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Rastapopûlos II a écrit:
Selon moi -et même s'il n'est pas permis à l'étoile de juger de l'éclat du soleil- ce poème frôle la perfection. Bien plus, il tutoie les cimes de l'éloquence parfaite et peu s'en faut qu'il n'atteigne le zénith de la prouesse poétique. C'est le Sphynx du désert artistique, un caviar littéraire, un ruisseau qui irrigue les terres arides, une pluie bienfaisante et rafraîchissante. C'est le repos après l'affliction, l'étoile par laquelle se guide le voyageur égaré. C'est une retrouvaille après une longue absence, une verre d'eau après la soif intense, une bonne nouvelle.
Les mots sont parfaitement agencés, chevillés les uns aux autres et chacun d'entre eux est un diamant enchassé délicatement sur le chaton du bijoux serti. Les rimes sont autant d'ornements posés sur le diadème du tout. Chaque vers est une miel délicat, un met royal. C'est un régal pour la pupille, une douce mélodie qui tintinnabule à l'oreille et s'il était possible de réifier, de personnifier ce poème, il faudrait mobiliser ce que la terre compte de plus grands architectes, ressusciter les défunts d'entres eux et avancer la naissance des prochains.
Louanges à Dieu qui nous à permis de vivre à une époque ou l'on produit de telles merveilles et puisse t-Il prolonger nos jours pour que nous puissions percer l'écorce du sublime et en extraire la quintessence du doux nectar.
Je m'arrête là bien qu'il y aurait à dire et à redire.