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Coup d'Etat militaire en Egypte
A
3 juillet 2013 21:18
L’armée déploie ses blindés au Caire


Camille Wernaers (avec agences)
Mis en ligne il y a 1 heure

Des dizaines de blindés de l’armée égyptienne se sont déployés mercredi en fin d’après-midi aux abords de rassemblements des partisans du président islamiste Mohamed Morsi au Caire, après l’expiration de l’ultimatum de l’armée. Le camp Morsi dénonce un « coup d’État militaire ».


Une source militaire, citée par l’agence officielle Mena, a déclaré que les troupes s’étaient massivement déployées dans les quartiers de Nasr City (nord-est), d’Héliopolis et près de l’université du Caire. L’armée a fermé les rues menant aux points de rassemblement des partisans du chef d’État en face de l’université du Caire à Gizeh, dans le sud de la capitale. Les télévisions locales ont également indiqué que l’armée commençait à fermer plusieurs voies menant à la place Rabaa al-Adaouiya à Nasr City, où des milliers de pro-Morsi étaient rassemblés.

Un peu plus tôt, le conseiller pour la sécurité nationale du président Mohamed Morsi, Essam al-Haddad, a dénoncé mercredi un « coup d’État militaire » après l’expiration d’un ultimatum de l’armée et l’interdiction faite à plusieurs dirigeants islamistes, dont M. Morsi, de quitter le territoire. « Dans l’intérêt de l’Égypte et pour la précision historique, appelons ce qui se passe par son vrai nom : un coup d’État militaire », a-t-

il déclaré dans un communiqué publié sur Facebook, peu après l’expiration de l’ultimatum de 48h demandant au président Morsi de se plier « aux revendications du peuple », allusion aux foules qui réclament son départ depuis dimanche.

Washington «très inquiet» de la situation sur le terrain

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel s’est entretenu par téléphone mardi avec Abdel Fattah al-Sissi, son homologue égyptien, et chef de l’armée qui a lancé un ultimatum au président Mohamed Morsi, a affirmé mercredi le porte-parole du Pentagone, George Little. Refusant d’évoquer la teneur de leur conversation, M. Little a réitéré la position américaine selon laquelle les États-Unis « soutiennent le processus démocratique en Égypte ».

Les États-Unis ont dit mercredi être «très inquiets» de la situation en Égypte, et ont appelé le président Morsi à «en faire plus» pour répondre aux inquiétudes des manifestants égyptiens. «Nous restons très inquiets de ce que nous voyons sur le terrain en Égypte», a déclaré Jennifer Psaki, porte-parole du département d’État. «Nous avons le sentiment qu’il manquait des propositions déterminantes dans les propos du président Morsi», a-t-elle poursuivi, évoquant le discours prononcé mardi par Mohamed Morsi.

Interdiction de quitter le territoire

Le président Mohamed Morsi et plusieurs dirigeants des Frères musulmans ont en effet été interdits de quitter l’Égypte mercredi, dans le cadre d’une enquête sur une affaire d’évasion de prison en 2011, ont indiqué des sources de sécurité. « Tous les suspects impliqués dans l’affaire des évasions de la prison de Wadi Natroun en 2011, dont le président Mohamed Morsi et plusieurs dirigeants des Frères musulmans, sont sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire conformément à une décision de hauts responsables de la sécurité », a déclaré une source au sein des services de sécurité.

Des responsables à l’aéroport du Caire ont confirmé avoir reçu l’ordre d’empêcher les responsables islamistes, dont le Guide suprême de la puissante confrérie Mohammed Badie et son « numéro 2 » Khairat al-Chater, de voyager.

Morsi ne quitte pas le pouvoir

Le chef de l’État ne donnait quant à lui aucun signe de vouloir partir ce mercredi après l’expiration de l’ultimatum de l’armée. Il a appelé à un gouvernement « de consensus ». Il a par ailleurs affirmé qu’il ne se plierait à aucun « diktat », avant de catégoriquement refuser à nouveau de quitter le pouvoir, mettant en avant la « légitimité » que lui confère son élection démocratique, il y a un an.
3 juillet 2013 21:52
Il semblerait qu'on s'achemine vers un scénario à l'algérienne : Des islamistes démocratiquement élus
et l'armée qui met un terme à leur aventure sous prétexte qu'ils menacent la démocratie et la paix civile.
C'est ça le paradoxe avec les barbus : ils se servent de la démocratie pour l'amoindrir puis crient au voleur quand on veut les en empêcher.

Il est probable que si le processus ce poursuit comme en Algérie, les islamistes frustré et dépouillé de leur bon droit vont avoir recours au terrorisme. Puis l'armée brandira épouvantail islamiste pour bien s'assoir au pouvoir.

D'une manière ou d'une autre les islamiste de plein gré ou mal gré, sont un frein à la démocratie.
A
3 juillet 2013 21:56
Il est probable que si le processus ce poursuit comme en Algérie, les islamistes frustré et dépouillé de leur bon droit vont avoir recours au terrorisme. Puis l'armée brandira épouvantail islamiste pour bien s'assoir au pouvoir

Et ça va hein !

Donc le clan Morsi est muselé et toi, tout ce que tu trouves à dire c'est qu'ils vont faire du terrorisme. perplexe

On dirait que le lavage de cerveau fonctionne bien evil
3 juillet 2013 23:42
G pensé la meme chose piducas en voyant l'intervention de l'armée....
r
4 juillet 2013 00:05
Citation
piducas a écrit:
Il semblerait qu'on s'achemine vers un scénario à l'algérienne : Des islamistes démocratiquement élus
et l'armée qui met un terme à leur aventure sous prétexte qu'ils menacent la démocratie et la paix civile.
C'est ça le paradoxe avec les barbus : ils se servent de la démocratie pour l'amoindrir puis crient au voleur quand on veut les en empêcher.

Il est probable que si le processus ce poursuit comme en Algérie, les islamistes frustré et dépouillé de leur bon droit vont avoir recours au terrorisme. Puis l'armée brandira épouvantail islamiste pour bien s'assoir au pouvoir.

D'une manière ou d'une autre les islamiste de plein gré ou mal gré, sont un frein à la démocratie.
d'une facon ou d'une autre la démocratie est morte née !

Ceci prouve surtout que les arabes (je n'en suis pas un) ne sont prêts pour la démocratie. islamistes ou laïcs, ils partagent le même délire messianique et la même incapacité à accepter la différence de points de vue aussi minime soit elle !
A
4 juillet 2013 02:20
Coup de force militaire en Egypte. Le général Abdel Fattah al-Sissi a annoncé dans une allocution télévisée, mercredi 3 juillet au soir, la suspension de ses fonctions du président Mohamed Morsi, remplacé par le président du Conseil constitutionnel Adly Mansour, et la tenue prochaine d'une élection présidentelle anticipée.


La Constitution est suspendue et «un comité chargé d'examiner les propositions d'amendements constitutionnels sera formé». Un gouvernement regroupant «toutes les forces nationales» et «doté des pleins pouvoirs» sera formé.



QUEL DRAME !!!!
c
4 juillet 2013 06:51
ce qui est positif, c'est que les egyptiens ont devellopée des anticorps contre l'autoritarisme.
entre 15 et 20 millions de manifestants dans les rues !
c'est un record qui ne sera pas battu avant longtemps.
alors bien sur c'est l'armee qui joue les arbittres et rien n'est vraiment réglé.
les freres musulims vont saboter tout ce qu'ils pourront. certains risquent de se laisser tenter par la violence terroriste. l'egypte fait son douloureux apprentissage de la démocratie.
le chemin sera long.
mais une chose est sure: nous avons changé de siècle. les peuples ont soif de démocratie. les islamistes et autres autoritaires doivent s'y faire.
w
4 juillet 2013 08:48
Salam

Coup d état américain.




Notre invité est l'islamologue Tariq Ramadan, professeur d'Islam contemporain à l'Université d'Oxford.

Pour lui ce qui se passe en Egypte n'est pas seulement une affaire politique mais une affaire géostratégique et économique. C'est un recentrage du pays de nouveau sous la tutelle américaine et du Fonds Monétaire internationale.

Des manifestants en liesse parlent d'une deuxième et de la vraie révolution, un point de vue rejeté par Tariq Ramadan au micro d'Enoh Ndri


[www.bbc.co.uk].



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/07/13 08:52 par wakrim.
M
4 juillet 2013 10:35
Chacun y va de sa théorie mais il y'a une similitude flagrante avec les islamistes algériens des années 90, shématiquement :

Phase 1 : Les islamistes, épaulés tactiquement et financièrement pas les USA et l'arabie saoudite se renforcent progressivement sur le terrain avec des actions sociales pour se construire un notoriété politique.

Phase 2 : Il gagnent les élections et revendiquent la légitimité.

Phase 3 : Ils accèdent à la gestion d 'une majorité de communes algériennes en attendant les législatives.

Phase 3 : Le pouvoir en place menacé, reçoit quitus des occidentaux pour annuler les élections.

Phase 4 : Les militaires poussent le président élu à la démission et prennent le pouvoir .

Phase 5 : les islamistes se sentent floués à la fois par le pouvoir algérien mais aussi par leur mentors US et Saoudiens.

Phase 6 : GIA et FIS déclenchent alors une horrible guerre civile.

Espérons humainement que l'Egypte ne connaisse pas la phase 6.
t
4 juillet 2013 10:44
Citation
piducas a écrit:
Il semblerait qu'on s'achemine vers un scénario à l'algérienne : Des islamistes démocratiquement élus
et l'armée qui met un terme à leur aventure sous prétexte qu'ils menacent la démocratie et la paix civile.
C'est ça le paradoxe avec les barbus : ils se servent de la démocratie pour l'amoindrir puis crient au voleur quand on veut les en empêcher.

Il est probable que si le processus ce poursuit comme en Algérie, les islamistes frustré et dépouillé de leur bon droit vont avoir recours au terrorisme. Puis l'armée brandira épouvantail islamiste pour bien s'assoir au pouvoir.

D'une manière ou d'une autre les islamiste de plein gré ou mal gré, sont un frein à la démocratie.

Y a une différence là , en Algérie ils ont gagné aux élections et le peuple n' a pas dit son dernier mot à ce sujet , alors que en Egypte c ' est le peuple qui a décidé de dégager les Islamistes .
De plus ce qui s ' état passé en Algérie c ' est un cas isolé , ex: BELTALHA
a
4 juillet 2013 15:12
Salam,

Il paye son ignorance. - se remémorer les troubles qu'a connu la France en 1789... Le taux d'adrénaline ne baissent pas du jour au lendemain. Les affects passionnés de la multitude ne disparaissent pas,aussi. Eux, ont eu de la chance : un être d'exception, Napoléon, a su leur donner, en grande dose, ce remède qui est le sentiment de puissance*. Le pays est craint**, il devient empire. La terreur disparait et le pays connait la stabilité et la sécurité. Et, surtout, ses réformes économiques ont des effets bénéfiques pour tous. Les coeurs sont plus apaisés.

Morsi, lui, a tout fait pour entretenir le feu. Il nargue à découvert : riant avec la Clinton ! Donne des garanties à Israël et fait détruire des tunnels vers Gaza.... Et cerise sur la gâteau : l'économie va mal ! Pas cela qui va calmer les passions ! Au contraire.
Désolé, mais c'est un vrai c-on, comme tous ses semblables ! Il n'a commencé aucun processus prometteur ! Rien !


*Le sentiment de puissance est ce sentiment qui naît après une satisfaction, une réussite, une contrainte surmontée.
** Les comploteurs étrangers à l’intérieur sont neutralisés. Le chaos dans un pays profite aux bêtes de proie.



Modifié 4 fois. Dernière modification le 04/07/13 15:29 par abde12.
U
4 juillet 2013 17:33
Même s'il y a une similitude, il y a une grande différence avec l’Algérie:
En Algérie, les Islamistes n'ont pas eu le temps de s'installer.
En Égypte, les Islamistes se sont installés et ont démontré qu'ils sont nuls.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
o
4 juillet 2013 20:22
Citation
Unesuggestion a écrit:
Même s'il y a une similitude, il y a une grande différence avec l’Algérie:
En Algérie, les Islamistes n'ont pas eu le temps de s'installer.
En Égypte, les Islamistes se sont installés et ont démontré qu'ils sont nuls.

Salam
il y a je pense une grande difference entre les islamistes egyptiens et les islamistes algerien de l'ancien FIS. J'ai visionné les discours de Alibelhaj et Abbasi Madani dans un stade à Alger lors de la campagne electorale qu'ils avaient remporté, lorsque l'armée algerienne les a chassés j'ai dit ouf ! le peuple algerien a été sauvé, ils etaient pire et tres dangereux. Il faut dire aussi qu'il y a un decalage dans le temps 1990 et 2013 ceux de l'egypte ont été adoucis pendant ce temps.
A
4 juillet 2013 20:38
Je suis PERPLEXE en voyant les commentaires.

On accable Morsi.

Personne n'a l'intelligence d'accabler l'armée ?

On a vraiment que les gouvernement qu'on mérite. Avec une telle mentalité, mes frères arabes vont lontemps lécher le cul des grandes puissances

Attention, je ne souhaite pas généraliser. Je suis consciente qu'il y a des gens très bien chez les Arabes Dieu merci.
4 juillet 2013 21:55
Les islamistes sont la malédiction envoyé par Dieu aux pays arabes :
Soit ils s'emparent du pouvoir et mettent à mal la démocratie, soit on ce sert d'eux comme épouvantail pour ne pas lâcher le pouvoir et mettre à mal la démocratie.
Dans un cas comme dans l'autre ils sont le facteur perturbant qui empêche une vie politique sereine.

Le problème avec eux c'est que ce n'est pas un courent politique normal.
Ce n'est pas comme les grand partis politiques occidental qui ne divergent entre eux que sur des détails superficiels, mais qui se rejoignent sur le fond. Quand l'adversaire gagne aux élection, il suffit de patienter jusqu'aux prochaines échéances ; ni la vie privé, ni celle de la nation n'en seront chamboulées.
Alors qu'avec les islamistes c'est l'immixtion assurée dans votre vie la plus intime.
— Fait ainsi, ne fait pas comme ça ; pense ainsi ne pense pas comme ça ; mange avec la main droite ; pourquoi ne fait-tu pas la prière ? ; lave toi le derrière de telle façon...

Donc, autant on peut accepter le jeux démocratique avec un parti normal, autant il faut s'attendre à un rejet virulent de la minorité face aux partis islamistes, qu'ils aient gagné démocratiquement ou pas.

Oui, une vraie malédiction.
r
4 juillet 2013 22:12
Citation
piducas a écrit:
Les islamistes sont la malédiction envoyé par Dieu aux pays arabes :
lol, le prophete était le premier des islamistes.
4 juillet 2013 22:47
Citation
radouane69200 a écrit:
Citation
piducas a écrit:
Les islamistes sont la malédiction envoyé par Dieu aux pays arabes :
lol, le prophete était le premier des islamistes.

La haine, qui naît de l'offense, tu pourras l'éviter en t'abstenant des provocations...
m
4 juillet 2013 23:10
Citation
AyseDeCharleroi a écrit:
Je suis PERPLEXE en voyant les commentaires.

On accable Morsi.

Personne n'a l'intelligence d'accabler l'armée ?

On a vraiment que les gouvernement qu'on mérite. Avec une telle mentalité, mes frères arabes vont lontemps lécher le cul des grandes puissances

Attention, je ne souhaite pas généraliser. Je suis consciente qu'il y a des gens très bien chez les Arabes Dieu merci.

Salam,

De mon coté je suis mitigé, à la fois je suis avec la démocratie et contre les coups d’états mais aussi je comprends les millions d’égyptiens qui trouvent que Morsi a commit trop d’erreur et qu’il n’est pas à la hauteur du moment critique que vivait l’Egypte !
IL a nommé au poste de gouverneur un homme condamné pour un attentat terroriste qui à couter 94 morts (des touristes) !!! Ce même gouverneur a été obligé de démissionner le lendemain de sa désignation après que l’affaire est sortie dans les journaux!
Il a limogé le procureur général parce qu'il le trouve trop laïc et constitutionnellement il n’avait pas le droit !
Morsi voulait être le frère musulman président de l’Egypte et il faut un président de l’Egypte tout court !

Vous imaginez si OBAMA voulait être le président des noirs et pas le président de tous américains !

Espérons que l’Egypte trouvera rapidement la démocratie et cette fois si pour de bon….

Cordialement
A
4 juillet 2013 23:27
Je vois que ça continue.

On peut dire que l'armée egyptienne comme l'armée des autres pays arabes ne fait pas de dépenses inutiles. Elles servent à mater l'intérieur du pays !
o
4 juillet 2013 23:42
Morsi n’était pas seulement le président des égyptiens, il était le président tant attendu de tous les islamistes arabes, il était celui qui va établir et réussir un projet islamique qui servira d'exemple au monde arabe. Déception, il a mit fin au rêve utopique.
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