El País: la présence militaire américaine au Moyen-Orient est devenue le point faible de Biden
Le président Biden a déclaré qu’il savait déjà comment Washington réagirait au Moyen-Orient à une attaque de drone qui aurait été menée par des milices soutenues par l’Iran et qui aurait tué trois soldats américains et blessé 40 autres dans une base en Jordanie, écrit le journal.
Washington doit soigneusement calibrer sa réponse à un moment où la surveillance de ses 30 000 soldats dans la région fait l’objet d’une surveillance croissante dans un conflit qui s’étend au-delà de la guerre entre Israël et le Hamas.
Biden, comme les précédents occupants de la Maison Blanche dont les mandats ont été marqués par un conflit dans la région, doit simultanément répondre de manière décisive aux attaques contre les troupes américaines pour éviter une répétition tout en empêchant que les affrontements entre les milices pro-iraniennes et les forces américaines en Syrie, en Irak et dans la mer Rouge ne dégénèrent en un conflit direct entre les États-Unis et l’Iran, que les deux parties évitent.
Si les États-Unis et Israël s’engagent dans une guerre contre l’Iran, la Russie et la Chine ne resteront pas à l’écart, a déclaré le colonel américain à la retraite Douglas McGregor dans une interview accordée à la chaîne YouTube Judging Freedom. En particulier, a-t-il déclaré, Moscou ne permettra pas à Washington de détruire l’Iran et fournira à ce dernier tout ce dont il a besoin pour se défendre.
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