A ben mince, justement le bon sens n' en fait absolument pas partie.

Et puis si les richesses étaient réparties de manière plus équitables ( ceux qui empochent des millions sur notre labeur ne pourraient le faire si nous n'étions pas là. Curieusement ils ont beaucoup plus besoin de nous, que nous d'eux), il n'y aurait pas à devoir choisir entre une alimentation de piètre qualité, et une plus nutritive et savoureuse et qui de surcroît, permet de faire vivre des familles dans notre pays.

Il faut se rendre à l'évidence que les ressources ne sont pas infinies et qu'il faut savoir se limiter. Les énergies renouvelables sont également une vaste fumisterie, car là aussi pour l'extraction des matériaux nécessaires à leur construction, l'impact écologique et sociétal est tout simplement dévastateur. Il n'y finalement aucun moyen de fabriquer de l'énergie qui n'ait pas d'impact au niveau écologique. Alors que faire? ( et là j'avoue que c'est mon gros dilemme, à pars en limiter drastiquement la consommation, je ne vois pas d'autre solution)
S
10 mai 2020 14:31
La taux de CO2 moyen dans l'atmosphère est une donnée qui se mesure, elle monte d'année en année depuis les débuts de l'utilisation des produits fossiles, charbon, pétrole et gaz, car on accélère de manière inconsidérée le relargage du CO2 en brûlant instantanément ces produits fossiles qui mettent des millions d'années à se former.

 
Taux de CO2 atmosphère 0

Nous atteignons en 2019 un niveau inédit de 415 ppm de CO2, soit un niveau jamais mesuré dans ce qui a pu être extrait des mesures des bulles d'air de différentes périodes datés jusqu’à presque 1 millions d'années.

Le lien entre la concentration de CO2 et la température moyenne à la surface de la terre n'est pas une science nouvelle, en 1824 le physicien et mathématicien Fourier comprend déjà que plus le CO2 fait obstacle au rayon infrarouge qui repartent de la terre, plus celle-ci accumule de l'énergie.

Le New York Times détail dans une longue enquête comment Exxon a étouffé à coups de milliards les premières alertes scientifiques sur les dangers à long terme de l'utilisation des produits fossiles dans les années 70 !

[www.nytimes.com]

Le souci majeur, c'est que la demi vie du CO2 (qui est l'une des molécules chimiquement les plus stable, un carbone déjà deux fois oxydé ) est d'environ 100 ans ! C'est à dire qu'au bout de 100 ans vous n'avez éliminé que 50% du CO2 que vous émettez instantanément en brûlant des énergies fossiles. Autant dire c'est presque un phénomène irréversible à l'échelle d'une vie, nous n'allons donc pas voir la concentration de CO2 baisser de notre vivant.

Cela ne pose aucun problème à la planète d'avoir beaucoup de CO2, elle a même déjà eu plus de CO2 que d'oxygène et elle s'en portait très bien; mais c'était à une époque ou la seule forme de vie était liée à la photosynthèse, consommatrice de CO2 et émettrice d'O2 et où il n'existait aucune autre forme de vie aérobie.

C'est donc ridicule de parler de "sauver la planète, la planète abrite les formes de vie que son environnement le permet, elle n'a pas d'état d'âme, c'est la vie humaine et animal qui est très fragile et n'est adapté qu'à des conditions très favorables. Sur Vénus il fait plus de 460 degrés celcius et elle s'en porte très bien smiling smiley

Nous avons déjà eu du mal avec la coronavirus, car il existe quelques jours de latence entre les mesures prises et leur impact; comprenez qu'ici on parle au minimum de plusieurs dizaines d'années de latence entre les mesures prises et leur impacts, autant dire que le jour où on commencera à avoir les preuves physique formelles, sous forme de catastrophes naturelles hors du commun, sécheresses et canicules, que la science nous prédit depuis de décennies, il sera certainement un peu tard pour commencer à y croire.

Le Maroc est l'un des pays les plus à risque hydriques. Devant le (réel) manque d'eau, le coronavirus apparaîtra comme une douce rigolade...
r
10 mai 2020 21:27
Si on replonge dans l'histoire, les puits de pétrole et de gaz naturel qu'on utilise de nos jours viennent directement d'une période qui s'appelle le carbonifère. Selon les paléontologues, le climat "tropical" et le haut taux d'oxygène (plus de 30%) ont contribué à 2 phénomènes :

1- L'oxygène étant un comburant, il favorise les feux de forêt;
2- Le climat tropical riche en précipitations favorise les éboulements qui enterrent des végétaux;

Les mouvements des plaques de la croûte terrestre vont ramener toute cette végétation ensevelie/carbonée sous terre et commence alors la formation des énergies fossiles.

Ceci étant dit, ce carbone (avant d'être capturé et stocké par la végétation du carbonifère) étant dans l'air, les températures étaient très hautes et il n'y avait aucun glaçon aux pôles, cependant ceci n'a pas constitué un frein à la vie, ce fût le règne des insectes (mais je pense que vous le savez).

Cela nous ramène à une remarque que j'ai à propos de ta réponse : je pense que OUI, le CO2 est un gaz à effet de serre, OUI l'humain en produit, mais est-ce pour autant une destruction de la planète? La vie a déjà survécu à des hauts taux de carbone pendant le carbonifère (et même au paléozoïque, dans une moindre mesure mais les taux de CO2 étaient nettement supérieur à aujourd'hui).

J'en profite pour rappeler ma (mes) question(s) de base : peut-on allier écologie et démographie ? Est-ce que c'est rêvé que de se dire que 7.5 milliards d'humains peuvent vivre sans impacter fortement l'environnement et le climat ? Est-ce que le CO2 est un faux problème, dans la mesure où diminuer le nombre d'humains me paraît être le vrai problème à résoudre? Et est-ce que le réchauffement qu'on vit ne s'inscrit-il pas dans la continuité des ères glacières/réchauffement s'étant succédé sur des centaines de millions d'années, et que l'humain n'est peut-être qu'un catalyseur dont l'impact est à nuancer ?

Merci pour ta réponse très intéressante !
Citation
Sato195 a écrit:
La taux de CO2 moyen dans l'atmosphère est une donnée qui se mesure, elle monte d'année en année depuis les débuts de l'utilisation des produits fossiles, charbon, pétrole et gaz, car on accélère de manière inconsidérée le relargage du CO2 en brûlant instantanément ces produits fossiles qui mettent des millions d'années à se former.

 
Taux de CO2 atmosphère 0

Nous atteignons en 2019 un niveau inédit de 415 ppm de CO2, soit un niveau jamais mesuré dans ce qui a pu être extrait des mesures des bulles d'air de différentes périodes datés jusqu’à presque 1 millions d'années.

Le lien entre la concentration de CO2 et la température moyenne à la surface de la terre n'est pas une science nouvelle, en 1824 le physicien et mathématicien Fourier comprend déjà que plus le CO2 fait obstacle au rayon infrarouge qui repartent de la terre, plus celle-ci accumule de l'énergie.

Le New York Times détail dans une longue enquête comment Exxon a étouffé à coups de milliards les premières alertes scientifiques sur les dangers à long terme de l'utilisation des produits fossiles dans les années 70 !

[www.nytimes.com]

Le souci majeur, c'est que la demi vie du CO2 (qui est l'une des molécules chimiquement les plus stable, un carbone déjà deux fois oxydé ) est d'environ 100 ans ! C'est à dire qu'au bout de 100 ans vous n'avez éliminé que 50% du CO2 que vous émettez instantanément en brûlant des énergies fossiles. Autant dire c'est presque un phénomène irréversible à l'échelle d'une vie, nous n'allons donc pas voir la concentration de CO2 baisser de notre vivant.

Cela ne pose aucun problème à la planète d'avoir beaucoup de CO2, elle a même déjà eu plus de CO2 que d'oxygène et elle s'en portait très bien; mais c'était à une époque ou la seule forme de vie était liée à la photosynthèse, consommatrice de CO2 et émettrice d'O2 et où il n'existait aucune autre forme de vie aérobie.

C'est donc ridicule de parler de "sauver la planète, la planète abrite les formes de vie que son environnement le permet, elle n'a pas d'état d'âme, c'est la vie humaine et animal qui est très fragile et n'est adapté qu'à des conditions très favorables. Sur Vénus il fait plus de 460 degrés celcius et elle s'en porte très bien smiling smiley

Nous avons déjà eu du mal avec la coronavirus, car il existe quelques jours de latence entre les mesures prises et leur impact; comprenez qu'ici on parle au minimum de plusieurs dizaines d'années de latence entre les mesures prises et leur impacts, autant dire que le jour où on commencera à avoir les preuves physique formelles, sous forme de catastrophes naturelles hors du commun, sécheresses et canicules, que la science nous prédit depuis de décennies, il sera certainement un peu tard pour commencer à y croire.

Le Maroc est l'un des pays les plus à risque hydriques. Devant le (réel) manque d'eau, le coronavirus apparaîtra comme une douce rigolade...
F
10 mai 2020 21:53
Bonsoir

Ha tiens, un climato-sceptique sur Yabi, c'est inedit je crois...

Alors je suis d'accord pour dire que ce qui gangrene notre planete c'est bien l'homme et son activite.

Par contre dire que la terre en a vu d'autres avec la geologie, la liberation de certains gazs ect...
Ok, mais jamais a cette allure!

A l'echelle des 5 millards d'annees de notre monde, la revolution industrielle c'etait il y a 2 secondes...

Tu va surement me trouver naive mais je suis convaincue que modifier notre facon de consommer et de cultiver, ca donnerai des resultats tant au niveau ecologique qu'humain.
Je pense par exemple a la permaculture, l'agriculture raisonnee, la fin (ou au moins une diminution) de la mondaliasition) ect...

Citation
reda40 a écrit:
Bonsoir/Bonjour;

En France et au Maroc et un peu partout dans le monde on parle d'écologie. En France ils ont troqué l'église par l'église 2.0 alias l'écologie, là où au 15 eme siècle on passe au bûcher pour un oui ou un non que l'église désapprouve, maintenant la police de pensée nous passe au bûcher médiatique et sociale dès qu'on remet en question certaines contradiction de l'écologie. Le Maroc étant presque dans le même cas avec quelques années de retard mais ne vous inquiétez pas ça avance doucement mais sûrement.

C'est bien mignon tout ça, préserver la planète et manger local pour réduire l'empreinte carbone. Prendre le vélo car c'est cool pour les ours polaires et les panda. Concrètement quels sont les faits ? 7.5 milliards d'humains et autant de bouches à nourrir, de plus en plus de villes et de moins en moins d'espaces agricole, de plus en plus de demande et de consommation. Le monde fait face à une vraie maladie : NOUS. Etre écolo c'est comme de la morphine à un malade du cancer, cela calmera sa douleur mais la tumeur grandit toujours, dans comparaison l'humain est la tumeur, et si on ne limite pas la propagation de cette tumeur toutes les solutions écolo proposées sont inutiles !

Je me rappelle j'étais à l'ENSA au Maroc et pour la première fois on enseigne l'éducation à l'environnement dans cette école. Le professeur, un docteur en SVT/Ecologie nous présente sa doctrine très fondée et très bisounours : aimons-nous, ne faisons pas la guerre et consommons le minimum possible. Or comme toute espèce vivante, si on prospère on fait des bébés, et si on fait des bébés arrivera un jour où la population humaine sera si imposante par sa taille que même en consommant un minimum, il serait impossible de satisfaire toutes ces bouches affamés, sans guerre aucune réduction de population possible. Et avec une médecine de plus en plus performante aucune épidémie ne régulera la population, et sans pression de sélection naturelle nos gênes seront de plus en plus pourris avec le temps. Ces remarques on vraiment déplus à mon prof ...

Notre chère idéologie écolo a trouvé la solution, faire l'autruche. Pour éviter le vrai problème qu'est la reproduction humaine, on s'abat sur des raisons certes réelles mais inévitables car prenant source dans notre surpopulation.

L'Ennemi, Satan version écologie serait le CO2 et le réchauffement climatique. La première qu'on m'en a parlé je me suis donné le droit de douter car après tout, ayant eu des cours de philosophie, je me suis rappelé que Descarte encourage le doute car c'est par le doute qu'on atteint la vérité. J'ai posé des questions et on m'a traité de "climato-sceptique". Que dire de plus? Le doute est interdit ...

Je n'ai pas attendu la permission de la police de pensée pour chercher des "faits avérés" pouvant désapprouver ou approuver cette doctrine du réchauffement climatique et j'ai lu que certains volcans sous l'arctique et l'antarctique sont devenus très actifs et que coïncide avec le début de la fonte des glaces. De plus, la terre a déjà connu plusieurs ères glacières et périodes chaudes : A la période du carbonifère il n'y avait pas de glaces dans les pôles, le climat était chaud et par endroits tropical; au jurassique les températures étaient largement supérieures à notre époque et pourtant la vie a toujours survécu. Et en général, entre deux ères glacières il y a une ère interglaciaire (la notre) avec des pôles gelés. Curieusement je n'ai trouvé aucune publication scientifique mettant en relation ces informations pourtant très curieuses, une seule version des faits est politiquement admise et acceptable et tolérable : L'humain est méchant et il tue la planète.

Loin de moi d'affirmer que l'humain n'a rien à avoir avec ce réchauffement mais laissez moi nuancer : sommes-nous seuls responsables vraiment ? A quel point le sommes nous ? Et qu'est-ce qui pourrait écarter l'hypothèse d'un cycle de glaciation/réchauffement qui se poursuit et qu'on soit en plein dans un changement de phase? Avec une évolution aussi rapide de la démographie, pensez-vous que c'est soutenable ? Doit-on penser à un plan de réduction de population ?

Merci d'avance pour vos réponses !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/20 21:57 par Flilissa79.
S
10 mai 2020 22:31
Tous les individus ne sont pas comparables en terme d'émissions de CO2, il existe aujourd'hui sur terre un rapport de 1 à 1 000 entre un individu qui vit de manière "naturelle" sans avoir recours aux énergies fossiles intensives et qq'un qui utilise des énergies à outrances. Le premier utilise principalement ses pieds pour marcher, sa terre pour se nourrir, principalement de légumes, et ne consomme pas d'objet inutile jetable à outrance. Généralement c'est là où on trouve les gens qui se disent le plus heureux et les plus attachés aux valeurs humaines, malgré les faible ressources pécuniaires. Et dans le deuxième camps, le plus de gens en perte de sens et en dépression qui se sont déconnectés des valeurs humaines et un boom d’obésité et de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Même en comparant un qatarien et un marocain par exemple, aujourd'hui le ratio est de 1 à 30 environ dans les émissions. On peut ainsi parfaitement vivre de manière convenable et être heureux sur terre en réduisant ses émissions d'un facteur de plusieurs dizaines chez les pays les plus émetteurs.

Ensuite, le vrai enjeu, si on regarde bien les chiffres, c'est que des pays comme l'Inde ou la Chine, ne rattrapent pas leur "retard" d'émissions par habitant, par rapport à l’Europe ou à l’Amérique du Nord ou encore pire au Moyen Orient ou les émissions par personne sont astronomiques. Et cela n'arrivera que si les pays les plus riches montrent la voie et investissent massivement notamment dans les moyens de productions d'électricité à faible émissions, au risque que l'Inde par exemple ne construise des centaines de centrales à charbon pour faire face aux nouveaux besoins. ( la Chine semble avoir intégré d'une certaine manière l'idée qu'ils ne pourraient pas survire à long terme sans prendre en compte cet enjeu, et le partie communiste chinois a donné ses directives). En 2020 le monde produit son électricité avec du Charbon dans sa grande majorité il ne faut pas l'oublier. Le Gaz vient en deuxième position et de très loin.

Donc, quand on voit les écarts qui existent pour des personnes qui vivent à la même époque en 2020 sur Terre, et la marge de manœuvre dans la production elec qui est encore à 70% a base d'énergie fossile, on peut raisonnablement se dire qu'il existe un potentiel de réduction immense si on s'en donne les moyens, sans même toucher à la population terrestre. Je parle de production d'élec car c'est le premier émetteur de CO2 et c'est là ou c'est le moins compliqué d'effacer des émissions, beaucoup plus facile que la voiture et beaucoup plus d'impact. (la voiture pose surtout des pb de pollution locales, notamment au Nox et particules qui fragilisent nos poumons, surtout ceux des enfants, en plus d'encourager la sédentarité)

Le pire (le mieux en fait) dans tout cela, c'est que la plupart des changements qui conduisent à réduire les émissions de manière intelligente, ont des tonnes d'effets collatéraux positifs, en terme de santé direct, d'emploi, de recherche et d'innovation, de satisfaction humaine d'avoir un objectif commun. Au point que même s'il n'y avait pas de réchauffement climatique on devrait opéré ces changements rien que pour toutes ces raisons secondaires.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/20 23:03 par Sato195.
S
10 mai 2020 22:55
Les questions numériques que vous vous posez sont légitimes, et la question du danger des énergies fossile est tellement ancienne, qu'on possède aujourd'hui une littérature plus qu'immense qui répond déjà à toutes ces questions, parfois de manière numérique assez précise.

On est même capable d'évaluer la quantité maximum de CO2 qu'un individu devrait émettre chaque année sur Terre pour avoir une chance d'éviter un réchauffement au delà d'une certaine température.

Mais c'est l'emballement énergétique, qui met en jeu les effets de seuil, qui traumatise ceux qui se sont sérieusement penché sur la question énergétique du réchauffement. Car s'il se produit ( et on peut juste dire aujourd'hui qu'on fait croître la probabilité qu'il se produise, sans vraiment pouvoir l’estimer), ce sera littéralement un cataclysme, qui met en jeu des énergies qui dépassent l'entendement humain, à coté une bombe atomique n'est qu'un battement d'aile de moustique.

Mais à la limite, de mon point de vue, le cas d'un emballement n'est pas la plus difficile à vivre, vu que ce sera la chaos absolu et ce sera bref. Humainement, c'est peut être la lente dégradation qui sera plus difficile à vivre, vu qu'elle engendrera des inégalités grandissante entre différents endroit de la planète sur des décennies, donc des affrontements inévitablement étant donné la nature humaine.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/20 22:59 par Sato195.
r
11 mai 2020 00:22
Je suis tout à fait d'accord avec toi, raisonner notre consommation améliorera nettement les chose, mais ce n'est qu'éphémère à mon avis car ce sera retarder la cata car nous allons être de plus en plus nombreux.

Je ne suis pas climato-sceptique mais je me pose une question : est-ce qu'on ne fait pas fausse-route concernant le vrai problème?
Citation
Flilissa79 a écrit:
Bonsoir

Ha tiens, un climato-sceptique sur Yabi, c'est inedit je crois...

Alors je suis d'accord pour dire que ce qui gangrene notre planete c'est bien l'homme et son activite.

Par contre dire que la terre en a vu d'autres avec la geologie, la liberation de certains gazs ect...
Ok, mais jamais a cette allure!

A l'echelle des 5 millards d'annees de notre monde, la revolution industrielle c'etait il y a 2 secondes...

Tu va surement me trouver naive mais je suis convaincue que modifier notre facon de consommer et de cultiver, ca donnerai des resultats tant au niveau ecologique qu'humain.
Je pense par exemple a la permaculture, l'agriculture raisonnee, la fin (ou au moins une diminution) de la mondaliasition) ect...
r
11 mai 2020 00:25
Mais je me demande pourquoi on ignore toujours le problème démographique qui constitue une vraie bombe à retardement ? On se ramène toujours à la question des émissions de gaz à effet de serre mais ceci n'est que la manifestation de notre croissance démesurée, tant démographique qu'économique, et pour soutenir un nombre incalculable d'humains sur cette terre il est impossible de ne pas émettre des gaz.
Citation
Sato195 a écrit:
Tous les individus ne sont pas comparables en terme d'émissions de CO2, il existe aujourd'hui sur terre un rapport de 1 à 1 000 entre un individu qui vit de manière "naturelle" sans avoir recours aux énergies fossiles intensives et qq'un qui utilise des énergies à outrances. Le premier utilise principalement ses pieds pour marcher, sa terre pour se nourrir, principalement de légumes, et ne consomme pas d'objet inutile jetable à outrance. Généralement c'est là où on trouve les gens qui se disent le plus heureux et les plus attachés aux valeurs humaines, malgré les faible ressources pécuniaires. Et dans le deuxième camps, le plus de gens en perte de sens et en dépression qui se sont déconnectés des valeurs humaines et un boom d’obésité et de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Même en comparant un qatarien et un marocain par exemple, aujourd'hui le ratio est de 1 à 30 environ dans les émissions. On peut ainsi parfaitement vivre de manière convenable et être heureux sur terre en réduisant ses émissions d'un facteur de plusieurs dizaines chez les pays les plus émetteurs.

Ensuite, le vrai enjeu, si on regarde bien les chiffres, c'est que des pays comme l'Inde ou la Chine, ne rattrapent pas leur "retard" d'émissions par habitant, par rapport à l’Europe ou à l’Amérique du Nord ou encore pire au Moyen Orient ou les émissions par personne sont astronomiques. Et cela n'arrivera que si les pays les plus riches montrent la voie et investissent massivement notamment dans les moyens de productions d'électricité à faible émissions, au risque que l'Inde par exemple ne construise des centaines de centrales à charbon pour faire face aux nouveaux besoins. ( la Chine semble avoir intégré d'une certaine manière l'idée qu'ils ne pourraient pas survire à long terme sans prendre en compte cet enjeu, et le partie communiste chinois a donné ses directives). En 2020 le monde produit son électricité avec du Charbon dans sa grande majorité il ne faut pas l'oublier. Le Gaz vient en deuxième position et de très loin.

Donc, quand on voit les écarts qui existent pour des personnes qui vivent à la même époque en 2020 sur Terre, et la marge de manœuvre dans la production elec qui est encore à 70% a base d'énergie fossile, on peut raisonnablement se dire qu'il existe un potentiel de réduction immense si on s'en donne les moyens, sans même toucher à la population terrestre. Je parle de production d'élec car c'est le premier émetteur de CO2 et c'est là ou c'est le moins compliqué d'effacer des émissions, beaucoup plus facile que la voiture et beaucoup plus d'impact. (la voiture pose surtout des pb de pollution locales, notamment au Nox et particules qui fragilisent nos poumons, surtout ceux des enfants, en plus d'encourager la sédentarité)

Le pire (le mieux en fait) dans tout cela, c'est que la plupart des changements qui conduisent à réduire les émissions de manière intelligente, ont des tonnes d'effets collatéraux positifs, en terme de santé direct, d'emploi, de recherche et d'innovation, de satisfaction humaine d'avoir un objectif commun. Au point que même s'il n'y avait pas de réchauffement climatique on devrait opéré ces changements rien que pour toutes ces raisons secondaires.
r
11 mai 2020 00:32
Je tiens à préciser que ton raisonnement se base sur une hypothèse insoutenable dans le temps : combien un humain doit émettre pour éviter le réchauffement, sauf que ceci est dépendant du nombre d'humains, et ce dernier évolue dans le temps de manière exponentielle et de plus en plus en Afrique et en Asie. Pour info au Nigéria il y a des propagandes anti contraception car, je cite, Jésus vous a demandé de vous multiplier jusqu'à être aussi nombreux que les étoiles.

Imaginons que tu as un gâteau à partager avec 2 amis, ce gâteau pèse 1 kilo. Une répartition équitable serait de couper le gâteau en deux ce qui fait 0.5kg par personne. Si vous êtes 100 personnes il ne restera que 10 grammes par personnes. Le taux de croissance moyen dans le monde est de 1.2% environ, cela correspond à une augmentation de 80 millions d'habitants par an (à la louche) c'est le même principe que les taux d'intérêt en banque vous savez ... Si nous ne mettons pas un plafond à cette croissance démographique, même en consommant individuellement un minimum, ce minimum sera de trop.
Citation
Sato195 a écrit:
Les questions numériques que vous vous posez sont légitimes, et la question du danger des énergies fossile est tellement ancienne, qu'on possède aujourd'hui une littérature plus qu'immense qui répond déjà à toutes ces questions, parfois de manière numérique assez précise.

On est même capable d'évaluer la quantité maximum de CO2 qu'un individu devrait émettre chaque année sur Terre pour avoir une chance d'éviter un réchauffement au delà d'une certaine température.

Mais c'est l'emballement énergétique, qui met en jeu les effets de seuil, qui traumatise ceux qui se sont sérieusement penché sur la question énergétique du réchauffement. Car s'il se produit ( et on peut juste dire aujourd'hui qu'on fait croître la probabilité qu'il se produise, sans vraiment pouvoir l’estimer), ce sera littéralement un cataclysme, qui met en jeu des énergies qui dépassent l'entendement humain, à coté une bombe atomique n'est qu'un battement d'aile de moustique.

Mais à la limite, de mon point de vue, le cas d'un emballement n'est pas la plus difficile à vivre, vu que ce sera la chaos absolu et ce sera bref. Humainement, c'est peut être la lente dégradation qui sera plus difficile à vivre, vu qu'elle engendrera des inégalités grandissante entre différents endroit de la planète sur des décennies, donc des affrontements inévitablement étant donné la nature humaine.
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